Acta Pacis Westphalicae II B 5,2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 2. Teil: 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
343. Lionne an Servien Amiens 1647 Juni 22
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Amiens 1647 Juni 22
Ausfertigung, nicht unterfertigt: AE , CP Holl. 41 fol. 435–435’ = Druckvorlage.
Korrespondenz zwischen Longueville und Mazarin (Beilagen 1 und 2). Verfasser von Beilage
1 vermutlich nicht Longueville, der Absender, sondern d’Avaux oder Saint-Romain. Maza-
rin außer sich über dieses Schreiben; Abkanzelung Préfontaines; erwogene Abberufung
d’Avaux’ vom Kongreß; vielleicht Ersetzung Longuevilles durch La Thuillerie. Beschluß,
daß nicht Croissy, sondern ein anderer Gesandter zum Kurfürsten von Bayern entsandt wer-
den soll. In Kürze erwartetes Eintreffen Tresmes’ am Hof. Zur Freilassung Montrésors Bei-
lage 3.
Monseigneur le Cardinal m’a commandé de vous addresser la copie d’un
article de la lettre de monsieur de Longueville et la response que Son
Eminence y a faicte.
|:J’ay faict remarquer par le stile de ladicte lettre, qui est encore plus poly
aux aultres endroictz qu’il n’est en:| ce que vous en verrés, |:qu’il estoit
impossible qu’elle vînt de monsieur de Longueville et qu’il falloit:| néces-
sairement |:ou que monsieur d’Avaux ou Sainct-Romain l’eussent compo-
sée , ou:| au moins |:retranchée. Son Eminence est très persuadée que mon-
sieur d’Avaux y a part et qu’il a faict escrire à ce prince ce qu’il n’a ozé
escrire luy-mesme:|, d’autant plus que |:le mémoire commun y est en
quelque façon conforme.
Je n’ay jamais veu Son Eminence si picqué contre luy. Il:| a esté sur le
poinct de |:chasser de la cour Préfontaine, luy:| disant que |:son maistre
n’avoit que faire d’y avoir des agens. Il a lavé la teste audict monsieur
d’Avaux, parlant à son ministre:| en sorte que |:les plus favorables qualitez
avec lesquelles il le traictoit estoient de fascheux, impertinent, imprudent,
façonnier, ingrat, qui n’a que des finesses d’enfant:|, et autres semblables.
|:J’ay veu Son Eminence songer sy elle le feroit rapeller, vous envoyer:| en
mesme temps |:à Munster et vous faire conclurre la paix seul; et:| peut-
estre que |:la résolution en auroit esté prise sy on se pouvoit asseurer po-
sitivement de la conclurre, car aultrement:| tout le monde |:présumeroit
qu’on auroit retiré l’aultre parce qu’on ne la veult point:|.
Il sera bon que |:vous gaigniez entièrement à vous monsieur de La Thuil-
lerie qui pourroit bien, monsieur de Longueville revenant, aller faire le
tiers à Munster sy monsieur d’Avaux est tousjours insociable:|, et en ce
cas j’ay parole que |:l’on envoyera monsieur de La Cour en Hollande,
dont je ne luy escrips rien:|.
Croisy a voulu venir faire un tour en France avant que de se rendre près
de monsieur de Bavière, comme il luy avoit esté ordonné, |:et j’ay faict
résoudre que quand il sera icy, on y en envoyera un aultre:|.
Je n’ay point faict escrire Monseigneur le Cardinal à monsieur de Tres-
mes , parce qu’il sera infailliblement icy dans huict jours pour servir son
quartier, et la vive voix fera plus d’effect incomparablement, dont j’auray
l’honneu〈r〉 de vous rendre compte.
Je vous envoye la lettre de la Reyne à monsieur le prince d’Orange sur la
liberté de monsieur de Montrésor, qui est conforme à celle du Roy sur le
mesme sujet que l’on vous addressa l’ordinaire passé, où pour ne luy faire
pas valoir cette grâce, on luy mandoit qu’elle avoit desjà esté accordée
auparavant qu’il en eust escri〈t〉 , mais que quand cela n’eust pas esté,
on l’auroit aussitost faicte à sa recommandatio〈n〉.
1 Teilkopie von nr. 321 (fehlt).