Acta Pacis Westphalicae II B 6 : Die französischen Korrespondenzen, Band 6: 1647 / Michael Rohrschneider unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter MIthilfe von Rita Bohlen
164. Servien an La Court [Münster] 1647 September 21
[Münster] 1647 September 21
Konzept, teilweise eigenhändig: AE , CP All. 89 fol. 231–231’ = Druckvorlage.
Erkrankung La Courts. Zu den reichsständischen Beratungen über die Drei Bistümer. Bruch
des Waffenstillstands durch Kursachsen? Schwedisch-kurbayerische Beziehungen.
Aufgrund Ihrer Erkrankung, die hoffentlich nicht von Dauer sein wird,
möchte ich Sie hiermit einladen, nach Münster zu kommen.
Pour les délibérations des estatz de l’Empire, ilz peuvent les faire comme
il leur plaira quoyqu’il soit bon quand on peult d’empescher celles qui
sont mauvaises. Mais quelles qu’elles puissent estre touchant les Trois-
Eveschez, il n’en sera aultre chose que ce qui a esté résolu. C’est ce qu’il
fault déclarer nettement aux députez en leur parlant un peu sec, en leur
faisant sentir adroitement que c’est toucher la France en la partie sensible
de vouloir réveiller le〈s〉 droit〈s〉 de l’Empyre sur les Trois-Eveschez;
on y peut adjouster en passant le discours qui fust [fait] par le chancelier
Olivier
de la part de l’Empereur[;] lorsque l’affaire f〈ut〉 mise en délibération
dans le Conseil, il dit qu’il estoit d’advis de faire trancher la teste au pre-
mier François qui parleroit de cette restitution .
Les Espagnolz se vantent que le duc de Saxe
Kf. Johann Georg I. von Sachsen war infolge der mit Schweden geschlossenen Waffenstill-
stände von Kötzschenbroda vom 27. August/6. September 1645 (Text (dt.): DuMont VI.1,
325f) und Eilenburg vom 31. März/10. April 1646 (Text (dt.): Helbig , 283–288) faktisch
aus dem Krieg ausgeschieden ( Duchhardt , Kötzschenbroda; Schliesser ).
mais comme ilz se repaissent souvent de chimères, peult-estre que cette
pensée en est une. Néantmoins il n’y a point de mal 〈d’i〉nformer mes-
sieurs les Suédois de cet advis affin que de leur costé ilz songent à tenir les
alliez en devoir comme nous faisons de nostre costé ceux qui ont quelque
communiquation avec nous. Je croy que l’une des meilleurs raisons qu’on
pourroit représenter sur ce subjet à ce prince qui désire la paix, est qu’il
n’y a rien qui soit capable d’en esloigner l’Empereur comme l’espérance
qu’il pouroit avoir de ladite rupture.
Je suis bien aise que messieurs les Suédois ayent eu subjet de diminuer
l〈a〉 deff〈iance〉 qu’ilz avoient de monsieur le duc de Bavières et qu’il
ayt faict ce qu’il devoit dans un temps où il luy estoit facile de ruyner
l’armée suédoise; ce n’est pas un petit bonheur dans la conjuncture pré-
sente que cette armée soit en seurté et que ledit duc demeure ferme.