Acta Pacis Westphalicae II B 5,2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 2. Teil: 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
346. d’Avaux an Mazarin Münster 1647 Juni 24

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–/ 346 /–

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d’Avaux an Mazarin


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Münster 1647 Juni 24

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Ausfertigung: AE , CP All. 84 fol. 119–121’ = Druckvorlage. Konzept, z.T. eigenhändig:
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AE , CP All. 88 fol. 413–414. Kopie: AE , CP All. 100 fol. 357–360’.

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Absicht der Spanier bei der von ihnen gewählten Formulierung des Assistenzartikels: mögli-
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che Wiederaufnahme des Krieges nach Belieben. Aufgrund ihrer hochtrabenden Pläne un-
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günstiger Zeitpunkt für französische Konzessionen. Intensive Verhandlungen mit Schweden
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und Mediatoren; Zeitgewinn durch die schwedischerseits erhobenen, von den Kaiserlichen
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zurückgewiesenen Ansprüche. Harte Verhandlungen mit Trauttmansdorff über das Verbot
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kaiserlicher Assistenz für Spanien und die Erlaubnis französischer Hilfe für Portugal. Rege-
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lung der Präzedenzfrage im Fürstenrat durch schwedisches Nachgeben; deren positive Aus-
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wirkungen für Frankreich im Falle einer Lehnsnahme des Elsaß.

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Ce fut par une heureuse prévoiance que l’on nous donna ordre, il y a
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quelque temps

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Vgl. nr. 242.
, de faire expliquer les Espagnolz sur le mot de «deffense»
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qu’ils avoient inséré à l’article concernant la faculté d’assister le Portugal

40
Vgl. Beilage 1 zu nr. 225, hier Art. 2, in der Kopie AE , CP All. 88 fol. 64’.
.
23
Nous voions aujourd’huy tout clairement qu’ils vouloient laisser cette
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ouverture pour rentrer en guerre avec la France aussytost que leurs affai-
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res y auroient esté disposées, et c’est chose estrange qu’encores à présent
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ils consentent que l’article soit couché en termes généraux et indéfinis,
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tant ils désirent d’en estre les interprètes et de faire durer par ce moien
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ou faire finir la paix selon qu’ils y trouveront leur compte.

[p. 1556] [scan. 736]


1
Ils ne sont pas revenus des grans desseins que la cessation de Messieurs les
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Estatz

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Die faktische Einstellung der Feindseligkeiten zwischen den Gst. und den Spaniern nach
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ihren am 8. Januar 1647 in Münster unterzeichneten Provisional-Art. (vgl. Beilage 1 zu
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nr. 169).
leur a inspiré, et toutes choses sont prestes chez le comte de Pen-
3
neranda pour son voiage de Spa qui est arresté à jeudy prochain

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Donnerstag, der 27. Juni 1647.
. Avec
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cella il remplit la ville de divers bruitz avantageux au roy son maistre, et
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que mesme Arras seroit assiégé. |:Une telle conjoncture ne semble guères
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propre pour se relascher:|. Si la nécessité qu’a l’Empereur d’avoir la paix,
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et l’intérest que tous les estatz de l’Empire y prennent, vient à estre se-
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condé de quelque progrès des armes du Roy en Flandre ou en Catalogne,
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|:c’est alors que l’on pourra céder quelque chose avec fruit et avec réputa-
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tion :|, et Vostre Eminence a très bien jugé qu’auparavant de pouvoir rien
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faire de bon |:pour l’anvancement de la paix, il faut que les ennemis soient
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désabusez des espérances qu’ilz ont:|.

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En attendant cette bonne nouvelle, nous travaillons tous les jours avec
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les ambassadeurs de Suède, et de fois à autre avec les Médiateurs, pour
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convenir avec les Impériaux et entre nous-mesmes sur tant de divers ar-
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ticles qui font de ce traitté un juste volume. Il paroist tousjours que
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chacun est disposé à le conclurre bientost, et nous n’en tesmoignons
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pas moins de désir que les Suédois, facilitans de nostre part |:les choses
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qu’ilz facilitent, et adhérens aux difficultez qu’ilz apportent en d’autres
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pointz. Par ce moyen, comme:| ils ont encores quelques prétentions tant
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pour eux que pour autruy dont les Impériaux ne demeurent pas d’ ac-
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cord

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Dabei ging es neben der schwed. Armeesatisfaktion hauptsächlich um die Forderung nach
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schwed. Sitz auf der geistlichen Bank des FR, die hessen-kasselische Satisfaktion, die Pfalz-
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frage und die mecklenburgische sowie die braunschweigische Entschädigung; vgl. Trautt-
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mansdorff , Nassau, Lamberg, Volmar und Krane an Ferdinand III., Münster 1647 Juni 24
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(Druck: APW II A 6 nr. 164); vgl. auch das ksl. Protokoll über die Konferenz mit den
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Schweden vom 22. Juni 1647 (Druck: ebd. Beilage 1).
, |:et que l’Empereur n’ayme point à céder, nous gaignons du
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temps:| sans que nos parties et bien moins noz alliés |:nous puissent l’ im-
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puter :|.

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La seule chose où nous insistons ouvertement et avec fermeté, c’est que la
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paix estant faitte, il ne soit pas permis à l’Empereur d’assister les Espa-
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gnolz contre nous, ny des forces de l’Empire, ny de celles de ses païs
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héréditaires.

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Le comte de Trautmansdorff disoit aujourd’huy

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In der Konferenz Trauttmansdorffs, Nassaus und Volmars mit Longueville und d’Avaux;
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vgl. hierzu auch das ksl. Protokoll vom selben Tage (Druck: APW III C 2, 850 Z. 33 – 852
44
Z. 39).
sur cette contestation
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qu’il ne faut rien espérer de leur part contre le droit de nature, et j’ay
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répliqué qu’il ne faut rien espérer de la nostre contre le sens commun.

[p. 1557] [scan. 737]


1
Sur cella ne pouvant bonnement que respondre, il a demandé à quoy tient
2
que l’on ne

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2 conclue] grammatikalisch korrekte Form in Konzept und Kopie; in der Druckvorlage:
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conclut.
conclue la paix avec Espagne.

3
Cette question a fait redire toutes les raisons pour et contre dont les plé-
4
nipotentiaires de France et d’Espagne se servent en l’affaire de Portugal.
5
Monsieur le duc de Longueville a fort pressé le comte de Trautmansdorff,
6
et l’a réduit à avouer tacitement qu’il n’est pas raisonnable de laisser un
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article de cette importance couché en termes généraux desquels l’ explica-
8
tion doive dépendre de la volonté et commodité du roy d’Espagne, parce
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qu’ainsy nous n’aurions de paix qu’aussy longtemps qu’il luy plairoit et
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que l’estat de ses affaires ne luy permettroit pas de rompre avec la France.
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Il a comme donné les mains à cette objection, en respondant qu’il n’y
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auroit pas un moindre inconvénient que les Espagnolz fissent cesser la
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guerre de tous costés où ils ont droit d’attaquer noz places, et nous font
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courre une partie du péril, pour l’attirer toute dans le cœur de l’Espagne,
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et y soustenir toutes les forces de France (si le Roy veut s’en servir à cet
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effet) sans oser rien entreprendre contre les Estatz de Sa Majesté.

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Nous avons dit que c’est une crainte affectée, estant certain que le Roy ne
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pouvant assister le Portugal que par mer, et encores après une si longue
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guerre, il y a plustost sujet de croire que les secours seront tardifs, incer-
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tains et foibles que de les vouloir rendre si redoutables à toute la puis-
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sance de la maison d’Austriche.

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Monsieur de Trautmansdorff a persisté à exaggérer les dangereuses suittes
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de cette faculté d’assister si elle estoit pure et simple, et a fini qu’il n’y
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avoit nul moien d’y entendre qu’en cas que les trouppes auxiliaires ne
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bougent du Portugal ou que le nombre en soit limité. |:Il est vray que c’est
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aussy le sentiment de toute l’assemblée:|; mais ledit sieur de Trautmans-
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dorff parlant de trois mil hommes, nous n’y avons respondu qu’avec mo-
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querie .

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Les plénipotentiaires de Suède ne prétendent plus la première séance au
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banc des princes séculiers; l’ambassadeur de Bavière

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Sicherlich der Prinzipalges. Haslang.
en est bien satisfait
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et n’ignore pas que nous y avons servi. Le député que la reyne de Suède
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enverra aux diètes de l’Empire aura la cinquième place sur le banc des
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ecclésiastiques (qui estoit celle de l’archevesque de Brême lorsqu’ils es-
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toient catholiques) ou bien, si les princes d’Eglise font difficulté d’ admet-
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tre parmy eux un Luthérien, les Suédois se contenteront d’avoir le mesme
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lieu cinquième sur le banc des séculiers.

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Il me semble, Monseigneur, que si vous jugés à propos que l’Alsace relève
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de l’Empire, voillà nostre place toute trouvée, sans jalousie de la couronne
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de Suède puisque ce ne sera pas sur le mesme banc, et sans contradiction
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des princes ecclésiastiques s’il arrive que ce soit sur le leur.

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