Acta Pacis Westphlicae II B 1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 1: 1644 / Ursula Irsigler unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy
72. Rorté an d’Avaux und Servien Osnabrück 1644 April 28
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Osnabrück 1644 April 28
Kopie: AE , CP All. 26 fol. 514–514 A = Druckvorlage.
Besuch bei Salvius: Beharren Oxenstiernas auf der ersten Visite; Verzögerung der Konferenz durch
Vorschlag zweier neuer Orte. Salvius’ Drängen auf die Abreise La Thuilleries. Hoffnung der
Schweden auf Erfolg der Unternehmungen Rákóczys. Im Gegensatz zu Oxenstierna keine Ein-
wände Salvius’ gegen den Austausch der Vollmachten in Münster.
Oxenstierna will mich erst heute nachmittag empfangen. Gestern berichtete ich Salvius
über nr. 70: Er ist mit der Verzögerungstaktik Oxenstiernas nicht einverstanden,
der weiterhin auf der ersten Visite besteht und Ihnen durch Krusbiörn zwei weitere
Verhandlungsorte vorschlagen will
weisen . Je ne manqueray point de vous rendre compte dès que j’auray parlé
audit Baron Oxenstern de ce que j’auray fait avec luy.
Cependant ledit Sieur Salvius et moy avons fort parlé des affaires de Danne-
marc et en son particulier m’a tesmoigné qu’il sera à propos que Monsieur
de La Thuillerie s’advance au plustost que faire ce pourra, car il prévoit,
quoyque Monsieur Tortenson persiste dans l’intention de reprendre la route
des pais héréditaires, que si néantmoins l’Empereur envoye du secours au
Roy de Dannemarc comme on le tient pour certain, que ledit Tortenson
sera retenu en la Basse Saxe, si par un prompt accommodement il ne luy
est donné occasion de suivre son premier dessein. Il est bien vray que les
Suédois font grand fondement sur la diversion de Rakoci. Mais comme ce
Prince s’est tousjours assuré qu’on luy joindroit trois mil hommes de pied
et qu’il pouroit à faute de ce faire prendre occasion s’il trouvoit son compte
de s’accommoder avec l’Empereur, les Suédois se trouvent empeschéz et je
les voy disposéz de céder audit Rakoci les places qu’ils ont en Moravie, d’où
ledit Prince pouroit tirer à peu prèz lesdits trois mil hommes. Du surplus,
Messeigneurs, je n’ay point manqué de faire sentir à Monsieur Salvius ce
qu’il vous a pleu m’escrire sur la communication des plains pouvoirs
espagnols et impériaux desquels les copies que vous mandiez m’envoyer ne
se sont point trouvéz dans le paquet. Ledit Sieur Salvius m’a tesmoigné estre
fort satisfaict de ce procédé et dit qu’en son particulier il n’a point esté en
peine que vous deussiez autrement en user, mais que le Baron Oxenstern
avoit des humeurs quelquefois qui luy faisoient prendre des ombrages hors
de saison. C’est, Messeigneurs, pour le présent tout ce qui mérite de vous
estre mandé.