Acta Pacis Westphalicae II B 6 : Die französischen Korrespondenzen, Band 6: 1647 / Michael Rohrschneider unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter MIthilfe von Rita Bohlen
160. Brienne an Longueville, d’Avaux und Servien Fontainebleau 1647 September 20
Fontainebleau 1647 September 20
Kopien: AE , CP All. 89 fol. 150–151’ = Druckvorlage; AE , CP All. 102 fol. 143–144;
Ass.Nat. 273 fol. 464–465.
Verweis auf nr. 161. Zu den französisch-kurbayerischen Bündnisverhandlungen. Bevorste-
hende Verhandlungen mit den Gesandten der Fürstbischöfe von Bamberg und Würzburg.
Hoffnung auf positive Auswirkungen der Anerkennung der französischen Friedensbereit-
schaft durch die Mediatoren, gerade auch im Hinblick auf die Haltung der Kaiserlichen.
Schwedische Reaktion auf die Zahlung der französischen Subsidien. Innere Verhältnisse in
den Vereinigten Niederlanden. Erläuterung des Artikels 5 des französisch-niederländischen
Garantievertrags gegenüber Schweden erforderlich. Militaria. Hofnachrichten.
Bezüglich der Zufriedenheit Ihrer Majestäten mit Ihrer Verhandlungs-
führung verweise ich auf nr. 161. Je ne dois néantmoins obmettre de
vous dire que non seulement vous avés convaincu les Suédois qu’il estoit
avantageux au bon parti qu’on traitast avec Bavières, mais que vous nous
avés persuadé d’y entendre, et son député qui estoit venu en ce lieu pour
se licentier de Leurs Majestés sera merveilleusement surpris quand il nous
trouvera en la disposition qu’il a tant désirée. De la manière de recevoir ce
qui luy sera dit on pourra juger si l’électeur son maistre persiste en ses
premières pensées ou s’il s’en est retiré jugeant qu’il est en estat de donner
un tel coup aux affaires qu’il puisse ruiner celles des couronnes et relever
celles de l’Empereur, et reprendre autant de confiance avec luy qu’il en
avoit perdu lorsqu’il a consenti et recherché les mesmes couronnes d’une
suspension
Gemeint ist der Ulmer Waffenstillstand vom 14. März 1647 (s. [ nr. 7 Anm. 14 ] ).
qui le liast à la France et qui l’assurast de sa protection.
Selon les avis que vous nous avés donnés nous entrerons aussy bientost en
conférence avec les députés des évesques de Franconie. Et ceux-là parois-
sent si bien disposés qu’il y a lieu d’espérer qu’ilz se contenteront de ce que
nous leur voudrons promettre, et ilz ne craignent point de s’engager à la
continuation de la contribution vers la Suède pendant la durée de la guerre,
pourveu qu’elle leur donne le moien de faire valoir leurs biens et revenus.
Dans huit jours je vous manderay ce que nous aurons avancé et nous serons
aussy inform〈és〉 par vos despêches ce que vous aurés fait de vostre costé,
qui avez pris un grand avantage d’avoir mesnagé en sorte les Médiateurs
qu’ils sont demeurés persuadés que Leurs Majestés veulent la paix, car outre
que cella fait à la réputation, il y a lieu d’espérer que les ministres de l’ Empe-
reur en estans asseurés par les Médiateurs, auront tant de créance en vous
qu’ils vous feront comme les arbitres des différens qu’ils pourront avoir
avec la Suède. Et lors il vous sera facile de mesnager ce que vous aurés à
désirer d’esclaircissement sur les articles qui concernent nostre satisfaction.
Selon ce que je puis colliger des despêches de monsieur Chanut, la reine
de Suède aura bien eu autant de joie que ses plénipotentiaires lorsqu’elle
aura esté asseuré que le subside a esté consenti, et qu’on a envoié les let-
tres à Hambourg pour en faire le paiement, et il est asseuré que le retar-
dement avoit aliéné de nous ceux de son sénat qui affectent d’y parestre
plus attachez, mais avec ce secours elle se trouvera en estat de faire valoir
ses bonnes inclinations, et du consentement du mesme sénat elle donnera
hardiment à ses ministres qui sont en Allemagne les ordres que nous
avons à désirer, et ne pouvans pas espérer d’estre soustenus ou excusés
s’ilz y avoient contrevenu se porteront à les exécuter.
Vous voudrés bien que je vous dis qu’on craint comme vous que les dé-
putez de Messieurs les Estatz ne marcheron〈t〉 pas du pied qu’il seroit à
désirer, et qu’ilz ne rentreront pas dans le chemin de l’honneur et de la
gratitude duquel ilz sont sortis. Et la conduitte qu’ilz tiennent dans leur
république fait craindre qu’elle se divisera, et reconoistre à la louange du
prince Guillaume
Wilhelm I. (1538–1584), Gf. von Nassau, Pz. von Oranien, gen. der Schweiger; seit 1559
Statthalter in den Provinzen Holland, Westfriesland, Seeland und Utrecht, Führer der Ver-
einigten Provinzen in ihrem Unabhängigkeitskampf gegen Spanien ( BAB 283, 204–235;
510, 78–90; 735, 115–374; DBA I 1371, 44; II 1407, 405–409; Quilliet , Guillaume).
avait besoin d’un chef qui fût en telle révérence envers ceux qui la régis-
sent qu’il pust modérer leurs affections et contenir un chacun de ses mem-
bres en son devoir, mais la province de Hollande aiant depuis un long
temps essaié de se charger de l’authorité qui estoit restée au gouverneur,
a commencé le trouble qui leur portera un jour grand préjudice. Il y a
bien de l’apparence que monsieur de La Thuillerie vous aura donné une
ample information de ce qui se passe de par delà, et que vous, Monsieur ,
qui avés passé le traitté de garentie avec Messieurs les Etatz aurés aussy
pris la peine d’esclaircir les Suédois de l’explication qu’il faut donner à
l’un des articles dont la reine de Suède a tesmoigné n’estre pas satisfaite,
et monsieur de La Thuillerie m’escrit
qu’il en a mandé à monsieur Chanut
de messieurs les plénipotentiaires de Suède, leur reine soit tirée de l’ in-
quiétude qu’elle en a tesmoignée, et je prens la liberté de joindre ma prière
à celle de l’ambassadeur affin que je sois deschargé d’en escrire audit ré-
sident , et qu’il seroit bien difficile que je peusse le faire avec autant d’art
et de connoissance que vous, Monsieur, qui avés conduit cette importante
négociation à la fin qu’on avoit désirée.
Nicht nur in Flandern, sondern auch in Italien ist die militärische Lage
vorteilhaft für Frankreich. Parma und Mantua haben bereits ihre Einwil-
ligung zu Truppendurchmärschen und zur Versorgung der Armee aus ih-
ren Landen gegeben. – Nachrichten vom Hof, der sich seit Montag hier
aufhält; Krankheit Monsieurs.