Acta Pacis Westphalicae II B 6 : Die französischen Korrespondenzen, Band 6: 1647 / Michael Rohrschneider unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter MIthilfe von Rita Bohlen
73. Brienne an Servien und La Thuillerie Amiens 1647 Juli 27
Amiens 1647 Juli 27
Ausfertigung: AE , CP Holl. 42 fol. 112–114’ = Druckvorlage. Kopie: Ass.Nat. 273 fol.
411–411’.
Entwicklung der politischen und militärischen Lage zuungunsten des Kaisers und Spaniens;
Beziehungen des Kaisers zu Kurbayern und den übrigen Reichsständen. Militaria. Zur Ab-
reise Trauttmansdorffs aus Münster. Rückkehr Serviens und der niederländischen Gesandten
zum Kongreß; Auswirkungen auf die Verständigungsbereitschaft der Spanier. Aufstand in
Neapel: Verweis auf die Beilage. Hofnachrichten. Empfangsbestätigung.
J’ay prezque regret de vous avoir mandé par un extraordinaire dépesché
par l’ambassadeur de Portugal les nouvelles que nous avions eues de
Munster
Der genaue Bezug ist unklar. In BME, F10 p. 125–128, findet sich die spätere Kopie eines
Schreibens Briennes (Brienne an [Servien und La Thuillerie], Amiens 1647 Juli 24; Eingang
laut Vermerk, p. 125: Den Haag 1647 Juli 30), der mittels eines Kuriers des port. Botschaf-
ters Niza übersandt wurde, jedoch keine Nachrichten aus Münster enthält.
que j’ay à vous escrire, et qui donneront aux Espagnolz un surcroist de
douleur, puisque l’Empereur se trouvant desnué du secours qu’il avoit
espéré |:et ayant offensé Bavières, il a plus de subjet que jamais de crain-
dre et l’union de cet électeur à cette couronne et de plusieurs princes de
l’Empire:|, lesquelz ne peuvent plus ignorer que l’Empereur prétend sur
eux l’auctorité de monarque, et qu’il passe pour crime à son esgard si l’un
d’eux contracte alliance avec les estrangers, bien que les antiennes consti-
tutions de l’Empire leur en laisse〈nt〉 la liberté, et que c’est une des con-
ditions accordées à Munster. Ce qu’on peult dire c’est que l’Empereur a
fait paroistre sa mauvaise volonté et que Bavières s’en est guarenty, et
qu’en ce mesme tempz les Impériaux ayants appris la perte de La Bassée,
et que l’armée veymarienne touchée d’un véritable repentir du peu de dé-
sobéissance qu’elle avoit rendue, marche en de〈çà〉 pour laver leur faute
dans leur sang, et nous ne sçaurions tarder d’apprendre qu’elle est dans le
Luxembourg, où nous avons la liberté de la retenir puisque celle de Suède
asseurée que celle de Bavières n’agira point contre elle, est suffisante pour
en veue de l’ennemy emporter Egra qu’elle presse, et qu’elle tient aux
derniers aboys, au secours de laquelle celle de l’Empereur s’estoit déclarée
de voulloir aller lorsqu’ilz se tenoient asseurez d’estre fortiffiez de la
meilleure partie de celle de Bavières, et que les Suédois pouvoient avoir
jalousie de ce qui estoit resté soubz l’auctorité de cet électeur.
Trauttmansdorff wird seine Abreise aus Münster bereuen, Servien nach
Abschluß der Garantieverhandlungen zum Kongreß zurückkehren und
La Thuillerie in Den Haag bleiben. On est persuadé de deçà que sur les
instances qui auront esté faictes à Messieurs les Estatz de renvoyer leurs
plénipotentiaires qu’ilz les auront licentiez, et qu’arrivant au lieu de l’ as-
semblée , presseront les Espagnolz de conclurre promptement et si
ceux-cy avoient voulu |:oublier quelque chose de celles concertées entre
eux et les plénipotentiaires de France par leur entremise, ilz leur en feroient
non seulement honte mais les presseront d’y revenir, et leur foy engagée à
cela:| ne peult souffrir qu’ilz y prennent aucun tempéra〈ment〉 et qu’ilz
ne fassent entendre aux Espagnolz que s’ilz veul〈ent〉 jouir du repos, il
fault de bonne foy accomplir ce qui a esté convenu. Pour les y persuader
ilz ne manqueront pas de solides raisons et comme nous rentrons en noz
prospérités accoustumées, et que nostre armée se fortiffi〈e〉 autant que
celle de l’ennemi dépérit, la crainte qu’ilz auront de resentir dans l’arrière
saison un coup de la fortune, les fera se déclarer, et ilz auront peine de
cacher leur inquiétude, qui ne sçauroit estre légère puisque deux de leurs
royaumes sont soublevez.
Ich verweise auf die Beilage und überlasse es Ihnen zu urteilen ce que telz
mouvemens peuvent produire, et s’il n’y a pas lieu de soubçonner mesme
de croire que ceux qui en paroissent les autheurs exécutent ce que de plus
sages et qualiffiez qu’eux ont prémédité et plus il paroist de retenue et de
respect envers le nom du roy de Castille, plus ce me semble son auctorité
est mesprisée.
Keine Weiterreise des Hofes nach Calais. – Ich bestätige den Empfang
Ihrer Briefe vom 16. Juli .