Acta Pacis Westphalicae II B 4 : Die französischen Korrespondenzen, Band 4: 1646 / Clivia Kelch-Rade und Anuschka Tischer unter Benutzung der Vroarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Michael Rohrschneider
Comme |:je vous ay pressé cy-devant de ne perdre point de temps de
conclurre, je change à présent de ton:| pour les raisons que vous verrés dans
le mémoire du Roy , |:et vous estes prié de prolonger quelques sepmaines:|
en sorte que |:l’on puisse asseurer à la France les progrès que ses armes pour-
ront faire le reste de cette campagne:|.
Die Einnahme Dünkirchens war trotz des Verhaltens der Generalstaaten zu kei-
nem Zeitpunkt gefährdet.
|:Son Eminence n’a jamais eu la pensée que vous ont dict monsieur de Lon-
gueville et monsieur d’Avaux sur l’affaire du duc Charles qu’elle voulloit s’en
descharger sur vous autres messieurs par la crainte de se commettre icy à Son
Altesse Royale. C’est un raisonnement qu’ilz ont pu faire entre eux, mais:|
auquel on n’a donné d’icy aucune occasion, et vous avez raison de croire que
|:vous en auriez esté informé aussytost qu’eux:|.
Quoyqu’il se voye bien que |:la maison Oxenstiern est en décadence et que:|
elle paroistra tous les jours davantage plus nous irons en avant, Son Eminence
croid qu’il ne sera que bien que vous essayés soubz main adroictement de
|:conserver la bonne intelligence avec le baron Oxenstiern dont son humeur
se treuvera capable, luy parlant tousjours de la grande estime que l’on faict icy
de monsieur son père:|. Nous aurons |:ainsy deux cordes à nostre arc, car
Son Eminence a gaigné tout à faict le comte Magnus et a estably grande ami-
tié avec luy:|.
Je fus voir avant-hyer |:ledit comte:| et luy fis vos complimens qu’il reçut en
la manière du monde la plus obligeante. Tout ce que vous me mandez |:des
diligences que monsieur d’Avaux faict près de luy:| est très vray, |:Rorté,
Marigni et d’Erbigni que vous ne me nommez pas n’en bougent:|.
Privata.