Acta Pacis Westphalicae II B 6 : Die französischen Korrespondenzen, Band 6: 1647 / Michael Rohrschneider unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter MIthilfe von Rita Bohlen
258. Mazarin an Longueville [Paris] 1647 November 15
[Paris] 1647 November 15
Kopie: AE , CP All. 103 fol. 170–172 = Druckvorlage. Konzept: AE , CP All. 86 fol.
152–152’. Teildruck: Mazarin , Lettres II, 523.
Gesundheitszustand des Königs. Militaria. Befürwortung der Wiederaufnahme von Ver-
handlungen mit den Kaiserlichen vor der Abreise Volmars nach Osnabrück. Beziehungen
zu Kurbayern. Kurbayerische Klagen über den vermeintlichen Bau einer Zitadelle in Heil-
bronn . Unterredung mit dem mantuanischen Botschafter bevorstehend.
Besorgnis über die Erkrankung des Königs; Verweis auf nr. 257. – Freude
über die militärischen Erfolge Condés in Katalonien.
Il ne se pouvoit rien faire de plus judicieux que d’obliger Volmar, comme
vous avez fait, à rentrer en traitté avec nous avant que partir pour Osna-
bruk , où il va poursuivre la négociation avec nos alliez. J’attens mainte-
nant avec grande impatience de sçavoir si vous aurez pu l’obliger avant
son départ à signer le second escrit que vous projettiez, pour confirmer
celuy du 13 e septembre
Gemeint sind die ksl.-frz. Satisfaktionsartikel vom 13. September 1646 (s. [ nr. 1 Anm. 17 ] ).
J’ay esté bien aise de voir que vous ayez aprouvé la teneur de la lettre que
j’avois dessein d’escrire à monsieur de Bavière , et que les raisons qu’elle
contient pour la fin que je me proposois, vous ayent satisfait.
Si le sieur d’Erbigny faisoit le voyage de Munich pour la seconde fois,
ensuite de ce qui a esté mandé dans un des précédens mémoires du Roy ,
et que vous jugeassiez qu’il pût s’en servir, on pourroit luy en donner une
copie.
Je me suis prévalu, à mon avis, fort utilement de la pensée que vous avez
eu[e], que l’Empereur pourroit bien désirer la continuation de la guerre
quand ce ne seroit que pour attendre la mort du duc de Bavière, pour se
rendre maistre absolu de son armée, de son pays, et de son argent, car j’ay
montré cet endroit de vostre lettre au résident de ce prince, qui est icy ,
comme si c’estoit un avis que je recevois de bon lieu d’Allemagne, et qui
m’estoit desjà confirmé de divers endroits, que c’estoit la visée de l’ Em-
pereur dans la conduite qu’il tient aujourd’huy.
Le sieur Krebs m’escrit de Lion , et l’autre député qui est icy m’a fait la
mesme plainte, que nous voulons faire bastir une citadelle à Hailbron,
ajoustant comme par conseil de la part de leur maistre que ce seroit la
résolution plus préjudiciable que la France pût faire, parce que toutes les
villes impériales et anséatiques se soulèveroient d’abord contre nous, et
comme monsieur le maréchal de Turenne, ny le gouverneur
ne m’ont jamais rien escrit de semblable, je juge qu’il faut que ce soit un
artifice de nos ennemis, pour nous mettre lesdites villes sur les bras, et les
autres princes d’Allemagne. C’est pourquoy il importe que vous autres
Messieurs preniez le soin de leur faire voir la malice.
Je dois voir un de ces jours l’ambassadeur de Mantoue , et j’en ay quelque
impatience pour sçavoir de quelle façon il me parlera des affaires qui vous
regardent, dont je feray part aussitost au sieur de La Croisette, afin qu’il
vous en rende compte.