Acta Pacis Westphalicae I 1 : Instruktionen, Band 1: Frankreich - Schweden - Kaiser / Fritz Dickmann, Kriemhild Goronzy, Emil Schieche, Hans Wagner und Ernst Manfred Wermter
DIE FRANZÖSISCHEN INSTRUKTIONEN (1636–1643) BEARBEITET VON FRITZ DICKMANN UND KRIEMHILD GORONZY : 1 Ludwig XIII. an Richelieu über die Gründe zum Kriegseintritt Chantilly 1634 August 4
Ludwig XIII. an Richelieu über die Gründe zum Kriegseintritt
Chantilly 1634 August 4
Auf das Schreiben Ludwigs XIII. über die Kriegsgründe weist die Zusatzinstruk-
tion zur Hauptinstruktion im Schlußsatz hin: es sei ihr ein Memoire beigefügt, das
die königlichen Intentionen sur le sujet de la guerre enthalte, lors qu’il fut
question de se résoudre à la faire
Vgl. die Zusatzinstruktion, Nr. 11 S. 150ff., für die zitierte Stelle S. [158, 19–20] .
bekannt. Aber im Aktenzusammenhang von zwei Handschriften der Haupt-
instruktion und der Zusatzinstruktion, mit dem Textstand von Anfang 1642, sind
Kopien überliefert. Diese Verbindung und die zitierte Stelle lassen Richelieus
Absicht erkennen, den französischen Bevollmächtigten das königliche Schreiben von
1634 abschriftlich mitzugeben. Daß dieser Plan im September 1643 von Mazarin
tatsächlich ausgeführt worden sei, ist zwar nicht direkt nachweisbar, weil auch die
Zusatzinstruktion nur in Handschriften der Richelieuzeit und nicht bei den Aus-
fertigungen der Hauptinstruktion überliefert ist; doch wird sie in diesen Ausfertigun-
gen als Anhang erwähnt
Vgl. Vorbemerkung zu Nr. 11 S. [150, 15–151, 2] , bzw. in der Hauptinstruktion, Nr. 5
S. 58ff., die Stelle S. [117, 27–28] .
satzinstruktion gelten.
B3: BN, Mss., F. fr. 5202 fol. 109–113.
Kopie von der Hand Cherrés; Teil des Dossiers, der den Aktenband
ausmacht und dessen Kernstück die von uns als B3 bezeichnete Handschrift
der Hauptinstruktion, 1643 IX 30, ist
Vgl. Vorbemerkung zu Nr. 5, Abschnitt B3 S. [31, 14–32, 10] ; vgl. zur Datierung des
Dossiers B3: vor Juli 1642, Einleitung S. [10, 10–15] .
Abdruck zugrunde.
B4: AE , Corresp. pol. Allem. 23 fol. 338’–340’.
Kopie von unbekannter Hand; Teil eines Dossiers am Schluß des Akten-
bandes, dessen Kernstück die von uns als B4 bezeichnete Handschrift der
Hauptinstruktion, 1643 IX 30, ist
Vgl. Vorbemerkung zu Nr. 5, Abschnitt B4 S. [32, 11–27] .
ab. Lemmata wie in B3.
Lettre du Roy à Son Eminence
sur le sujet de l’ouverture de la guerre
Mon Cousin,
m’ayant fait connoistre que vous désiries que je vous envoyasse les
raisons que je vous dis l’autre jour de bouche pour nous porter à la rupture
contre Espagne, je les ay escrites de ma main, Ame qui vive ne les a veues,
et vous les envoie dans ce pacquet. Excusez, si elles ne sont en bons termes,
n’ayant jamais estudié en éloquence que dans l’armée et parmy les soldatz.
Je ne la feray plus longue que pour vous asseurer de mon affection qui
durera pour vous jusques à la mort, et continueray mes prières envers le
bon Dieu, afin qu’il vous tienne tousjours en Sa S te Garde.
A Chantilly ce 4. e aoust 1634
Louis
Raisons pour faire la guerre
Motive und Anlaß dieser Aufzeichnung des Königs sind ungeklärt. Einen Anhaltspunkt geben
vielleicht die von M. Avenel VII S. 726ff. mitgeteilten Stellen aus einem Memoire Richelieus
vom 23. Juli 1634 über eine mit den Vereinigten Niederlanden zu schließende Offensivallianz,
die Frankreich zum Kriegseintritt verpflichten würde. Avenel notiert in diesem Zusammen-
hang ( VII S. 728) auch eine leider undatierte und von ihm auf »einige Wochen früher« angesetzte
Aufzeichnung Richelieus, in der es heißt: Revenant à l’opinion du Roy qui non seule-
ment me dist, il y a quelques jours, à l’occasion des difficultés que je faisois d’adhérer
aux pensées qu’il avoit sur le sujet de la guerre, que je serois contrainct d’y revenir
(mais qui a voulu depuis m’envoyer son advis très judicieux par escrit), j’estime qu’il
vaut mieux s’y résoudre … Stünde nicht die Datierung Avenels im Wege, für die er ja
Gründe gehabt haben muß, so würde man ohne weiteres den advis très judicieux des Königs mit
dieser Aufzeichnung vom 4. August 1634 identifizieren, so genau paßt sie in den Zusammenhang.
Will man nicht eine Fehldatierung Avenels annehmen, so bleibt nur die Erklärung, daß der
König sich zweimal innerhalb weniger Wochen schriftlich über seine Gründe für den Kriegseintritt
geäußert habe, was nicht sehr wahrscheinlich ist. Jedenfalls wirft die Aufzeichnung vom August
1634 ein helles Licht auf das Ringen zwischen König und Minister um die schwere Entscheidung
über Krieg und Frieden. – Ob Richelieus Widerspruch echt oder nur zum Schein erhoben war –
um sich der Entscheidung des Königs schriftlich zu versichern und vor der Mit- und Nachwelt
gerechtfertigt zu sein –, ist hier nicht zu erörtern.
1
On ne doit point douter que le dessein des Espagnolz ne soit d’attaquer
la France toutesfois et quantes qu’ilz le pourront, soit ouvertement, soit en
baillant des troupes et de l’argent à la Reyne, ma mère, et à mon frère, ou
à quelques malcontents du Royaume
Die Mutter des Königs, Maria Medici, sein Bruder Gaston und zahlreiche Mitglieder des
hoben Adels hatten mehrfach Unruhen und Verschwörungen angezettelt, um Richelieu zu stürzen.
Seit der Hinrichtung des Herzogs von Montmorency (1632) herrschte Ruhe; Maria Medici
und Gaston waren ins Ausland geflüchtet (vgl. die Texte S. 51f. und S. 133ff.).
veoy pas présentement). Nous voyons encor par les dépesches prises à
Calais la continuation de leur mauvaise volonté contre cet Estat, et par le
Traité qu’ilz veulent faire avec Angleterre contre nous
j’aymerois mieux les attaquer présentement que d’attendre qu’ilz nous
attaquent.
2
Secondement il ny fit jamais si beau ny ne fera, pour les raisons que
voicy. Les Peuples et Grands du Pays Bas sont très mal contents de leur
domination et portéz à la révolte .
3
Ilz n’eurent ny n’auront jamais tant d’affaires de tous costéz qu’ilz en
ont présentement.
4
Jamais ne furent si foibles ny d’hommes ny d’argent.
5
Nous ne devons point craindre de remuemens dans le Royaume,
les Huguenotz estans bas, ny de diversion en Italie, en ayant tiré depuis
deux ans toutes les troupes qu’ilz ont osté, lesquelles s’en sont toutes
allées à néant, et ne veoy pas qu’ilz puissent trouver des soldatz en ce pays
à l’avenir. Je ne veoy pas aussy qu’ilz puissent soustenir une guerre en
Italie sans le secours des Alemands, dequoy l’ Empereur n’a garde de se
desgarnir en ce temps icy, en ayant trop de besoin pour luy. Si nous conti-
nuons dans le dessein de la Valteline
Im Frieden von Cherasco (1631 April 6) hatten der Kaiser und Spanien die Zurückziehung
ihrer Truppen aus dem Veltlin zugestehen müssen (vgl. Du Mont VI 1 S. 9). Seitdem war
Frankreich bestrebt, diese wichtige Paßstraße mindestens für den Kriegsfall selbst in die Hand
zu bekommen, was dem Herzog von Rohan später nach Kriegsausbruch auch vorübergehend
gelang.
en cas qu’ilz le voulussent. Il n’y a que M r de Savoie qui aura tousjours de la
mauvaise volonté
la frontière d’Espagne, je me mocque de ce qu’ilz peuvent faire.
6
Les Hollandois sont en bonne humeur, forts en gens de guerre, et est
à craindre que, s’ilz voyent que nous ne voulions attaquer les Espagnolz
ouvertement, les trévistes
faire la Trêve, auquel cas nous ne devons douter que toutes les forces
dequoy ilz se servent contre les Hollandois nous tomberons sur nous, et par
conséquent nous ferons la guerre plus puissamment.
7
Si les Suédois et autres Princes leurs confédéréz nous voyent en rupture
avec Espagne, cela leur donnera grand courage et réunira toutes les divisions
qui sont entre eux
Gegensätze zwischen dem schwedischen Kanzler Axel Oxenstierna und den mit Schweden ver-
bündeten protestantischen Reichsständen zeigten sich zuerst im Sommer 1634 und verschärften
sich in den folgenden Wochen unter dem Eindruck militärischer Erfolge des Kaisers (Eroberung
Regensburgs am 26. Juli, Schlacht bei Nördlingen am 5./6. September).
sans rien faire, ilz croiront que nous voulons chercher accomodement, ce
qu’ilz tascheront de faire de leur costé, auquel cas toutes les troupes de l’Em-
pereur, de l’Empire, et d’Espagne nous tomberoient sur les bras.
8
Et encores que ny les Suédois ny les Holandois ne s’accomodent et que
ces affaires durent, comme il y a grande apparence, nous sommes nécessitéz
de nous tenir tousjours arméz fortement, ce qui consomme nos finances sans
rien faire et nous affoiblit d’argent. Et quand nous en aurons besoin, nous
n’en aurons plus, et en faisant la guerre, estant deschargé du secours
d’argent que nous donnons aux Hollandois et Suédois, nous agrandirons
nostre pays, et ne nous en coustera qu’un milion par an davantage.
9
Je croy que, quand nous les attaquerons fortement dans leur pays, les
Hollandois et nous, qu’ilz songeront à se deffendre, à quoy ilz seront assez
empeschéz, et leur pays sera le champ de bataille et non la France, et mon
frère
Gaston (vgl. S. [18, 42–45] ) hielt sich damals in Brüssel auf. Im Oktober 1634 kehrte er nach
Frankreich zurück und versöhnte sich mit dem König.
qu’il puisse faire aucun mal, mais il ne se peut que les gens de guerre qui
viendroient avec luy ne fissent quelque dommage au pauvre peuple, et
s’il y a moyen, il faut jetter la guerre au dehors et ne l’avoir chez soy.
10
Si je voyois que la Paix se peust faire générale dans quelque temps et
qu’il y eust quelque aparence, je ne concluerois pas comme je vas faire,
mais voyant le contraire, je conclus et suis d’avis qu’il faut faire une forte
guerre ouverte aux Espagnolz pour avoir à la fin une bonne Paix générale
et non autre.
Signé Louis
Escrit à Chantilly ce 4. me aoust 1634.