Acta Pacis Westphalicae II B 4 : Die französischen Korrespondenzen, Band 4: 1646 / Clivia Kelch-Rade und Anuschka Tischer unter Benutzung der Vroarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Michael Rohrschneider
Sans que j’ay eu une dépesche de monsieur l’abbé de Saint-Nicolas
contenu de laquelle il est bien raisonnable que vous soyez informez, j’aurois
peu me dispenser de vous escrire. Elle contient que la nouvelle ayant esté
portée à Rome du débarquement de nos gens dans la mer de Toscane, la prise
de Talamone et celle de Saint-Estienne
quer Orbitello
en estat de jouer, l’ambassadeur de la républicque de Venize
Alvise Contarini (1601–1684) wurde nach diplomatischen Missionen in die Generalstaaten
und nach Frk. am 18. Februar 1645 zum venezianischen Botschafter bei der Kurie ernannt. In
dieser Funktion war er vom 12. Oktober 1645 bis 9. April 1648 in Rom tätig. 1676 wurde
Contarini zum Dogen gewählt ( DBI XXVIII S. 91–97). Er ist nicht identisch mit dem gleich-
namigen Friedensvermittler auf dem WFK (s. [nr. 8 Anm. 14] ).
sé au cardinal Grimaldi
celuy qu’il avoit paru et qu’il y avoit lieu de moyenner un racommodement
entre Sa Saincteté et le Roy
Ludwig XIV. (1638–1715) war seit 1643 Kg. von Frk. Bis zu seiner Volljährigkeit 1651
herrschte seine Mutter Anna von Österreich (s. [nr. 10 Anm. 1] ) als Regentin.
ayant déclaré qu’elle estoit en disposition de donner satisfaction à Sa Majesté
des armes de laquelle il ne craignoit rien parce qu’il estoit asseuré qu’elles ne
seroient jamais employées pour la destruction du Saint-Siège, et que s’il fai-
soit faire quelques levées c’ettoit pour la consolation de ses subjetz qui appré-
hendoient que des soldatz sans ordre entrassent dans ses pays et y fissent
quelque dégast. La proposition ayant esté bien receue comme vous le pouvez
imaginer il fallut s’explicquer sur les griefs que nous voulons nous estre répa-
rez qui sont quatre en nombre. L’un regarde le desny de pourveoir aux béné-
fices de nomination royalle dans la Catalogne
Nach dem Aufstand Kataloniens (vgl. [nr. 2 Anm. 5] ) und der Flucht etlicher Geistlicher hatte
der frz. Kg. in der Gft. Bf.snominationen vorgenommen, welche seitens des Papstes nicht aner-
kannt wurden ( Sanabre S. 319–321).
les ministres et le roy mesme de Portugal
Johann (João) IV. von Portugal (1604–1656). Als Hg. von Braganza (seit 1630) war er im
port. Aufstand von 1640 zum Kg. des seit 1580 in Personalunion mit der Krone Spaniens
verbundenen Kg.reichs Portugal erhoben worden ( ABEPI I 477, 11–73; 480, 212; 133,
290–291; ABEPI II 480, 107–108; Rabe S. 657–662). Zu seinen Bemühungen, vom Heiligen
Stuhl als legitimer Herrscher mit dem Recht der Bf.sernennung anerkannt zu werden, vgl.
Pastor XIV,1 S. 58f.
contre ce qui a tousjours esté praticqué par le Saint-Siège, de l’admettre à
l’obédience, le troisième l’affaire de messieurs les Barberins
Die drei Brüder Francesco Barberini (1597–1679), 1623 Kardinal ( DBI VI S. 172–176;
LThK I Sp. 1239), Taddeo Barberini (1603–1647), 1631 Präfekt von Rom ( DBI VI
S. 180–182) und Antonio Barberini (1607–1671), 1627/28 Kardinal, 1633 Protektor Frk.s
bei der Kurie ( DBI VI S. 166–170) waren Neffen Urbans VIII. (Maffeo Barberini
(1568–1644), Papst seit 1623; LThK X Sp. 547f.). Im Juni 1645 war gegen sie ein Untersu-
chungsverfahren wegen des Verdachts auf Unterschlagung öffentlicher Gelder während des
Castrokrieges eingeleitet worden. Aus Furcht vor päpstlichen Sanktionen war Antonio Barbe-
rini im September 1645 nach Frk. geflohen. Seine Brüder, die sich gleichfalls unter frz. Schutz
stellten, folgten ihm im Januar 1646; ihre Güter wurden beschlagnahmt. Eine Bulle vom
Februar 1646 erlaubte weitere Strafmaßnahmen ( Coville S. 95–117; Pastor XIV,1
S. 42–46).
ce que contre toutte justice on nous a refusé de nous remettre Beaupuy
François (Le) Dangereux seigneur de Beaupuy, frz. Militär, hatte 1643 an einem Mordkom-
plott gegen Mazarin teilgenommen. Nach Aufdeckung der Verschwörung floh er über Venedig
nach Florenz und befand sich seit Mai 1645 in Rom. Die Kurie nahm ihn auf Ersuchen Frk.s
in Haft, lehnte seine Auslieferung jedoch ab. 1648 freigelassen, beteiligte er sich 1649 an der
Revolte des Parlement von Bordeaux ( DBF V Sp. 1165f.; Coville S. 61–64).
L’ambassadeur répliqua que pour les deux premiers il ne s’en pouvoit point
entremettre; que ce seroit donner un juste subject au roy d’Espagne
à la République la médiation de la paix généralle
Die Republik Venedig hatte für den geplanten Kölner Kongreß die Aufgabe der Friedensver-
mittlung mit den protestantischen Mächten übernommen ( Leman ; vgl. [nr. 8 Anm. 14] ).
aultres il croyoit qu’on en auroit contentement et pressa ledit cardinal de res-
traindre la satisfaction de Sa Majesté, à quoy s’estant disposé sur l’asseurance
qui luy avoit esté donnée que le Pape feroit grâce aux Barberins, l’aultre le
pressa de l’aller demander, ce qu’il refusa jusques à ce qu’il eust parolle posi-
tive et asseurée qu’entre le demander et l’obtenir il n’y auroit point d’interval-
le. La fermeté et la raison solide dont ledit cardinal combatist ledit ambassa-
deur l’obligea de retourner au Pape duquel les discours parurent un peu plus
retenuz que les premiers, le mot de „grâce“ fust réduict à „quelque grâce“, et
quand à l’affaire de Beaupuy, il ne pouvoit consentir qu’il luy en fust parlé.
Cela ayant esté raporté audit cardinal il fist remarquer à l’ambassadeur com-
bien il avoit eu de subject de marcher retenu, et que le terme de „quelque
grâce“ pouvant recevoir interprétation, il n’estoit pas de la dignité ny du ser-
vice de Sa Majesté qu’elle demeurast exposée à en souffrir l’explication, et
aprez avoir laissé croire au publiq qu’elle estoit satisfaicte de rentrer en une
nouvelle rupture, qui sans doubte seroit plus aigre que la première; soit que
l’ambassadeur eust ordre de la promettre indéfinie, ou que comme habile mé-
diateur, il voulust esviter que la négotiation ne se rompist avant que d’estre
ouverte, il pressa ledit cardinal de luy déclarer si sur ce point Sa Sainteté nous
donnoit satisfaction, si on n’abandonneroit pas la poursuitte du second, du-
quel il avoit promis de poursuivre la réparation, à quoy enfin ledit cardinal
auroit consenty, soubz la condition qu’il s’estoit désisté des deux aultres, que
sans interruption il en poursuivroit la réparation. Ledit ambassadeur promist
de retourner vers Sa Sainteté et de luy en raporter les dernières intentions.
Cela s’estant passé et concerté au moment que l’ordinaire devoit partir, il fust
jugé par ceux qui sont par delà, qu’il en falloit informer Sa Majesté qui attend
avec beaucoup d’impatience et de leurs nouvelles et bien plus du siège d’Or-
bitello. De deçà, où nous approuverons tout ce qui sera négocié par ces mes-
sieurs qui sont de delà, nous avons un peu treuvé estrange qu’ilz se fussent si
facillement laschez de la demande de Beaupuy, et leur avons mandé que si
l’affaire estoit encores en son entier qu’ilz insistassent sur celle-là, et qu’au cas
que l’adjustement eust esté concerté, que ce fust au moins celle qu’ilz poursui-
vissent avec plus de chaleur, leur raison de tout céder pour parvenir à tirer les
Barberins de peine est fondée sur deux considérations, l’une de la réputation
et de la gloire que se sera acquise Sa Majesté protégeant si hautement ceux
qu’elle a receu en son service, l’aultre que comme c’est le sensible du Pape,
que cette affaire une fois terminée il sera facile à estre disposé aux aultres.
Nostre raison opposée à la leur est fondée sur une considération bien solide,
que c’est donner au Pape suject de dire que nous n’avons embrassé la protec-
tion de cette maison que pour avoir subject de mescontentement s’il persistoit
à agir contre eux, ce que nous estions persuadez qu’il feroit, veu les sujectz
qu’il en a et la cognoissance que nous avions de son naturel, à justiffier par la
suitte ce que nous avions avancé au commencement que nous estions en droit
de nous douloir de son procédé à nostre esgard, ce qui estoit aizé à remarquer
puisque nous nous estions réconciliez avec luy, sans qu’il eust fait aultre chose
que grâce auxdits Barberins. A dire le vray il seroit difficile de luy respondre,
mais si nous tirons cet advantage parce que nostre armée a paru et emporté les
lieux les moins considérables qu’occupent les Espagnolz dans les mers de
Sienne
Gemeint ist der sog. Stato dei Presidii, der aus einer Reihe fester Plätze am Tyrrhenischen
Meer bestand, zu denen Orbetello, Porto Ercole, Porto Santo Stefano, Talamone, Monte Ar-
gentario, Monte Philippo und das auf der Insel Elba gelegene Porto Longone zählten und in
denen seit der Zeit Kg. Philipps II. (1527–1598, 1556 Kg.) span. Garnisonen lagen ( Ché-
ruel , Minorité II S. 170f.).
tion à nostre entreprise. Desjà le Grand-Duc
s’est déclaré neutre, et il s’est résolu de faire passer des offices pressans en
faveur des Barberins, et il est en espérance qu’ilz produiront l’effect qu’il s’en
est promis.
Nous attendons aussy de grandes choses de noz armées de Flandre, et que
celle de Messieurs les Estatz estant en campagne et en action destrompera les
Espagnolz de ce qu’ilz ont tant espéré, de pouvoir avoir la trefve avec eux,
sans avoir conclu avec nous.
Monsieur d’Estrades
Der frz. Feldherr und Diplomat Godefroi Louis marquis (1653 comte) d’Estrades
(1607–1686) wurde seit 1637 mit verschiedenen Missionen beim Pz.en von Oranien betraut
( DBF XIII Sp. 133–136; D’Estrades S. I-XIII). Nach Abschluß einer solchen im März 1646
hatte d’Estrades sich zeitweilig in seinem Heimatort Agen, im Hgt. Gascogne in Südwestfrk.,
aufgehalten, von wo Mazarin ihn im Mai 1646 an den Hof beorderte und ihm die Aufgabe
übertrug, im beginnenden Feldzug für eine militärische Koordination zwischen Frk. und den
Generalstaaten zu sorgen. D’Estrades traf am 18. Juni 1646 in Breda ein, wo sich der Pz. von
Oranien befand ( D’ Estrades S. 305f.).
dre monsieur le prince d’Orange
coutté; mais de sa femme
Amalie von Solms-Braunfels (1602–1675), seit 1625 Pz.in von Oranien ( NDB I S. 238f. ;
Geest).
l’avarice de l’un et de l’aultre luy sont connues. Il espère qu’il luy fera exé-
cuter tout ce qui sera faisable, mais il nous prépare à prendre du temps et
que c’est par luy qu’on mesnage touttes choses, estant souventesfois difficile
d’eschauffer cette Altesse aussy viste qu’il seroit à désirer.
Militärische Nachrichten.
Nous avons licentié le baron de Reyffemberg
Philipp Ludwig von Reiffenberg (gest. 1686), seit 1642 Mainzer Domkapitular, war ein Par-
teigänger Frk.s ( Wild, Reiffenberg; DBA 1012, 427). Im Januar 1646 war er wegen Ver-
wicklung in ein geplantes Attentat auf den Kf.en von Mainz gefangenommen worden, doch
wurde ein Prozeß niedergeschlagen. Reiffenberg hielt sich seitdem in Paris auf ( Wild, Reiffen-
berg S. 177f.). Konzepte der Empfehlungsschreiben [Mazarins] für Reiffenberg an Vautorte,
Courval und Turenne vom 8. Juni 1646 finden sich AE , CP All. 66 fol. 23, 25 und 26.
de mesnager l’esprist de son oncle
croit qu’il ne lairoit de réussir en son principal dessein; il nous en a proposé
un de faire recevoir dans le chapitre de Mayence monseigneur le prince de
Conty
Armand de Bourbon (1629–1666), prince de Conti ( DBF IX Sp. 538f.). Reiffenberg beabsich-
tigte zunächst, sich selbst zum Koadjutor des Ebf.s von Mainz wählen zu lassen, was Anselm
Kasimir aber strikt ablehnte. Daraufhin schlug Reiffenberg vor, die Aufnahme Contis in das
Mainzer Domkapitel anzustreben, um eventuell für ihn die Nachfolge im Ebt. zu erlangen.
Auch dieser Plan scheiterte ( Wild, Reiffenberg S. 178f.; Jürgensmeier S. 86f.).
que je seray à Paris, je luy en feray les ouvertures, et s’il y donne les mains,
nous essayerons de le faire réussir. Il seroit à désirer que dans les grands cha-
pitres d’Allemagne il y eust des grands seigneurs de France, car oultre qu’il y
auroit lieu d’espérer de les porter aux dignitez, ilz seroient tousjours considé-
rez et pouroient mesnager les affections de leurs confrères envers cette cou-
ronne.
PS: Vous recevrez un mémoire du Roy, qui vous esclaircira des intentions de
Sa Majesté sur les deux pointz qu’il contient; je m’estois aussy oublié de vous
donner advis que j’ay eu commandement d’expédier la permission et l’ordre à
monsieur de La Barde
Jean de La Barde (Labardaeus) (1603–1692), baron (1661 marquis) de Marolles-sur-Seine,
war 1645–1646 frz. Res. in Osnabrück. Zuvor war er 1632–1637 conseiller d’État,
1635–1644 premier commis des affaires étrangères gewesen. 1648–1663 vertrat er Frk. als
Botschafter in der Schweiz. La Barde ist der Verfasser von De Eucharistia, Solothurn 1662,
und De Rebus Gallicis historiarum libri decem, Paris 1671 ( Piccioni S. 93–95; NBG IV
Sp. 479; Moréri II S. 67).
On songera à remplir cette place de quelque aultre.