Acta Pacis Westphalicae II B 2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 2: 1645 / Franz Bosbach unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Rita Bohlen
Son Eminence a leu vos derniers mémoires du 27 e
persuadée |:des préjudices que reçoit le service du Roy des irrésolutions de
monsieur d’Avaux et a embrassé la chose avec challeur pour y mettre
ordre:|. Le détail de tout ce que j’y ay faict la pluspart par son ordre seroit
plus long à dire que le temps ne me le permet. Il suffit que vous sçachiez
que |:vous luy avez grande obligation:|. On n’envoya pas |:la lettre du Roy
que je vous avois marqué pour ordonner précisément à monsieur d’Avaux
de revenir:|. Il est vray que |:la Reyne le commanda pour Son Eminence
qui:| adoucit tousjours les choses autant qu’elle peut |:et qui croyoit
d’ailleurs son retour infaillible en empescha pour lors l’effect cette fois-cy.
Après que Monsieur le Prince a pesté:| extraordinairement |:dans le conseil
contre le procéder de monsieur d’Avaux qui ne revenoit pas et demeuroit à
l’assemblée sans voulloir agir, on luy escript une lettre comme:| ne
doubtant plus que |:il ne revienne
d’exciter Monsieur le Prince à parler haultement, mais:| vous en avez
pourtant |:toute l’obligation à Son Eminence:|. Je pense que |:le change-
ment de Rorté aura esté un rude coup à vostre collègue et que:| cela seul
seroit capable de |:le faire partir de là:|.
|:Rorté a escript icy à monsieur de Brienne que la faction de Brahe en
Suède et celle du connestable de La Garde prévalloit dans l’esprit de la
Reyne par-dessus celle d’Oxenstiern et avoit tout le crédict que mesme le
filz de celuy-cy se vouloit retirer de l’ambassade:|. On peut considérer la
chose en deux façons ou comme estant vraye effectivement ou comme
|:Rorté l’ayant voulu donner à entendre affin de faire peser icy que:| il vault
bien mieux |:contenter Salvius qui est dans l’aultre party et se treuve amy
de monsieur d’Avaux que non pas Oxenstiern qui vous est favorable:|. Son
Eminence vous prie d’esclaircir un peu cela, mais avec grand secret sans
rien gaster au cas que la chose soit ou ne soit pas. On a envoyé il y a
longtemps |:vostre pouvoir d’agir seul entre les mains de monsieur Gode-
froy:|. Je m’asseure que |:aussytost que monsieur d’Avaux sera parti il l’aura
faict paroistre au mesme temps, cependant:| Son Eminence me charge
incessamment de vous recommander sur toutes choses |:la modération et
que sy:| depuis |:tout ce que monsieur d’Avaux a faict en laissant les
affaires, il s’estoit ravisé et avoit continué d’en prendre soin et de vouloir
demeurer:| il ne rencontre point |:d’obstacle en vous à vous racommoder à
tout ce qu’il vouldra:|.
Son Eminence vous recommande aussi de prendre soing de |:gaigner à vous
les personnes que vous verrez le plus considerées de monsieur de Longue-
ville:| et particulièrement |:un nommé Prioleau:|
vous enquérir si |:celuy-cy n’a point esté depuis à monsieur de Vandosme
et engagé dans son parti. Il estoit aultresfois à monsieur de Rohan
huguenot:| si je ne me trompe.
Mazarin bittet Sie, bei nächster Gelegenheit gegenüber den bayerischen Gesand-
ten die Grausamkeit zu tadeln, mit der ihre Soldaten gegen die Truppen
Turennes vorgegangen sind.
Son Eminence escript à monsieur de Longueville pour l’obliger à son
arrivée à soustenir haultement les affaires et faire cognoistre aux médiateurs
et aultres que l’on n’est pas pour se laisser gourmander à qui que ce soit:|.
La conjoncture de |:son arrivée:| est assez propre pour |:restablir les choses
en la dignité qu’il convient:|. Il faudra, s’il vous plaist l’y engager insensi-
blement, |:par sa gloire propre et par son honneur:|, sans qu’il puisse
s’appercevoir que |:vous ayez cognoissance de ce que Son Eminence luy en
a mandé:|.
Mazarin bittet Sie auch, einen Brief an die Landgräfin zu schreiben, in dem Sie
ihr Ihre Ergebenheit bekunden und ihr deutlich machen, wie sehr ihre Angele-
genheiten der Krone am Herzen liegen.