Acta Pacis Westphalicae II B 2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 2: 1645 / Franz Bosbach unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Rita Bohlen

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Nous avons envoié le résultat de la dernière conférence tenue entre
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Osnabruk et ceste ville où vous aves veu plusieurs bonnes résolutions

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Vgl. die Beilage von nr. 167.
. Ce
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que nous pouvons adjouster est que de ce qu’il y a de meilleur, |:ceux de
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Brandebourg:| en sont les causes et |:s’affermissent contre les difficultez
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qui:| s’y rencontrent. Nous vous supplions seulement |:de tenir secrette
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cette affection:| qu’ils tesmoignent:| pour le |:bien des affaires:| afin de la
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rendre par ce moien |:plus utille:|. Nous ne vous donnons pas |:encores ces
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résolutions pour bien asseurées:| parce que estants |:remises à l’approbation
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de l’Empereur et advantageuses à nous:| aussy bien qu’aux |:estatz de
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l’Empire il est à craindre qu’il n’arrive des obstacles de ce costé-là:|. Vous
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aurés bien pu connoistre par ce que contient ceste conférence, que sy nous
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n’y avons |:peu envoier des depputtez:| parce que c’est |:une assemblée des
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estatz de l’Empire:| nous y avons |:eu au moins de bons amis:| qui ne se
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sont |:pas contentez de nous donner advis de tout, mais nous y ont:|
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encores |:utillement servis:| aians mesmes fait |:résoudre que le corps qui
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représentera l’Empire sera en cette ville:|. On croit que les six députés qui
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se doivent joindre à la députation ordinaire de Francfort seront pour les
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ecclésiastiques les évesques de Bamberg et d’Osnabruk, pour les princes
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séculiers les duc de Mechlebourg et marquis de Culembac et pour les villes
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ceux d’Ausbourg et de Francfort, néantmoins comme ce n’est encor qu’une
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destination, elle peut changer.

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Königsmarck wird sicherlich seine Truppen von denen Turennes abziehen, um
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gegen die Truppen des Herzogs von Sachsen und Dänemarks vorzugehen, die in
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das Erzstift Bremen eingefallen sind

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Mitte Juni 1645 ließ der Administrator Friedrich Truppen in das Erzstift einfallen ( Lorenz S.
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67f.).
. Die Landgräfin von Hessen-Kassel will
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dagegen ihre Truppen bei Turenne belassen, wenn man ihr 1. außerordentliche
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Subsidien zahlt, 2. Unterstützung in einigen kleineren Unternehmungen gewährt
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und 3. ihre Interessen in Ostfriesland nachdrücklich bei den Generalstaaten
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vertritt.

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Sur l’asseurance qu’il vous plaist nous donner que la ratification et autres
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dépesches nécessaires pour le traicté faict par monsieur de Croissy, sont
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dans le pacquet qui nous a esté envoié fermé, nous avons faict partir son
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courrier qui estoit icy près de nous et luy avons faict paier son voiage.

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Nous fismes ces jours passés un office auprès des médiateurs qui a esté
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extrêmement bien receu. C’est que nous leur représentasmes qu’encores

[p. 537] [scan. 585]


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que la prospérité des armes du Roy pouvoit donner juste subject de
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prétendre d’autres progrez encor plus advantageux, nous ne laissions pas
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néantmoins de leur venir faire instance d’avancer l’oeuvre de la paix, Sa
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Majesté y estant autant disposée qu’elle estoit auparavant les prises de
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Roses, La Motthe et Mardick et les victoires remportées en Catalogne. Ce
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discours leur aiant donné subject d’entrer en matière ils nous dirent que les
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Impériaux font plainte de ce que nous avons parlé trop générallement en
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trois articles de nostre proposition sur lesquels ils demandent d’estre
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esclaircis pour avancer les affaires et lesdicts sieurs médiateurs nous
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pressèrent de nous en expliquer confidemment avec eux. Le premier article
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dont ils se plaignent est en la préface où nous nous sommes réservés d’y
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pouvoir adjouster etc. Ilz dirent que les Impériaux sont en mesfiance que
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nous aions faict ceste réserve avec intention d’allonger les affaires et que
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quand l’on sera d’accord sur les autres articles nous pourrons par le moien
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de ladicte clause en remettre de nouveaux sur le tapis et rendre la
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négotiation sans fin. Mais nous estimons les avoir paié de raison les aians
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prié de croire que nous traictons de bonne foy et que nous avons adjousté
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ladicte clause plutost à dessein d’avancer que de retarder les affaires parce
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qu’aiants esté pressés de donner la proposition avant la venue de tous les
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intéressez au traicté et de la faire généralle contre les formes ordinaires, qui
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s’observent en France, il a fallu de nécessité que nous nous soions réservés
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la faculté de représenter les intérestz des absens quand ils seront arrivés.
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Qu’outre cela il se pouvoit faire qu’avant la conclusion du traicté quelque
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allié nouveau se joindroit à nous et par conséquent nous serions obligés de
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faire de nouvelles demandes pour luy. Que ceste liberté ne nous estoit pas
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particulière, que les Impériaux s’en estoient servis les premiers, aians
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interrompu pendant six mois la négotiation pour l’intérest du roy de
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Dannemark lequel ils vouloient comprendre au traicté comme leur confé-
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déré, à cause que de médiateur les Suédois l’avoient rendu leur partie,
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encores mesmes qu’il n’y eut point de confédération entre l’Empereur et
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ledict sieur Roy, comme il a paru par la suitte. Que néantmoins nous
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pouvions les asseurer qu’il n’y avoit point d’arrière-pensée en ceste réserve,
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et que comme présentement si on nous vouloit faire expliquer clairement
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sur ce subject nous n’aurions rien à demander aux Impériaux, aussy ne
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pouvions-nous pas nous imposer nous-mesmes un silence perpétuel pour
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l’advenir, sy nous venons après à nous ressouvenir de quelque condition
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importante à la paix, qui eust esté maintenant oublié sans quoy nous ferions
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paroistre plus de présomption que de prudence, n’y aiant personne qui se
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puisse assurer d’avoir compris dans une seulle proposition qu’on est obligé
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de présenter à l’entrée d’un traicté tout ce qui est nécessaire pour establir
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une paix généralle dans la chrestienté où les intérests de tant de divers
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princes et Estatz doivent estre démeslés.

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La seconde plainte est de ce que nous n’avons pas expliqué noz intentions
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dans l’article qui regarde la seureté de la paix, de quoy les Impériaux selon

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que les médiateurs représentèrent en sont d’autant plus en peine que leur
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aians faict congnoistre que nous ne pouvons nous contenter de la ratifica-
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tion qu’on feroit faire dans une diette généralle de tout ce qui auroit esté
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accordé. Ils ne pouvoient comprendre quelle seureté plus grande nous
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pouvions prétendre puisque les formes de l’Empire ne leur permettoient
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pas de nous en pouvoir donner d’autres. Nous avons respondu qu’on ne
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debvoit pas appréhender nostre prétention pour ce subject et qu’elle seroit
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treuvée sy raisonnable, que si on avoit une véritable envie de rendre la paix
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durable on ne feroit point de difficulté à ce que nous demanderions
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puisqu’il seroit reconneu également utile pour les uns et pour les autres au
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moins en ce qui regarde la seureté de la paix. Nous n’avons creu nous en
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devoir expliquer plus avant, tant à cause qu’il n’est pas encores temps et que
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nous jugeons à propos de voir auparavant la response qui sera faicte à
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nostre proposition que parce qu’il n’en est point parlé dans le mémoire du
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Roy. Néantmoins nous croions bien que Sa Majesté n’aura pas désagréable
16
qu’en mesme temps que nous nous ouvrirons de nostre satisfaction nous
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déclarions aussy nostre intention pour la seureté puisque |:la pluspart de
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noz alliez la sçavent desjà:|, que les |:Suédois en ont presque faict
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l’ouverture par leur proposition:| et qu’il y a apparence que |:les Inpériaux:|
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en aiantz aussy quelque connoissance n’attendent plus que d’en estre
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esclaircis par nostre bouche, outre que pour avancer les affaires nous avons
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intérest de ne laisser rien en arrière, à cause que les formes de l’Empire
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estans fort longues il faut autant de temps et de formalitez pour délibérer
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sur un seul article que sur une proposition entière qui en contient
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plusieurs.

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La troisiesme plainte a esté de ce que nous n’avons pas expliqué ce qu’on
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prétend pour la satisfaction particulière de la France, sur quoy nous avons
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remis messieurs les médiateurs au temps que les Impériaux auroient donné
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responce à nostre proposition.

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Nous voions qu’on nous pressera de parler plus ouvertement, c’est pour-
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quoy nous vous supplions s’il y a quelque ordre à nous donner sur les trois
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poincts cy-dessus, de nous le faire sçavoir au plutost.

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Der bayerische Gesandte Johann Adolf Krebs bittet wegen einer Erbschaftssache
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um ein Empfehlungsschreiben an den Gouverneur von Hagenau

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Bis zum September 1645 war Charles marquis de Razilly (gest. 1651), dann de La Treille
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Gouverneur in Hagenau ( Stein S. 584).
sowie um
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einen Paß für sich und seine Familie für eine Reise, die er demnächst in das
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Elsaß unternehmen will.

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