Acta Pacis Westphalicae II B 5,2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 2. Teil: 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
Aussytost que je fus averty par les lettres de monsieur le mareschal de
Gassion du siège d’Armentières, je demanday audience à Messieurs les
Estatz pour leur représenter l’intérest qu’ilz ont d’empescher que les pla-
ces que le Roy tient sur la rivière du Lis
ennemis, puisque cela les privera d’une communication qui leur a esté
desjà diverses fois très utile et advantageuse. Je n’ay pas oublié de leur
faire cognoistre qu’ilz ont quasy ouvertement contribué au dessein des
Espagnolz en leur donnant moyen de composer leur armée des garnisons
qu’ilz ont tirées des places frontières de cet Estat. Je les ay fort pressez de
faire agir la leur en cette occasion où il ne s’agist pas de favoriser de nou-
velles conquestes, ny s’engager à de grandes despenses, mais seulement de
mettre en campagne les troupes qu’ilz entretiennent inutilement dans des
garnisons pour secourir un allié qu’on ne peult abbandonner sans rompre
les traictez de confcedération
Servien an Gst. (frz.), [Den Haag] 1647 Mai 18; Kopie: AE , CP Holl. 41 fol. 302–305;
Konzept, z.T. eigh.: AE , CP Holl. 41 fol. 299–301: Gassion berichtet über die span. Bela-
gerung Armentières’; dies beweist die Falschheit, mit der die Spanier seit dem letzten Win-
ter agiert haben; Mitschuld der Gst. an der militärischen Stärke der Spanier; Kontrast zwi-
schen der ndl. Untätigkeit und dem traditionellen Einsatz Frk.s für die Gst.; ndl. Interesse
an der Verteidigung der frz. Posten an der Leie; unbegründete Furcht vor direkter frz.-ndl.
Nachbarschaft; Wiedererstarken der Spanier zum Nachteil der Niederländer möglich; Bitte
um Entsendung der ndl., derzeit kasernierten Truppen, um den frz. beizustehen; Appell an
das ndl. Ehrgefühl; Abweisung dieser Bitte Verstoß gegen die frz.-ndl. Freundschaft und
das gemeinsame Bündnis.
nier , n’ayant produict aucun effect, ny mesme obtenu qu’on ayt délibéré
sur ma proposition, à cause que c’ettoit la Hollande qui présidoit la sep-
maine passée, je donnay hyer un second mémoire
Servien an Gst., [Den Haag] 1647 Mai 20; eigh. Konzept: AE , CP Holl. 41 fol. 308: Falls
Einsatz aller ndl. Truppen gegen Spanien unmöglich, Bitte, wenigstens ein beachtliches Ab-
lenkungsmanöver durchzuführen, damit die Spanier nicht mehr die aus ihren Garnisonen
abgezogenen Truppen gegen Frk. verwenden können.
lution. On m’a promis qu’aujourd’huy il en sera délibéré, |:et monsieur le
prince d’Orange en a faict parler vivement à tous ses amis, mais il y a peu
de subject d’en bien espérer:|.
La province de Hollande a eu si grand peur que les troupes que monsieur
le prince d’Orange a faict passer en Flandres ne |:divertissent les ennemis
de leur entreprise:|, qu’elle luy envoya hyer deux députez pour le prier
de les rapeler. Leur plus forte raison fut qu’il n’y a plus maintenant subjet
de craindre de ce costé-là les Espagnolz qui sont occupez ailleurs, et ilz
eurent bien l’asseurance de luy dire en face que sy on pensoit insensible-
ment les engager à la campagne, ilz remueroient le ciel et la terre pour
l’empescher.
Der Prinz von Oranien bedauert, mit Rücksicht auf die derzeitige Lage
und angesichts seiner beschränkten Amtsbefugnisse keine Truppen nach
Kortrijk schicken zu können, worum ich ihn im Namen Gassions gebeten
hatte.
C’est un grand bonheur que |:l’ambassadeur de Dannemarc :| ayt eu à com-
battre vostre prévoyance dans la proposition qu’il a faicte d’engager la
France à la défense |:du Dannemark contre les Suédois:|, car oultre l’advan-
tage particulier que son maistre y eust peu treuver, sy l’ambassadeur est
aussy Austrichien qu’on le croid, peult-estre eust-il esté bien aise, pour
obliger le party qui possède son affection, de jetter des causes de division
entre |:la France et la Suède:|. Il me semble que la franchise et la constance
de cette jeune reyne qui déclare sy haultement qu’elle veult bien qu’on la
croye Françoise, mérite qu’on préfère son amitié à toutes les aultres et que
son généreux procédé doibt effacer entièrement ce que nous avons quel-
quesfois rencontré de trop rude dans celuy de ses ministres.
Je vous envoye deux escriptz que j’avois donnez à madame la princesse
d’Orange, croyant que nous pourrions sortir par son entremise des difé-
rens qui nous restent encor avec les Espagnolz et touchant la garentie. Ich
verweise zu den Einzelheiten auf meinen Brief an Mazarin , wovon ich
Ihnen leider kein Duplikat schicken kann. – Hinweis auf Beilagen 3 und 4.