Acta Pacis Westphalicae II B 2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 2: 1645 / Franz Bosbach unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Rita Bohlen
210. Longueville, d’Avaux und Servien an Brienne Münster 1645 September 9

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Longueville, d’Avaux und Servien an Brienne


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Münster 1645 September 9

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Ausfertigung: AE , CP All. 56 fol. 14–23’ = Druckvorlage; Eingang: 1645 September 20

37
Nach nr. 218.
.
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Duplikat für Mazarin: AE , CP All. 44 fol. 348–351’. Teilkonzept Serviens: AE , CP All. 52
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fol. 471–472’, datiert auf 10. September. Kopien: AE , CP All. 48 fol. 237–239’; AE , CP All.
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52 fol. 459–461’. Druck: Nég. secr. II, 2 S. 144–146; Gärtner VI S. 111–119.

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1
Wertlosigkeit der Bekundungen der Friedensbereitschaft durch die Spanier; Einschränkungen
2
Contarinis in seinen Vorschlägen; Waffenerfolge als bestes Mittel für Fortschritte in den
3
Verhandlungen. Einigung der Reichsstände über die Form ihrer Beratungen (Teilung der
4
Kurien, ausgewogene Verteilung der Angehörigen beider Konfessionen), Aussicht auf baldige
5
kaiserliche Replik auf die Proposition II, Zufriedenheit Oxenstiernas mit dem französischen
6
Verhalten. Nachricht vom Friedensschluß zwischen Dänemark und Schweden und von der
7
Ablehnung der Vereinbarungen durch die Generalstaaten, Schreiben der Gesandten nach
8
Den Haag. Zustimmung zur Einbeziehung aller Reichsstände in die angestrebte Friedenssiche-
9
rung . Frieden des Kaisers mit Rákóczy. Aushebungen. Kritik der Spanier an der Vollmacht
10
Longuevilles zum Ausgleich für die Mängel in der Vollmacht Peñarandas. Konferenzen
11
Serviens mit den Mediatoren, 1. mit Chigi: Verzögerungen in den Verhandlungen mit den
12
Kaiserlichen durch die Reichsstände, mit den Spaniern durch das Ausbleiben der Gesandten der
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Generalstaaten; spanische Bereitschaft zum Nachgeben unmittelbar vor Friedensschluß, andere
14
Beschreibung der spanischen Haltung durch Contarini; Zustimmung Chigis zu Serviens
15
Forderung nach einem Friedensschluß und nach Einbehaltung der Eroberungen; 2. mit
16
Contarini: Drängen auf Rückgabe Kataloniens im Friedensschluß, Forderung Serviens nach
17
Beibehaltung des augenblicklichen Zustandes, Ankündigung französischer Anstrengungen im
18
Türkenkrieg nach dem Friedensschluß. Aufschub der Stellungnahme zur Frage der persönlichen
19
Beteiligung des Kurfürsten von Trier an den Verhandlungen. PS: Friede von Brömsebro;
20
Schutzbriefe.

21
Nous suivons l’ordre de vostre lettre du 26 e du mois passé pour y respondre
22
et pour vous esclaircir de certains poincts que nous n’avions pas assez
23
expliqué par la nostre du 12 e

46
nr. 185.
. Il est vray que les Espagnols pour essaier de
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mettre la raison de leur costé ont recherché messieurs les médiateurs
25
d’ouvrir le traicté et publient partout qu’ils sont prests d’y entendre. Mais
26
quand ils en sont pressés ils se deffendent d’une raison assés apparente et
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disent que les Holandois n’aiants point encor envoié leurs plénipotentiai-
28
res , il seroit inutile d’entrer en un traicté auquel rien ne se pourroit
29
conclurre.

30
Le sieur Contarini parlant |:de la Flandre s’est assés faict entendre que ça
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n’estoit que de la seulle comté de Flandres et non du reste des Pays-Bas:| et
32
quand il a proposé la restitution de |:la Catalogne:| il n’a point entendu |:y
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comprendre le Rossillon:| qu’il en a nommément excepté, ce que nous vous
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escrivons pour lever le doute où vous en estiez. Les grands et heureux
35
succès des armes du Roy et la prudente conduicte de la Reine dans les
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affaires sont les véritables causes de l’impatience que vous remarqués aux
37
Espagnols et du changement qui se voit en leur manière d’agir. Et les
38
mesmes raisons font que nous trouvons des facilités desquelles nous
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essaierons de proffiter et d’en tirer pour le service de Leurs Majestés tous
40
les avantages possibles.

41
Quant aux différents qui estoient entre les députés des électeurs, princes et
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estats de l’Empire, enfin la résolution a esté prise de partager les trois
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collèges en sorte que la moitié de chacun d’eux demeurera à Munster et
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moitié à Osnabrug et que dans l’un et l’autre lieu il y aura nombre de
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catholiques et de protestants. Ils ont faict espérer en mesme temps que si

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1
dans cet expédient il s’y trouve des difficultés ou de la longueur comme l’on
2
a tousjours appréhendé, ils ne s’esloigneront pas des voies qui seront
3
proposées pour les surmonter. Le meilleur est qu’il n’y aura plus de
4
retardement à respondre à nos propositions et que les Impériaux mesmes
5
les doivent communiquer au premier jour aux estats de l’Empire pour en
6
avoir leur advis et pour cet effect le docteur Volmar ira demain à Osnabrug.
7
Monsieur Oxenstiern partit lundi d’icy bien satisfaict de nous en ce que
8
dans l’accommodement desdicts princes et estats de l’Empire il nous a veu
9
procéder franchement. Et il nous a paru en sa conduicte qu’il désire faire
10
esclatter l’union des deux couronnes comme très advantageuse pour les
11
intérests de l’une et de l’autre.

12
Nous avons lettres de Hambourg du 29 e du mois passé que la paix entre la
13
Suède et le Dannemarch a esté publiée à Copenhagen le 17 d’aoust, mais
14
qu’après la publication et le jour mesme estoit arrivé le désadveu de
15
Messieurs les Estats à leurs ambassadeurs

34
Gleichzeitig mit dem schwedisch-dänischen Vertrag von Brömsebro (S. 626 Anm. 8) wurde
35
am 23. August 1645 zu Kristianopel der Vertrag zwischen Dänemark und den Generalstaaten
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unterzeichnet (Druck: Aitzema VI S. 27–31). Einen Tag vor der Unterzeichnung, am 22.
37
August, erhielten die Gesandten der Generalstaaten Anweisung, den Frieden nur abzuschlie-
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ßen , wenn für die Generalstaaten die freie Sundfahrt gemäß dem Vertrag von Speyer von
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1544 zugestanden werde. Zu diesem Zeitpunkt waren die Verhandlungen jedoch schon
40
abgeschlossen und das Ehrenwort zur Unterzeichnung des Vereinbarten gegeben ( Aitzema VI
41
S. 26f.; Druck des Vertrages von Speyer: Du Mont IV, 2 S. 274–277).
, ce que nous n’estimons pas qui
16
doive rompre le traicté duquel les Danois à ce qu’escrit le sieur de Meules
17
sont encor plus satisfaicts et tesmoignent plus de joie que les Suédois. Nous
18
avons escrit en Holande pour empescher ledict désadveu et prévenir le mal
19
qui en pourra arriver dans la rupture du traicté et la continuation de ceste
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guerre où nous avions mis touttes les raisons qui nous sembloient en
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pouvoir divertir lesdicts Sieurs Estats, avant que d’envoier nos lettres nous
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les fismes voir audict sieur Oxenstiern de quoy il se trouve bien obligé et a
23
reconneu qu’en touttes choses nous agissions pour leurs intérests comme
24
pour les nostres propres.

25
Quand nous traicterons des conditions de la seureté de la paix nos
26
sentimens sont du tout conformes aux vostres qui est |:d’en rendre garans
27
tous les princes de l’Empire indifféremment:|. Nous ferons cependant tout
28
devoir possible pour faire prendre aux Suédois la mesme résolution.

29
Le bruit qui a couru ici de l’accommodement du Ragoschi avec l’Empereur
30
et dont on a parlé comme d’une chose toutte asseurée aura sans doute passé
31
jusques à vous

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Friedenspräliminarien zwischen dem K. und Rákóczy, unterzeichnet von Ferdinand III. am
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8. August, von Rákóczy am 22. August 1645; sie bildeten die Grundlage des Vertrages von
44
Linz vom 16. Dezember 1645 (Druck: Du Mont VI, 1 S. 329–331).
. Mais nous avons appris d’assés bon lieu qu’à la cour
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mesmes de l’Empereur on commence à croire que les procédures de ce
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prince n’estoient que des feintes et amusemens pour gaigner le temps. Et

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1
nous espérons que le |:courrier qui luy aporte la ratiffication et l’argent
2
donnera moyen au sieur de Croissy de rompre cette négotiation:|.

3
Die Aushebungen Bönninghausens werden von Hessen-Kassel behindert, weil er
4
Katholik ist. Die Schwierigkeiten werden sich aber hoffentlich bald geben.

5
La difficulté qui a esté faicte par les Espagnols sur la clause du pouvoir de
6
moy, duc de Longueville n’a esté seulement que pour avoir un prétexte
7
moins honteux de faire refformer le leur et c’est ce qui nous a faict accorder
8
plus facilement d’en faire venir un autre

43
In nr. 185.
.

9
Cette sepmaine monsieur le nonce et monsieur Contarini ont eu chacun
10
séparément une conférence avec moy, Servien. Lorsque l’on a faict remar-
11
quer au premier que touttes les difficultez et longueurs qui ont jusques ici
12
retardé la négotiation sont venues de nos parties veu qu’il y a trois mois
13
entiers que les Impériaux diffèrent de faire responce à nostre proposition et
14
tantost sept mois que nous attendons celle des Espagnols quoyque de
15
nostre costé nous aions apporté touttes les facilités possibles pour avancer
16
le traicté, il a respondu que les longueurs estoient venues des estats de
17
l’Empire et non pas des commissaires de l’Empereur qui s’en plaignoient
18
aussi bien que nous. Que pour les Hespagnols voians d’un costé que les
19
députés de Messieurs les Estats sans lesquels nous déclarons de ne vouloir
20
rien faire ne sont pas encor arrivés, et l’autre que les affaires d’Allemagne
21
qu’ils tesmoignent vouloir rendre inséparément des leurs ne sont pas en
22
estat d’estre sitost terminées, ils demeuroient sur la retenue |:sans s’ouvrir
23
de leurs commissions secrettes et que son opinion est que lesdictz Espa-
24
gnolz :| ne veulent pas |:faire leurs dernières ouvertures jusques à ce qu’ilz
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voyent la paix sur le poinct d’estre conclue de toutes parts en peu de
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temps:| parce que connoissans fort bien que l’estat présent de leurs affaires
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ne leur permet pas d’espérer une paix avantageuse, ils ne veulent pas avoir
28
le desplaisir que les conditions en soient longtemps agitées et attendent que
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les autres affaires soient sur le poinct d’estre résolues, afin de faire pour les
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leurs en prenant leurs résolutions tout d’un coup, comme ceux qui doivent
31
avaler une médecine qui s’en tirent le plus promptement qu’ils peuvent
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pour n’en gouster pas l’amertume. Il a adjousté qu’il avoit veu Peñaranda le
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jour précédent en particulier pour tascher de le faire parler, mais qu’il
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l’avoit trouvé aussy retenu qu’à l’ordinaire. Si ce discours est véritable il
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faut ou que |:ceux qui nous ont esté faictz cy-devant par l’ambassadeur de
36
Venize ayent esté sans fondement et à dessein seullement de nous sonder
37
ou que les Espagnolz luy ayent parlé plus confidemment que au nonce:|.

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Nous vous prions néantmoins de croire qu’en l’escoutant nous n’avons rien
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gasté et que si nous ne l’avons pas faict expliquer davantage, ç’a esté pour
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ne lui pas donner subject de croire que nous fussions disposé d’entendre
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aux propositions qu’il nous faisoit, car jugeant bien que les Espagnols pour
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proffiter du temps où il ne se faict rien taschent de faire agir les médiateurs

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1
auprès de nous pour descouvrir nos sentimens et pour nous faire relascher
2
des propositions que nous avons faictes, nous avons estimé à propos de
3
demeurer tousjours fermes sur deux maximes, une que la |:France tant pour
4
son intérest propre que pour celluy de ses alliez ne peut entendre que à la
5
paix:|, l’autre qu’estant venue d’abord dans un milieu raisonnable par sa
6
proposition au lieu de demander comme elle pouvoit faire légitimement
7
la restitution de tout ce que l’Hespagne lui détient injustement, elle n’est
8
pas résolue d’en rien diminuer, croiant de faire assés pour le bien de la
9
chrestienté d’estre preste à conclurre la paix en trois sepmaines si nos
10
parties le veulent en laissant les affaires de part et d’autre en l’estat
11
qu’elles se treuvent. Il semble à moy Servien d’avoir faict approuver ces
12
deux résolutions audit sieur nonce lui aiant représenté qu’il n’y a point
13
d’apparence que nos ennemis nous puissent obliger par les armes d’en
14
faire rien plus, et qu’au contraire ils ont très grand suject d’appréhender
15
de plus grandes pertes dans la continuation de la guerre. Je ne voudrois
16
pas néantmoins déterminer si l’approbation qu’il a donnée à mon
17
discours a esté simplement par discrétion pour ne s’engager pas à me
18
contredire aiant en quelques endroicts de nostre conférence |:blasmé son
19
collègue de ce que parfois il s’embarquoit tropt avant dans les contesta-
20
tions avec les parties:| ou si en effect son opinion en cela est conforme à
21
la nostre.

22
Monsieur Contarini dans sa visite est entré un peu plus avant en matière
23
avec moy et après les discours généraux sur les difficultez qui retardent la
24
paix où j’ay tasché de lui monstrer qu’elles viennent touttes de nos parties
25
et non point de nous, il a dict qu’il ne croioit pas |:qu’en gardant Pignerol
26
en Italie, tout le comté de Rossillon du costé de l’Espagne:| et la pluspart
27
des places que |:nous avons pris vers la Flandre:| nous deussions faire
28
difficulté |:d’en raser quelques-unes:| de ce costé-là |:et de rendre celles que
29
nous tenons vers le Luxembourg:| pour |:la Catalogne:|. Il dict, ‘cela est
30
hors de doute, personne n’a jamais creu que vous puissiés |:vous exempter
31
de la rendre si vous vouliez la paix’:|. J’ay respondu qu’il paroist bien au
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contraire que les Espagnols veulent continuer la guerre s’ils |:prétendent
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cette restitution qui les mettroit en repos dans leur pais:|, cependant qu’ils
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veulent conserver les moiens de nous tenir tousjours en inquiétude et en
35
jalousie du costé des Pais-Bas. Que si on vouloit faire promptement la paix
36
il ne falloit point entrer dans le détail puisque chaque condition seroit
37
capable de nous tenir des mois entiers en contestation, mais qu’il falloit
38
suivre l’expédient que nous avons offert par nostre proposition de restablir
39
l’amitié entre les deux couronnes en laissant touttes choses en l’estat
40
qu’elles sont qui est le moien le plus prompt et le plus facile pour sortir
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d’affaires. Qu’il avoit un grand intérest d’y incister affin qu’estant bientost
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délivrés de ceste guerre par une bonne paix, nous soions en liberté de
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prendre des résolutions pour l’assistance de la République et la deffence de
44
la chrestienté dignes de la piété et des sainctes intentions de la Reine.

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1
Pour |:l’archevesque de Trèves il est malaisé de juger si l’on doit le faire
2
venir à Munster ou non et si il serviroit ou y nuiroit:|. Nous y penserons
3
plus amplement Monsieur comme à certains autres poincts qui sont touchés
4
par vostre lettre et sur lesquels nous attendons la dépesche que vous nous
5
faictes espérer qui nous a faict différer jusques à ce qu’aiantz receu les
6
ordres et les sentimens de la cour nous peussions en nous y conformant
7
rendre nostre travail plus utile.

8
PS: Monsieur, depuis ceste dépesche escritte nous avons receu de monsieur
9
de La Thuillerie la nouvelle de la paix faicte entre la Suède et le
10
Dannemarch. Les pères Jésuittes de ceste ville nous demandent des
11
sauvegardes du Roy pour leur collège et pour celui de Hildeshein, c’ est-
12
à-dire une recommendation envers les Suédois et Hessiens, car ils n’ont
13
rien à craindre des armes de Sa Majesté. Nous vous supplions de nous les
14
envoier en voici des projects comme ces pères les désireroient et en la
15
forme que nous croions pour leur pouvoir estre utiles.


16
Beilage [fehlt].

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