Acta Pacis Westphalicae II B 4 : Die französischen Korrespondenzen, Band 4: 1646 / Clivia Kelch-Rade und Anuschka Tischer unter Benutzung der Vroarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Michael Rohrschneider
86. [Brienne] an Longueville, d’Avaux und Servien Fontainebleau 1646 Juli 27
Fontainebleau 1646 Juli 27
Kopie: Ass. Nat. 275 fol. 560–565 = Druckvorlage. Druck: Nég. secr. III S. 314–317.
Zufriedenheit des Hofes mit den Bevollmächtigten, insbesondere mit den Berichten in nr. 71.
Offenhalten der Katalonienfrage. Zum Angebot eines Tausches der Franche-Comté gegen Kata-
lonien. Vorteile der Einnahme Courtrais ohne fremde Hilfe. Karl von Lothringen. Hoffnung auf
Mäßigung der schwedischen Forderungen sowie auf Kompromißbereitschaft Kurbrandenburgs.
Französische Entschuldigung für die Verzögerung der Truppenvereinigung mit Schweden. Verär-
gerung über kaiserlich-bayrische Truppenvereinigung. Zusammentreffen La Gardies mit Ulfeldt
unwahrscheinlich; protokollarische Probleme. Anspruch des französischen Königs auf Titulierung
als Majestät durch den Kaiser. Auslagenerstattung. Militärisches. Verhalten des Herzogs von
Parma. Sieg der Osmanen über Venedig; erfolgloses französisches Vermittlungsangebot. Gerücht
über eine italienische Liga. Aufdringlichkeit des portugiesischen Residenten. Schreiben König Phi-
lipps an Königin Anna.
PS: Spanische Heiratsprojekte. Militärische Nachrichten. Schreiben der Schweizer Kantone.
Sy le tesmoignage véritable que je puis vous rendre de la satisfaction que vos
services donnent à Sa Majesté, vous peuvent[!] rendre agréables les peynes
que vous supportez, j’auserois dire que vous n’en sentez plus, et que vos
soings et vostre bonne conduitte méritent les louanges qui vous sont don-
nées.
Vostre mémoire du 16 a donné subjet à Sa Majesté de s’en explicquer; il pro-
duira encor une autre fin qui est très importante, non seulement d’user de
grand secret envers les ambassadeurs des princes qui sont en cette court, mes-
mes de leur imprimer que pour obliger la France à se priver des avantages que
la durée de la guerre luy fait concevoir, il fault luy faire des offres non seulle-
ment raisonnables, mais proportionnées à l’estat présent des affaires.
Celles de Catalogne qui de soy sont espineuses le deviennent tousjours de
plus en plus par la nécessité qu’on nous veult imposer de nous déclarer de ce
que nous sommes résolus d’en faire. Vous avez esvité avec une merveilleuse
addresse de vous en ouvrir aux ambassadeurs de Messieurs les Estats, et leur
avez rompu en visière leur reprochant sans le dire qu’ils avoyent accordé une
trefve de trente ans avec l’ennemy sans avoir attendu que vous eussiez ajusté
les différends des couronnes. Leur désaveu du temps est une conviction du
traitté. Comm’ils se sont sy facilement laissez gagner, on crainderoit que sy
les Espagnols tenoyent pour assuré que nous voulussions régler la trefve de
Catalogne à la durée de la leur, qu’ils peussent la consentir de sy peu de temps
sur l’assurance de leur estre renouvellée, que les Catalans n’en tireroyent nul
soulagement, et c’est la raison qui a obligé Sa Majesté de désirer que vous ne
vous engagiez pas sy déterminément que la durée de la leur ne soit réglée et
publicque. Il eust esté malaisé, je diray mesme impossible, d’aporter un plus
souverain remède contre le mal de jalousie dont ils bruslent, et pour leur faire
comprendre que les establissements du costé de l’Espagne nous touchent plus
sensiblement que ceux qu’on peut prendre dans les Pays-Bas, que de leur pro-
poser qu’on seroit disposé d’eschanger des places de Flandres contre celles
que le roy catholique possedde encores dans ce principat et dont ils demeu-
rent les juges, crainte que les Espagnols s’oubliassent de le mander, il a esté
jugé nécessaire de faire sçavoir à la députation
Marti und Ardena (s. [nr. 2 Anm. 4] und [nr. 41 Anm. 5] ).
lonne, ce que vous aviez avancé, et avec beaucoup de raison on se doit pro-
mettre qu’ils en restèrent très satisfaits.
Le moyen que vous avez proposé pour faire que le roy d’Espagne n’apréhen-
de point de veoir la guerre portée dans le cœur de ses Estats est délicat, qu’il
s’y accommode, ny vous ny nous l’avons cru, et sans doubte nostre pensée
s’est unie que vous avez escouté l’ouverture qui vous a esté faite d’eschanger
la Comté contre quelques autres Estats, que ceux qui s’avançoyent avoyent
pensée que ce seroit pour la Catalogne, c’est ce qui nous a frappez lisant vos-
tre dépesche, et qui nous a fait louer la manière avec laquelle vous avez receu
cett’ouverture, affin qu’on estimast moings la chose, vous en avez diminué la
valeur, mais non de sorte qu’on ayt pu juger que vous la rejettiez entièrement.
Comme lesdits députez n’ont point approffondi ny les affaires des Pays-Bas,
de l’Italie ny du Portugal, il n’y a rien à en dire; les unes nous regardent et les
autres entiers [!] auquel nous souhaittons bonne fortune par un effet de charité
et par un de justice et de la grandeur de cette monarchie que nous l’ayons en
tous les autres lieux.
Il a paru, comme vous l’avez adroitement avancé à la prise de Courtray, que
les armes de France de leur propre poids se font respecter, et qu’elles sont
assez heureuses pour remporter des avantages qui doivent imprimer de la
crainte aux ennemis, que s’il arrivoit que ce feust un subjet de soubzlèvement
aux autres provinces qui reconoissent encore la puissance d’Espagne, qui peu-
vent demander à Messieurs les Estats que l’exécution du traitté qui règle et
partage ce qu’on veult conquérir sur l’ennemy. Je me suis estonné que lesdits
députez n’ayent rien répliqué sur l’ouverture que vous leur avez faitte d’esta-
blir le duc Charles entr’eux et nous, et qu’ils n’ayent pressé qu’on dessignât ce
qu’il devroit avoir, puisque la constitution des choses semble porter que son
Estat seroit formé plus à leurs despens qu’aux nostres.
Avec autant d’adresse que de force vous avez combatu les prétentions des
Suédois qui font veoir que leurs intérêts les touchent de plus près que ceux
des princes protestans, mais c’est beaucoup qu’ils soient raisonables et en ce
point et en celuy du Palatin. L’un devoit faire appréhender de la difficulté au
traitté général, et l’autre mesme, quoyque moins important, estoit pour retar-
der la conclusion. S’ils sont capables de modération, et de suivre l’exemple
que nous leur donnons, ils ne lairront point de semence d’une nouvelle
guerre. Il pourroit arriver que l’eslecteur de Brandebourg renonceroit à l’une
des Poméranies pour conserver l’autre, et peut-estre à touttes les deux, sy on
l’investissoit des archeveschés et éveschés qu’on offre aux autres. En ce cas il
auroit bien autant gagné que perdu, car sy bien ce qui luy seroit délaissé ne
luy feust pas sy commode que ce dont il seroit privé pour estre moings atta-
ché au corps de son Estat, ils approcheroient de sorte ceux qu’il a dans la
Westphalie qu’il se renderoit le maistre du cercle.
J’ay escrit à monsieur d’Avaugour en conformité de ce que vous avez parlé au
baron Oxenstern pour excuser le retardement de la jonction du mareschal de
Thurenne, et s’il avoit passé le Rhin, ainsy que vous le mandez et qu’il m’est
aussy escrit de Collogne, les Suédois seroyent destrompez de tous les soub-
çons qu’ils ont pris.
Bavières ne se sçauroit excuser d’avoir joint ses forces aux Impériaux. Sans les
siennes ils ne pouvoyent attacquer les Suédois ny ceux-cy les Impériaux sans
les nostres, et on eust fait une espèce de surséance en leur ostant à tous deux
les moyens de se faire la guerre, mais ledit duc n’a sceu s’empescher de se
laisser emporter à son zèle dans le temps que nous modérions le nostre et à
son seul respect; on luy fera conoistre que cela n’a pas plu. Désormais il doit
cesser de hayr les Suédois, ils ont acquiescé à ce qui le regarde, et bien que ce
soit à la France, à qui il en a l’obligation, il est néantmoins tenu à quelque
gratitude de la facilité qu’ils y ont apportée. Vous en aurez fait part à ses
députez, sy vous avez jugé qu’il fût expédient, et je croy qu’on s’abstiendra
d’en rien mander à Monsieur le Nonce, auquel on est résolu de se laisser
entendre qu’on n’est pas fort satisfait de son proceddé.
Les conseils que vous donnez du traittement qui doit estre fait au conte de La
Garde sera[!] suivy. Desjà on dispose les choses pour cela, et j’espère que nous
aurons assez de fortune que le grand maistre de Dannemark tardra en Hol-
lande, où il a charge de négotier quelque affaire, et qu’il n’arivera en cette
court qu’après que l’autre en sera party; mais soit pour le respect de la reyne
de Suède et aussy pour son mérite particulier, on le traittera de sorte qu’il
n’aura nul subjet de se plaindre.
Je prévoy un fascheux rencontre audit de La Garde que j’essayeray de faire
surmonter par monsieur Chanut, puisque la prétention de la main le pourroit
priver de veoir Monsieur le Cardinal, car il ne peut ny n’auseroit s’accommo-
der à la donner, et l’autre a tant d’exemples qui le doivent convier de ne la pas
prétendre, qu’il peut, ce me semble, s’y accommoder; le roy d’Angleterre qui
est de mesme profession a jugé la thèse imitant ce qui avoit esté commencé
par le feu roy son père .
Je ne doubte point que l’Empereur ne justiffie qu’il a esté traitté de Majesté de
tous les roys, mais il ne sçauroit la refuser au Roy, puisqu’il la donne à l’Es-
pagne, et la raison de leur paranté n’est point à considérer. Sy vostre dépesche
m’eust trouvé à Paris, j’aurois esté prier madame de Puysieux de faire recher-
cher dans le cabinet de monsieur son mary
Charlotte d’Étampes-Valençay (gest. 1675) war seit 1615 die zweite Ehefrau von Pierre Bru-
lart, marquis de Sillery, vicomte de Puisieux (1583–1640), der 1617–1624 das Amt des secré-
taire d’État aux affaires étrangères und zeitweilig das des secrétaire d’État à la guerre inne-
hatte. 1624 fiel er gemeinsam mit seinem Vater, dem Kanzler Nicolas Brulart, marquis de
Sillery (1544–1624) in Ungnade ( BU XXXIV S. 520; Chéruel, Dictionnaire II S. 796;
DBF VII Sp. 495f.; NBG XLI S. 186f.).
dolphe , Mathias et Ferdinand ont escrittes aux roys Henry le Grand et
Louis le Juste , et je m’assure que nous y aurions trouvé ce que nous désirons
qui sans cela sommes en droit par ce que j’ay cy-dessus avancé, et que les
impératrices ont tousjours traitté de Majesté la Reyne, mesmes la belle-mère
de l’Empereur
Ehg.in Margarete von Österreich (1584–1611) war die Mutter der Infantin Maria Anna
(s. [nr. 9 Anm. 1] ), die Ks. Ferdinand III. 1631 geheiratet hatte ( Stammtafeln I T. 18).
ratrice sa sœur.
Je vous ay desjà mandé qu’il avoit esté pourveu au remplacement de douze
miles dalers, et qu’il seroit donné ordre de remettre aussy les huit miles que
vous avez envoyés à monsieur de Trassy.
Die Vereinigung der neu ausgehobenen Truppen mit der schwedischen Armee ist
unumgänglich.
L’ordinaire arrivé le 25 e et qui estoit chargé de vos dépesches du 16 e ne m’a
point apporté de lettres de monsieur de La Thuillerie. Cela fait juger qu’il
s’est avancé avec monsieur le prince d’Orange, et qu’il a suivy l’armée. S’il se
feust trouvé à La Haye, il auroit eu la peine de demander le passage de Vésel
pour monsieur de Thurenne. Il appréhendoit qu’il y auroit de la difficulté,
comme sy de droit et par la force des traittez il ne nous estoit pas acquis, et il
se fondoit sur ce que s’en estant explicqué on luy avoit respondu qu’il falloit
attendre à résoudre la question qu’il en fist la demande sur les ordres précis
dudit sieur maréschal. Je me suis imaginé (lisant vos lettres du 16. et celles
de Collogne du *** qui se rapportent) que l’armée a passé, qu’il pouroit estre
qu’on le souffroit prendre sans le vouloir accorder pour n’enfraindre pas la
neutralité que les Estatz conservent avec l’Empereur. On pourroit dire qu’il
importe de peu de la sorte dont on veoyt les choses, pourveu qu’on s’en pre-
valle, mais en ce fait il seroit rude de se taire, car comme vous le sçavez ils
sont tenus de rompre avec l’Empereur.
Pour vostre divertissement je veux bien vous mander que le duc de Parme qui
estoit encores à Venise le 14. du courant s’y fait conoistre, parce qu’il est plain
de belles pensées et d’une grandeur toutte extraordinaire; enfin il donne les
Estats, blasme ou loue la conduitte des autres avec une liberté qui luy est
toutte particulière. On a résolu pour le priver du contentement qu’il rece-
vroit, sy on s’en plaignoit, de ne luy faire point de semblant qu’on eust co-
noissance de son proceddé, mais que l’ambassadeur déclareroit publicque-
ment combien peu on considère ce qui vient de luy.
Je me réserve devant que de finir de vous faire part de ce qui se passera entre
l’ambassadeur de la Républicque et moy que j’attends en vous escrivant; peut-
estre n’est-ce que pour me donner part de la prise de Novigrade
sur eux par le Turcq, duquel l’armée navalle, selon les avis apportés de Cons-
tantinople, n’a pas eu trop bon rencontre ayant voulu sortir des chasteaux où
celle de la Républicque l’attendoit. Les dépesches qui portent cet avis en don-
nent de l’indignation de Sa Hautesse contre la France, et toutesfois sur ce qui
luy a esté remontré qu’elle désiroit s’entremettre de la paix et faire cesser la
guerre qu’ell’a déclarée aux Vénitiens, il s’est soubmis d’en entendre les
conditions, mais à sa mode, c’est-à-dire en les proposant. Elles se reduisent à
deux choses, d’avoir la Candie et qu’on le rembourse des frais de la guerre.
Leur baile qui les a trouvées exorbitantes ne laisse d’estre constant que l’on
soit entré en conférence, mais il n’est pas possible de les continuer, soit parce
qu’il s’est fait entendre qu’il n’y a rien à faire qu’en recevant la loy qu’il veult
imposer, que pour estre très animé contre la France. Le subjet de sa rage c’est
que les Maltois ont pris le gallion
de chevaliers et soldats françois, et il luy a eschappé de dire qu’il peut et
se veut accommoder avec les Espagnols qui le recherchent tous les jours.
Comm’il a esté conseillé par les ministres de dissimuler la hayne qu’il nous
porte, nous le sommes aussy de l’ignorer, et y ayant lieu de craindre que sa
cholère feust dommageable à la France, l’on cherche des moyens pour l’ap-
paiser. On croyt que les sultanes seront préparées à le ramener et du temps on
se promet divers remèdes.
De Venise il m’avoit esté mandé que l’un des principaux sénateurs s’est em-
porté de dire que le Pape les faisoit rechercher de choses estranges et extrava-
gantes; qu’on soubçonnoit que c’estoit d’entrer dans la ligue, dont on fait tant
de bruit, ou de quelqu’accommodement peu mesuré avec cette couronne, ce
qu’on affectoit de croire plustost qu’autre chose, mais je fais un jugement
contraire depuis avoir veu ledit ambassadeur, lequel ne m’a parlé que du mau-
vais estat où la Républicque et l’Italie alloyent estre réduittes par les postes
qui seroyent certainement occuppés par l’ennemy commun, et que pour ré-
presenter la necessité publicque il luy avoit esté dépesché un courier extra-
ordinaire.
Le résident de Portugal m’a fait veoir une lettre des plénipotentiaires de son
maistre, qui sont à Munster, qui se louent des soings que vous avez eus de
parler des sauf-conduits qu’ils demandent, dont ils espèrent enfin d’avoir
contentement comme de la liberté du prince Dom Edouard, que sy bien il est
détenu pour des raisons d’Estat, la paix sera la fin de ses misères, je voudrois
que ce feust celle de ses importunitez.
Je ne fermeray pas cette lettre que par un appostil, je ne vous donne part de ce
que contiendra une lettre escritte de la main propre du roy catholicque à la
Reyne. Il arrive un courier dépesché de sa part le 16. du courant de Saragosse,
qui en est chargé et de plusieurs autres dépesches tant à Bruxelles, Munster
qu’à la cour de l’Empereur; son ordre est de ne la donner qu’en main propre
et de tirer une certiffication de la luy avoir rendue. Sy c’est mistère, nous le
sçaurons dans quelques heures et vous en recevant celle-cy …
PS: Le courier dont cy-dessus il est fait mention ayant esté présenté à la
Reyne, il luy a remis la lettre du roy son frère, dont la fin n’est autre que de
luy donner part de la résolution qu’il a prise de marier le prince son fils avec
sa nièpce fille de l’Empereur
Zur geplanten Heirat zwischen Balthasar Karl und Maria Anna s. [nr. 45 Anm. 6] .
longuement sur les Estats; s’il a voulu insinuer que c’estoit un moyen pour
marier avec le Roy l’Infante
Maria Theresia (1638–1683) war die älteste Tochter Kg. Philipps IV. von Spanien. Nach dem
Tod des Infanten Balthasar Karl (s. [nr. 45 Anm. 5] ) im Oktober 1646 war sie damit Thronfol-
gerin bis zur Geburt des Infanten Philipp Prosper 1657 (s. [nr. 252 Anm. 3] ). In der Folge des
Pyrenäenfriedens von 1659 heiratete Maria Theresia 1660 Kg. Ludwig XIV. ( Stammtafeln
II T. 49).
Vereinigung französischer Truppen mit denen des Prinzen von Oranien. Nach-
richten von der Flotte. Erfolge in Italien.
Revoyant mes papiers affin de considérer sy je n’ay rien oublié à vous escrire,
j’ay trouvé soubs ma main une lettre des Cantons à Sa Majesté; je vous l’en-
voye affin qu’il vous plaise y avoir les considérations qu’il conviendra. C’est
pour estre compris au traitté comme alliez, et qu’il y soit fait mention de leurs
privilèges et de l’exemption de la jurisdiction de la chambre de Spire
Der Eidgenossenschaft hatte Ks. Maximilian I. 1499 den Ausschluß von der Reichsreform zu-
gestanden, so daß sie nicht der Rechtsprechung des RKG unterworfen war. Umstritten war,
inwieweit diese Exemtion auch für Mitglieder galt, die erst nach 1499 der Eidgenossenschaft
beigetreten waren: Gegen die Stadt Basel, Mitglied seit 1501, liefen seit 1627 verschiedene
Verfahren beim RKG in Speyer. Die Kantone bemühten sich um deren Einstellung und die
Anerkennung der Exemtion für die ganze Eidgenossenschaft ( Gallati S. 141–147; Viehl
S. 3f. und S. 11–49); zum Schreiben der Kantone (= Beilage 1) s. Gallati S. 155; Viehl
S. 25, 28.
ils disent qu’ils ont titre sans estre parties du traitté. Ce n’est pas une chose
sans difficulté, mais il est assuré qu’il importe à Sa Majesté de les obliger en de
pareilles rencontres, et sy l’Alsace, le Suntgou et Brisac nous demeurent par la
paix, leur alliance et leur amitié nous sera [!] tousjours de plus en plus consi-
dérable; il est vray aussy que nous leur serons très utiles, mais c’est ainsy que
les bonnes alliances s’entretiennent par la nécessité réciprocque de les con-
server.
2 Nr. 87.
4 Ass. Nat. 275 fol. 568–568’: frz. Protokoll einer Deklaration Oxenstiernas an die kaiser-
lichen Gesandten in Osnabrück , 1646 Juli 2. Druck: Nég. secr. III S. 319; Siri VII
S. 1363f. (it. ÜS).