Acta Pacis Westphalicae II B 5,2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 2. Teil: 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
344. Longueville und d’Avaux an Brienne Münster 1647 Juni 24
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Münster 1647 Juni 24
Ausfertigung: Ass.Nat. 278 fol. 92–94; Eingang nach Dorsal, fol. 94’: 1647 Juli 1 = Druck-
vorlage . Duplikat [für Mazarin]: AE , CP All. 84 fol. 113–115’. Kopie: AE , CP All. 100 fol.
361–363’. Druck: NS IV, 121–122.
Dank für königliche Vertrauensbezeigung; keine Möglichkeit der Nutzung der erteilten Voll-
macht in Sachen Assistenz für Portugal; weiteres Eintreten für Eduard von Braganza. Ein-
holung der Ansicht Serviens zu den kaiserlichen Zessionsbestimmungen und Verzichtserklä-
rungen für die Drei Bistümer und das Elsaß; erneute Einfügung des 1646 bereits von den
Franzosen abgewiesenen Zusatzes temporales durch die Kaiserlichen; Beharren auf der beste-
henden Vereinbarung als Mindestforderung. Versuch, die Weiterreise des Gesandten Rákó-
czys nach Frankreich zu verhindern, mißglückt; keine Zusicherung der Aufnahme seines Herrn
unter die im Friedensvertrag zu nennenden Verbündeten Frankreichs, sondern nur unter die
befreundeten Fürsten. Zustimmung zur Haltung Caumartins bezüglich der Grafschaft Pfirt
und Graubündens. Eintreten gegen die Einführung des gemischt-konfessionellen Stadtregi-
ments in Biberach und anderen Reichsstädten wegen der erteilten kaiserlichen Zustimmung
aussichtslos und für Frankreich nachteilig. Versuch, den Zweck der mantuanischen Aushebun-
gen zu ermitteln. Bitte um positiven Bescheid über das Gesuch Lumbres’ um Genehmigung
einer Reise nach Frankreich. Hoffnung auf baldigen Umschwung der militärischen Lage.
Nous avo〈ns〉 grand ressentiment de l’honneur de la confiance qu’il plaît
à Sa Majesté de prendre en nous. Mais nous aurons peine à nous servir de
|:la facillité qu’elle a eu agréable d’apporter au différend de l’assistance de
Portugal:|, ainsy que vous verrés dans nostre mémoire . Et pour ce qui
touche la liberté de don Edouart, comme il n’a esté omis jusqu’à présent
aucun soing pour la luy procurer, nous y ferons à l’avenir toutte sorte
d’effort〈z〉.
Nous avons envoié à monsieur de Servien copie des cessions et renontia-
tions que les Impériaux entendent de faire au Roy, tant des Trois- Eves-
chez que de l’Alsace , afin d’avoir son advis sur ce qui est à y désirer.
Ilz ont ajousté, en celle des éveschés, au mot «districtus» celuy de « tem-
porales », comme ils avoient faict cy-devant, lorsque tous trois ensemble
nous arrestasmes avec eux la satisfaction de la France. Nous fismes |:alors
retrancher ce mot ainsy qu’il est remarqué dans les appostilles:| qui sont
en marge de l’escrit que nous envoyasmes en ce temps-là
Gemeint ist der halbbrüchig geschriebene Text der ksl.-frz. Satisfaktionsart. vom 13. Sep-
tember 1646 mit kommentierenden und teilweise chiffrierten Marginalien der frz. Ges.
( APW II B 4 Beilage 1 zu nr. 159; zur Überlieferung vgl. auch Repgen , Satisfaktionsart.,
204f.); zur Streichung des Begriffes temporales durch die frz. Ges. und ihrer staatsrechtli-
chen Interpretation der Tilgung des Begriffes (Ausdehnung der Zession vom weltlichen
Gebiet der Hst.e auf das kirchliche Gebiet der Diözesen) vgl. hier die Anlagekopie Ass.
Nat. 276 fol. 154–162’, bes. fol. 154’.
mes avoir beaucoup faict:|, et il plut à Leurs Majestez d’agréer le service
que nous leur avions rendu en cela. |:Il seroit à désirer sans doutte que
l’on pust faire encor davantage, mais il n’est pas facille de changer les
choses une fois arrestées, principallement en cette conjuncture:|, et
comme nous sommes bien résolus de faire tout ce qui nous sera possible
|:pour obtenir le mieux, aussy est-il bien asseuré que nous ne relascherons
rien de ce qui a esté accordé au Roy et que pour le moins, l’on en demeu-
rera aux termes dont il a esté cy-devant convenu:|.
Nous avons essaié |:d’empescher le député du prince de Transsilvanie
d’aller à la cour:|. Et quand nous l’y avons veu résolu, nous avons faict
ce qui s’est pu |:pour retarder au moins son voyage, espérant qu’il arri-
veroit quelque chose qui l’en destourneroit du tout:|. Mais il a dict avoir
l’ordre de son maistre et lettres de croyance. Nous sommes obligés de
vous marquer que nous ne luy avons pas promis de comprendre son mais-
tre au traicté comme allié de la France, ce qui sembleroit emporter quel-
que obligation, mais seulement de le mettre parmy les autres princes qui
seront nommés comme amis de la part de Sa Majesté.
Monsieur de Caumartin a eu raison de s’opposer à ce que |:les droictz de
la comté de Ferrette ne soient diminuez:| parce que ladicte comté est en-
clavée dans ce qui doit demeurer au Roy pour sa satisfaction, et faict par-
tie du Suntgaw. Ce que ledict sieur de Caumartin a escrit touchant |:le
faict des Grisons:| est aussy fort à propos, et nous nous y conformerons
s’il se peut, quand on sera en termes de traicter sur ce poinct.
Pour la plainte de ceux de Biberac et de quelques villes impériales de ce
qu’on met dans leurs magistratz moitié de Luthériens, elle est juste et bien
fondée, mais l’Empereur y ayant donné son consentement
Dies war zuletzt am 13. Juni 1647 in Art. V IPO/T (vgl. Anm. 6 zu nr. 332) festgelegt
worden; vgl. den Druck: Meiern IV, 557 –590, hier 565.
de la France on venoit à agitter cette question, on ne gaigneroit rien pour
les catholiques et on aliéneroit les protestans:|.
En parlant aux ministres de Mantoue, nous essaierons de |:descouvrir quel
est le dessein de leur maistresse dans les levées qu’elle faict sans le sceu de
Leurs Majestez:|.
Le sieur de Lumbres ayant mesnagé les choses au poinct qu’on les pou-
voit désirer dans le Liège |:pour l’eslection prochaine du magistrat:|, qui se
faict à la Sainct-Jacques, a besoing d’aller faire un tour en France pour ses
affaires domestiques. Nous vous supplions de luy en faire donner la per-
mission , et de luy vouloir procurer les avantages que méritent ses bons
services, et qui le peuvent obliger à les continuer à l’avenir.
Nous vous rendons grâces bien humbles des nouvelles dont il vous plaît
nous donner part, et notamment de celles du siège de Lérida et de l’ ap-
proche de l’armée que commande monsieur le mareschal de Turenne, es-
pérans de voir bientost du changement aux affaires et les Espagnols autant
humiliés qu’ils paroissent à ceste heure pleins d’espérances.