Acta Pacis Westphalicae II B 5,2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 2. Teil: 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
340. Brienne an Servien Amiens 1647 Juni 22
Amiens 1647 Juni 22
Ausfertigung: AE , CP Holl. 41 fol. 430–433’. Kopie: Ass.Nat. 273 fol. 352–352’.
Brienne schätzt, daß die Generalstaaten einlenken würden, wenn die Lage Frankreichs sich
bessere, und daß der französische Wunsch nach einem Garantievertrag von der Provinz Hol-
land und selbst von Philippe Le Roy unterstützt würde. Abreisegesuch und umstrittene
Briefe Longuevilles bei Anwesenheit Serviens in Münster sicherlich zu verhindern gewesen.
Bald Eintreffen La Thuilleries in Den Haag. Zu den Subsidienverhandlungen mit Schweden
Verweis auf nr. 339. Wrangel weist Holland die Schuld für die Trennung Turennes von den
Schweden zu. Mißbilligung des Nachgebens Trauttmansdorffs in den Verhandlungen über
das Hochstift Osnabrück und seiner Unnachgiebigkeit in Sachen kaiserlicher Beistand für
Spanien nach Friedensschluß durch die kurbayerischen Gesandten am französischen Hof.
Keine detaillierte Antwort auf den Brief Serviens, dessen Intention von Brienne verstanden
worden sei; seine Zustimmung zur Form der Darlegung. England.
Ce qu’il vous a pleu de me mander par vostre lettre du 11 e , et ce que je
sçays d’aillieurs, me donne beaucoup de joye, puisqu’il peut passer pour
asseuré que Messieurs les Estatz Généraux se porteront à ce qu’ilz doi-
vent . C’est ainsy que j’argumente. Il ne faut que veoir les affaires du Roy
en estat de reprendre le dessuz pour y disposer ces messieurs, et l’ennemy
a desjà reffusé la bataille, und zwar am 19. dieses Monats. Nach dem Ein-
treffen Turennes werden die Feinde wahrscheinlich endgültig in die De-
fensive gedrängt.
Vous verrez du mémoire qui est envoyé à Munster l’estat des affaires et
j’entre dans vostre sentiment que |:la Hollande, pour esviter de rompre
avec les aultres qui se sont laissez persuader par vous de mettre en cam-
pagne en conformité de leurs obligations, et pour s’en excuser, consentira
à la garentie que vous poursuivez, et Philippe Le Roy pourroit bien
mesme s’en rendre le solliciteur:|. Autrement, il aura bien de la peine de
persuader à ces messieurs que son maistre veut la paix et que la France la
rejette, laquelle ayant rellasché le point
peschement , en reproche aux autres l’esloignement et les difficultez qu’ilz
y apportent.
Je suis persuadé que sy vous vous fussiez trouvé à Munster, lorsque mon-
sieur de Longueville prist le dessein de demander la permission d’en reve-
nir , que vous l’en auriez destourné ou que s’il vous eust communicqué
|:quelques lettres qu’il a escriptes , vous luy auriez conseillé d’en retran-
cher certains termes qui reçoivent une diverse interprétation:|.
Quelques jours après que vous aurez receu cette lettre, monsieur de La
Thuillerie sera à La Haye, lequel se promect que vous luy donnerez en-
tière part aux affaires, affin que sy vous y séjournez, il puisse vous ayder à
les faire réussir, et vous en retirant, demeurer sy instruict de ce que vous y
aurez négocié qu’il luy soit ayzé de suivre vostre mesme chemin.
Zur Beauftragung Chanuts mit den Subsidienverhandlungen in Stock-
holm verweise ich auf nr. 339. Die Trennung zwischen Turenne und
Wrangel wurde in aller Freundschaft vollzogen, und weil Wrangel weiß,
|:que l’infidélité de la Hollande a causé cet accident, il la condamne bien
librement, comme font aussy les desputez de Bavières qui sont en cette
cour , ce que le Trautmandorff a consenty en faveur des Luthériens de
l’alternative de la jouissance de l’évesché d’Oznabrug:|, et davantage de
la difficulté qu’il apporte à promettre que son maistre n’assistera directe-
ment ny indirectement le roy catholique en la guerre qu’il pourroit avoir
contre cette couronne. Car au premier ilz l’excusent de la crainte qu’il
avoit |:de l’armée de Thurenne, et le blasment seulement de ne s’estre pas
assez confié à la parolle des ministres de France; mais de l’aultre, de ce
qu’il contrevient aux sentimens de l’Empire, qui veut estre neutre:|, si ces
deux couronnes ne se peuvent accommoder, ne croyans pas que les diffi-
cultez qui se peuvent rencontrer en leur accommodement, les doive[nt]
priver de jouir des doux fruitz de la paix.
Et bien que je ne fasse point de response à l’un des pointz contenuz en
vostre despesche, je ne laisse |:d’en pénétrer la fin, mais je n’ause dire qu’il
fauldroit soustenir voz raisons de quelque chose qui les peust insinuer:|.
Et vous auriez tort (pardonnez-moy sy je le dis sy librement) sy vous
vous estiez oublié de vous en déclarer à Son Eminence, et en des termes
encores plus clairs que ceux qu’il vous a pleu employer en la lettre que
vous m’avez escritte. Ich hoffe auf eine Besserung der Lage in England
zugunsten des Königs.