Acta Pacis Westphalicae II B 2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 2: 1645 / Franz Bosbach unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Rita Bohlen
Wir haben diese Woche keine Schreiben von Ihnen empfangen. Es ist daher zu
befürchten, daß sie abgefangen wurden. Schicken Sie gegebenenfalls Duplika-
te .
On attendoit que cette dépesche-la nous donneroit quelque esclaircisse-
ment plus particulier sur ce que contenoit la nostre précédente , c’est
pourquoy je me trouve obligé à remettre à la semaine prochaine ce que je
vous fis espérer par ma dernière que j’ajousterois au peu que j’eus le temps
de vous mander pour lors.
Cependant vous verrez par le mémoire du Roy le sujet de l’envoy du sieur
de Bergerac par delà, outre ce qu’il contient, et ce que vous apprendrez de
sa vive voix des souhaits de monsieur le duc de Bavière, il a encore escrit icy
à monsieur le nonce une lettre pour me la communiquer. J’en ay fait tirer
une copie que je vous envoye afin qu’avec messieurs vos collègues vous y
fassiez les considérations convenables. En ce que vous trouverez rayé il me
semble qu’il tend à faire un acommodement avec la France et à partager les
quartiers avec nous, mais dans l’envie et la nécessité qu’il en a je ne doute
point que nous ne puissions tirer une partie de ce que nous aurons à désirer
de luy, soit pour le lier à ne pouvoir donner aucune assistance à l’Empereur,
soit pour avoir seureté de tout ce qu’il promettra.
J’apréhende que vous n’ayez grande peine à persuader aux Suédois d’appor-
ter de la facilité à cet acommodement. Nous ne laissons pas d’en avoir un
exemple dans leur conduite, monsieur Torstenson ayant fait toutes les
avances imaginables en exécution des ordres qu’il avoit receus de la cour de
Suède, et n’ayant rien oublié pour détacher le duc de Saxe du party de
l’Empereur quoyqu’il ne fût pas à beaucoup près sy considérable que le duc
de Bavière qui nous recherche aujourd’huy pour obtenir ce que l’on offroit
à l’autre. Je vous avoue que dans les conjonctures présentes je croirois que
ce seroit un grand service à la cause commune et aux intérests particuliers
de cette couronne sy on pouvoit gagner le duc de Bavières et s’asseurer de
son amitié. Il n’y a personne qui ne voye que par ce moyen nous pourrions
ou dans la continuation de la guerre ou dans la conclusion de la paix nous
promettre toute sorte d’avantages. Vous verrez, Monsieur, le mémoire du
Roy, mais si vous et messieurs vos collègues jugez à propos de prendre
quelque autre chemin pour conduire cette négotiation vous le pourrez faire
avec asseurance qu’il sera aprouvé de Sa Majesté, et notamment si la voye
que vous tiendrez nous donne lieu de conclure quelque chose.
Es bietet sich die Gelegenheit, abgedankte Truppen Braunschweig-Lüneburgs zu
übernehmen. Kümmern Sie sich bitte darum. – Erfolge des Herzogs von Orléans
in Flandern.
Nachtrag vom 2. September: Sollte es erforderlich sein, mit dem Kurfürsten von
Bayern direkt zu verhandeln, so schicken Sie Bergerac zu ihm, dem Sie einen
Begleiter beigeben können, der anschließend Enghien unterrichtet.