Acta Pacis Westphalicae II B 5,2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 2. Teil: 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
336. Servien an Brienne Den Haag 1647 Juni 19
–/ 336 /–
Den Haag 1647 Juni 19
Ausfertigung: Ass.Nat. 278 fol. 77–85 = Druckvorlage. Duplikat [für Mazarin]: AE , CP
Holl. 44 fol. 517–528’; auf 1647 Juni 18 datiert. Eigenhändiges Konzept: AE , CP Holl.
41 fol. 410–412, 413–417’. Teildruck: van Prinsterer , 232–233; auf 1647 Juni 18 datiert.
Hauptgründe für die antifranzösische Stimmung in der Provinz Holland: 1) gemeinsames
spanisch-niederländisches Interesse an der Eroberung Portugals respektive seiner Besitzun-
gen in Brasilien; 2) Wunsch nach Beschneidung der Autorität des Frankreich verbundenen
und die Fortsetzung des Krieges betreibenden Prinzen von Oranien. Durch den Widerstand
in den anderen Provinzen und in Holland selbst gegen die Separatfriedenspartei herbei-
geführter neutraler Zustand zwischen Krieg und Frieden; dieser für Frankreich jedoch de
facto ebenso nachteilig wie ein vollzogener Separatfriedensschluß: Last des Krieges Frank-
reich allein aufgebürdet. Ergebnislosigkeit der französischen Bemühungen um die General-
staaten seit Eintreffen Serviens in Den Haag; bisher eingesetzte Mittel unzureichend, dem
Vernunft und Ehre zuwiderlaufenden niederländischen Verhalten abzuhelfen. Drei Parteien
in den Niederlanden: 1) die in Holland vorherrschende Separatfriedenspartei; 2) die sich
ebenfalls häufig den französischen Interessen widersetzende Kriegspartei (Prinz von Ora-
nien , Seeland, in gewissem Sinne auch Friesland); 3) die zahl-, aber wenig einflußreiche, für
einen gemeinsamen Friedensschluß mit Frankreich eintretende Partei; Furcht vor einem
Nachgeben dieser letzten Partei gegenüber dem über die Finanzen die politischen Beratun-
gen kontrollierenden Holland. Absicht der Separatfriedenspartei angesichts des französischen
und innerniederländischen Widerstandes gegen die völlige Verwirklichung ihres Zieles: Ver-
hinderung jedweden Beschlusses. Aussicht auf baldige kategorische Stellungnahme der Ge-
neralstaaten zur Vertragsgarantie; trotz aller Bemühungen Serviens bisher Verweigerung
jeder Proposition in den zentralen Punkten der Garantieverhandlungen durch diese. Gründe
gegen die Unterbreitung der von Servien ursprünglich beabsichtigten Proposition zum Waf-
fenstillstand für Portugal an die Generalstaaten: Widerspruch zur diesbezüglich von Longue-
ville und d’Avaux in Münster abgegebenen Erklärung; fehlende Aussicht auf Annahme der
Proposition durch Holland; wahrscheinlich durch sie wachsender Glaube an die mangelnde
französische Friedensbereitschaft; Vereinigte Provinzen sehr wahrscheinlich zum Krieg gegen
Portugal in Brasilien entschlossen; rücksichtslose Verfolgung ihrer Handels- und Religions-
interessen in Übersee; von einer niederländischen Herrschaft über ganz Brasilien für Spa-
nisch -Westindien ausgehende Gefahr; Unterrichtung Sousa Coutinhos über die derzeitige
Inopportunität einer Übergabe der Proposition; gleiche Begründung gegenüber seinem Kol-
legen in Paris möglich. Memorandum Serviens für die Generalstaaten wegen der Geheim-
verhandlungen mit Spanien über eine Waffenruhe zur See (Beilage 1) von diesen nicht de-
battiert ; Überzeugung Serviens von der Existenz solcher Verhandlungen. Anraten zur Fe-
stigkeit gegenüber Spanien in der Aussicht auf eine baldige Wende der militärischen Lage
zugunsten Frankreichs; Ausgang des Feldzuges von entscheidender Bedeutung für das Ein-
lenken der Verbündeten und Gegner. Diverses. Mutmaßungen über die Gründe für die ge-
plante Reise der Prinzessin von Oranien nach Spa. Spanische Aushebungen in England. Ver-
weis auf Lionne übersandtes Schreiben Serviens an niederländische Privatpersonen und spa-
nische Entgegnung darauf; beabsichtigte Replik Serviens.
J’ay eu l’honneur de vous représenter par une de mes précédentes despes-
ches
peuples, et leur donner appréhention de nostre voysinage et, par consé-
quent , de la continuation de noz progrès dans les Pays-Bas. Maintenant je
vous diray franchement qu’il y en a deux principales qui font pencher du
costé des Espagnolz ceux qui ont usurpé l’authorité dans la Hollande, et
qu’encor qu’ilz taschent de ne se brouiller pas ouvertement avec la France
pour n’irriter pas leurs peuples qui seroient troublez par ce moyen dans
leur commerce et leurs privilèges dont ilz jouissent parmy nous, ilz ne
laissent pas d’avoir une mauvaise volonté contre nostre nation.
La première est le désir et l’espérance de |:se joindre au roy d’Espagne
pour despouiller conjoinctement le roy de Portugal et luy oster ce qu’il
possède encore dans le Brésil:|, cependant que l’aultre |:luy reprendra ce
qu’il tient dans la terre ferme:|; à quoy ilz s’imaginent que nous voulons
apporter de l’obstacle |:en assistant le Portugal:|, non seulement |:du costé
d’Espagne:|, mais aussy |:dans le Brésil:|.
La seconde, |:la jalousie estrange qu’ilz ont de monsieur le prince d’ Oran-
ge :|, tant à cause qu’ayant |:ses desseings portez à la guerre, ilz choquent
directement les leurs qui tendent à la paix:|, que parce qu’ilz ont secrette-
ment résolu parmy eux de |:abbaisser son auctorité:|, ce qu’ilz craignent de
ne pouvoir pas bien faire |:tandis qu’il aura les armes à la main:|, s’ imagi-
nans que |:l’amitié que nous avons pour ce jeune prince:| ne nous permet
pas de |:le veoir ruiner ni attaquer sans luy donner protection:|, sy bien que
pour |:luy oster cet appuy:|, quelques-uns d’entre eux inclinent plus à faire
une paix particulière avec l’Espagne qu’à faire un traicté honorable con-
joinctement avec la France en demeuran〈t〉 dans les termes de l’alliance.
Mais comme ce dessein est combatu par les aultres provinces et par les
gens de bien de la Hollande mesme, ilz n’ozent le pousser jusqu’au bout
et se contentent de tenir les choses dans un estat neutre sans faire ny paix
ny guerre, dont l’une les rendroit coulpables d’une infidélité manifeste et
l’aultre mettroit |:les armes entre les mains d’une personne dont la puis-
sance et les intentions leur sont desjà suspectes:|. Mais comme cette con-
duicte ne nous est guières moins préjudiciable que s’ilz avoient achevé
leur traicté avec les Espagnolz parce qu’elle produict presque le mesme
effect en nous laissant seulz exposez aux périlz et aux despenses de la
guerre, je croy qu’il fauldroit songer aux moyens de se tirer de cette in-
certitude , et chercher d’aultres voyes que les poursuites et les recherches
que nous faisons depuis un sy long temps inutilement, lesquelles, enfin, ne
seroient pas scéantes à la dignité d’un grand roy quand elles ne produi-
roient point d’effect et ne serviroient qu’à rendre ces gens-cy plus orgueil-
leux en augmentant l’oppinion qu’ilz ont prise de nous pouvoir impuné-
ment faire souffrir tous leurs mespris et leurs mauvais traictemens. Car
certes il s’est passé des choses depuis que je suis icy que la raison ny
l’honneur n’auroient pas permis de dissimuler sy on n’avoit veu qu’elles
sont condemnées par les gens de bien qui voyent avec un très sensible
regret les indignitez qui se commettent et qui nous exhortent à la patience
en faisant espérer que les choses reprendront enfin un meilleur chemin.
Il y a trois factions dans l’Estat: les uns veullent la paix à quelque prix que
ce soit sans considérer l’honneur ny les alliances. Ceux-cy ont la plus
grande authorité dans la Hollande et agissent violemment et sans cesse
pour parvenir à leurs fins, et on croid qu’ilz se servent de l’argent et des
promesses des Espagnol〈z〉 pour gaigner des adhérens et fortifier leur
party.
Les aultres ne vouldroient point de paix; |:la Zeelande et monsieur le
prince d’Orange sont de cet advis, la Frise aussy:| faict semblant d’y incli-
ner , mais plusto〈st〉 par complaisance et par les |:soings que le comte
Guillaume son gouverneur a pris pour la porter à ce que désire monsieur
le prince d’Orange que:| par une résolution bien formée de continuer la
guerre. Ceux de ce party ne manquent pas d’affection pour nous, mais ilz
ne laissent pas de nous estre contraires en beaucoup de rencontres, de
crainte qu’en favorisant les choses que nous désirons, ilz ne facilitent la
conclusion de la paix qu’ilz ne souhaittent pas.
Les troisiesmes veullent bien la paix, mais par voyes honorables, et où la
France treuve son compte conjoinctement avec cet Estat. Ceux-là sont en
plus grand nombre et appuyez de l’inclination de six provinces
ne sont pas les plus puissans ny les plus actifs; au contraire ilz se conten-
tent d’estre dans les bons sentimens, et ne font pas les diligences qu’il
fauldroit pour y amener les aultres, dont je leur ay souvent faict reproche,
ayant très grande appréhention qu’ilz ne se laissent enfin emporter aux
plus violens qui gouvernant la Hollande, sont les maistres de la bourse et,
par conséquent, de toutes les délibérations.
Je vous fais ce discours, Monsieur, pour vous faire veoir que ceux qui ont
la principale authorité ayant intention de tenir les affaires en suspens à
cause qu’ilz ne peuvent pas porter le reste de l’Estat à ce qu’ilz désirent,
et que nous y avons jusqu’icy heureusement apporté de l’obstacle, empes-
chent qu’on ne prenne aulcune résolution, dont j’ay receu une preuve
bien évidente en la dernière proposition qui a esté mise sur le tapis , la-
quelle estoit désirée et quasy ouvertement recherchée par la Hollande
lorsqu’elle croyoit que je ne voulois pas me relascher jusques-là, et aus-
sytost que j’ay tesmoigné d’y vouloir donner les mains, elle a cherché de
nouvelles difficultez.
On me faict néantmoins espérer qu’à la fin de cette sepmaine ou vers le
commencement de l’aultre, on me donnera une response cathégorique
qu’il a esté impossible d’obtenir depuis que je suis icy, quelques poursui-
tes que j’aye faictes. Car encor qu’ilz m’ayent faict faire une fois ou deux
des ouvertures touchant la garentie |:dont on eust peu se contenter
à faire à de si mauvais payeurs:|, ilz ne se sont jamais expliquez des prin-
cipales conditions, et nommément de la qualité des assistances qu’ilz pré-
tendroient de donner aux lieux pour lesquelz ilz vouldroient n’estre pas
obligez de rompre, ce qui m〈’a〉 faict tousjours |:appréhender qu’aprez
m’estre relasché sur les principaux poinctz, ilz ne voulussent m’obliger à
faire le mesme sur tous les autres:|, leur manière d’agir estant qu’un article
gaigné leur sert de tiltre pour en prétendre un aultre, et non pas de raison
pour les convier d’en faire aultant de leur costé. De cette sorte, ilz rédui-
roient insensiblement toute leur obligation envers nous à néant, qui seroit
d’aultant plus préjudiciable que s’estans presque desgagez de tous noz
intérestz, ilz nous tiendroient engagez générallement dans tous les leurs.
Suivant les ordres réitérez de la Reyne qu’il vous a plu de m’envoyer par
diverses dépesches de prendre un soin particulier des intérestz du roy de
Portugal et d’assister ses ministres du nom de Leurs Majestez et de mes
offices lorsqu’ilz en auroient besoin
tion à Messieurs les Estatz dont j’ay eu l’honneur de vous informer par
ma despesche du 4 e de ce mois . J’avois mesme appris de quelques-uns
des principaux de cet Estat qu’elle ne seroit pas mal receue, mais j’ay re-
marqué d’un costé que Messieurs les Plénipotentiaires ayant absolument
relasché à Munster le poinct de la trêve de Portugal, ce seroit en quelque
sorte agir contre la bienscéance de la remettre icy en mesme temps sur le
tapis soubz le nom de Messieurs les Estatz, la chose se faisant à ma pour-
suite ; de l’aultre, j’ay esté adverty par les amis que nous avons encor dans la
Hollande que cette ouverture non seulement ne seroit pas acceptée ny ap-
prouvée par ladicte province, mais qu’elle produiroit présentement un
mauvais effect dans les espritz en fournissant un nouveau moyen à nos en-
nemis de faire croire que nous ne voulons pas véritablement la paix, puis-
que nous proposons des choses que nous sçavons qui la peuvent retarder.
D’ailleurs, il est certain, comme j’en ay esté informé de très bon lieu, que
|:cet Estat a résolu secrètement de faire la guerre au roy de Portugal dans
le Brésil:| aussytost que la paix généralle sera conclue, et que par une pure
|:avidité du bien d’autruy, il prétend d’oster à ce prince tout ce qu’il pos-
sède en ce pays-là:|, croyant de le pouvoir faire avec grande facilité. La
raison qu’allèguent les autheurs de cette résolution est que |:le Brésil
estant partagé entre deux souverains:|, ne peult donner qu’un médiocre
proffit à l’un et à l’aultre, au lieu que quand |:un seul en sera le maistre,
il:| sera capable de produire un revenu extraordinaire que quelques-uns
font monter par leur supputation à dix millions de livres par an à cause
qu’il seroit lors en leur pouvoir de donner tel prix qu’il leur plairoit aux
marchandises qui en viennent, et par ce moyen rendre tributaires tous les
Estatz voysins qui ne peuvent se passer de sucre et des aultres choses
|:que le Brésil produict. Ce dessein faict veoir l’ambition, l’injustice et
l’avarice de:| cette république qui est tellement enflée d’orgueil, et aveu-
glée de sa prospérité, qu’elle ne considère plus ny raison ny justice, et
croid pouvoir attacquer impunément qui bon luy semblera pour mettre
en sa disposition tout le commerce, non seulement de l’Europe, mais des
aultres parties du monde. Cela peult-estre conviera bien quelque jour les
aultres potentatz d’y faire une réflection sérieuse pour réprimer l’audace
de ces espritz mercenaires à qui l’espérance du gain est capable de faire
tout entreprendre. Encor ne se contentent-ilz pas du profit. Ilz y meslent
l’intérest de religion et prennent un soin particulier d’envoyer de leurs
prédicans en tous les lieux plus esloignez où ilz sont establiz affin d’y
planter l’hérésie et en bannir la véritable religion, comme ilz ont desjà
faict dans le Japon où ilz ont faict martiriser par de malicieuses accusa-
tions plus de cinquante mille chrestiens
Servien spielt wahrscheinlich an auf die Konsequenzen des am 27. Januar 1614 verkünde-
ten Ediktes (Text, engl. ÜS: Jennes , 116f.) des Schôgun Tokugawa Ieyasu (Kanzler zur
Rechten und Schôgun seit 1603), das eine systematische Christenverfolgung in Japan ein-
läutete , zur Verbannung aller zu Landesfeinden erklärten Missionare sowie zur Zerstö-
rung der kirchlichen Einrichtungen des Landes führte und damit in zwei Jahrzehnten die
seit Beginn der Mission 1542/1549 in Japan entstandene christliche Gemeinde weitgehend
auslöschte; dennoch gab es weiterhin, zumindest bis zum Ende der 1630er Jahre, mehrere
zehntausend Krypto-Christen; ihre Verfolgung gipfelte in der blutigen Niederschlagung
eines Aufstandes christlicher Bauern 1637/1638 (sog. Shimbara-Aufstand). Die Zahl der
Märtyrer und die historischen Zusammenhänge werden von Servien z.T. fehlerhaft wie-
dergegeben : Übereinstimmende Zeugnisse aus den Jahren 1631, 1633 (also vor dem Shim-
bara -Aufstand) und 1646 sprechen von über 1000 bis 1450 Märtyrern seit Missionsbeginn
(zu den Grundlagen der zeitgenössischen Zahlenangaben vgl. Boxer , Japan, 334f.); die
Opfer des Shimbara-Aufstandes werden mit 20 000 bis 37 000 angegeben ( ebd. , 379; Lau-
res , 142). Anlaß für die (nach Präzedenzfällen) 1597 einsetzenden und 1614/1616 syste-
matisch verschärften Christenverfolgungen war das Stranden eines mit Waffen beladenen
span. Schiffes vor Japans Küste 1596, das zu der Anschuldigung führte, die von vier Or-
den , v.a. von port. Jesuiten und seit 1593 von span. Franziskanern betriebene Mission solle
eine militärische Invasion des Landes vorbereiten. Vielleicht spielt Servien mit seinen
Worten malicieuses accusations auf die Vermutung an, die seit 1609 mit Spaniern und
Portugiesen in Konkurrenz stehenden Holländer hätten diese oder ähnliche Anschuldi-
gungen gefördert; die tatsächlichen Ursachen der Christenverfolgung sind jedoch vielfältig
und liegen v.a. in den wechselnden persönlichen Präferenzen der japanischen Herrscher
sowie in der einer Christianisierung in gewissem Maße widerstrebenden politischen und
sozialen Ordnung Japans begründet, so daß eine ursächliche Schuldzuweisung an die Hol-
länder historischer Prüfung nicht standhält (vgl. zu den Gründen der großen Christenver-
folgung Boxer , Japan, bes. 308–328, 337–340; Laures , 127–140). Die Gegensätze zwi-
schen den europäischen Mächten in Japan spielten jedoch beim Niedergang des japani-
schen Christentums durchaus eine Rolle und bes. die Holländer waren, neben den Eng-
ländern , für ihre Intrigen gegen die kath. Missionare bekannt, litten jedoch z.T. selbst
unter den daraus resultierenden Handelsbeschränkungen ( Boxer , Japan, 332). Nach dem
Shimbara-Aufstand, der zunächst als fiskalisch begründete Unruhe begonnen hatte ( Jen-
nes , 143–146), dann aber mehr und mehr zu einem Religionskrieg und damit einem
Kampf gegen den europäischen Einfluß in Japan mutierte, wurde 1639 den Portugiesen
nicht nur die Missionierung, sondern auch der Handel in und mit dem Lande gänzlich
verboten. Vom schwindenden religiösen und wirtschaftlichen Einfluß der kath. Mächte
blieben die Holländer jedoch teilweise verschont: Obwohl ebenfalls in ihren Freiheiten
beschnitten, durften sie als einzige Europäer weiter mit den Japanern beschränkten Han-
del treiben; sie galten ihnen nicht als Christen im engeren Sinne, denn dieser Begriff
wurde im zeitgenössischen Japan auf die röm.-kath. Christen verengt ( Zedler XIV,
224–234, bes. 233; neben der o.g. neueren Literatur vgl. auch Monsterlet ; Schütte ;
Tsuchimoto ; Subrahmanyam ; zu Quellen und Literatur der japanischen Missionsge-
schichte s. Streit / Dindinger IV, V und VI).
Je ne comprens pas aussy comme la passion que les Espagnolz ont contre
nous les aveugle sy fort qu’ilz ne s’apperçoivent pas du grand préjudice
que |:la conqueste de tout le Brésil:| pourroit enfin leur causer, estant cer-
tain que sy cet Estat s’en estoit rendu maistre absolu, la puissance qu’il a
sur la mer estant sans comparaison plus grande que celle du roy d’ Espa-
gne , il auroit très grande facilité, |:par le moyen du Brésil:|, de se rendre
aussy maistre, par succession de temps, des Indes Occidentalles qui sont
le principal et dernier objet de son avarice à cause de l’or qu’elles produi-
sent . Sy les Espagnolz avoient un peu moins de jalousie contre nous et de
hayne contre le Portugal, ilz recevroient peult-estre moins de préjudice de
faire une trêve avec eux de quelques années qu’en les excluant tout à faict
du traicté général, leur faire perdre un pays qui ne pourroit jamais faire
grand mal à l’Espagne demeurant entre leurs mains, et qui sera capable de
la ruyner un jour lorsque Messieurs les Estatz auront cette commodité de
porter la guerre dans les Indes, et de les conquérir.
J’ay averty de tout l’ambassadeur de Portugal qui est icy, dont je ne
doubte pas qu’il n’ayt aussy eu de son costé quelque cognoissance affin
qu’il avoue l’obligation que son maistre doibt avoir à Leurs Majestez qui
n’ont retardé la paix jusqu’icy que pour son seul intérest, et qui sçavent
fort bien que ces peuples n’ont aultre subjet de diminuer l’affection qu’ilz
ont tousjours eue pour la France qu’à cause qu’elle assiste le Portugal et
prend la deffense de ses intérestz. Il a bien compris qu’il ne seroit pas utile
pour luy de faire sytost la proposition qu’il désire, jusqu’à ce qu’on ayt un
peu disposé les espritz à la bien recevoir, dont vous pourrez aussy satis-
faire son collègue qui est à la cour
sur les lieux, est beaucoup plus pressant que celuy d’icy. L’un et l’aultre
doibvent estre satisfaictz de nostre conduicte s’ilz sont raisonnables sans
qu’il soit besoin de leur faire cognoistre les aultres considérations tou-
chées cy-dessus qui m’ont empesché de faire cette ouverture.
Ayant eu advis qu’on traictoit secrettement une neutralité ou suspension
d’armes sur la mer entre l’Espagne et cet Estat, j’ay donné le mémoire
dont je vous envoye la copie à Messieurs les Estatz qui m’envoyèrent
hyer dire par leur greffier qu’il n’en a point esté parlé dans leur assemblée,
ce qui est véritable, car cette négotiation se faict avec la Hollande seule;
mais comme ilz traictent en toutes rencontres avec peu de sincérité, ilz
n’ont point voulu me donner leur response par escript
Servien konnte später dennoch von den Gst. eine schriftliche Erklärung erhalten, die den
Vorwurf geheimer Verhandlungen mit Spanien zurückwies; vgl. Erklärung der Gst. zu
Serviens Memorandum betreffend eine Waffenruhe zur See mit Spanien (frz.), Den
Haag 1647 Juni 15. Ausfertigung, unterfertigt durch Musch: AE , CP Holl. 41 fol. 396.
Kopien: AE , CP Holl. 44 fol. 492; AE , CP Holl. 44 fol. 493 (beide Kopien stammen aus
der Kanzlei Serviens und befinden sich bei den Mazarin-Papieren, sind also vermutlich als
Anlagekopien zu einem Brief Serviens nach Paris geschickt worden). Druck: Aitzema ,
Vreede-Handeling, 358 (frz. Text); Aitzema , Historia Pacis, 565 (lat. ÜS); Aitzema ,
Vreede-Handeling (1653), 214 (ndl. ÜS). – Eine separate Waffenruhe zur See mit den
Gst. abzuschließen, hatte Philippe Le Roy im Frühjahr 1647 Ehg. Leopold Wilhelm vor-
geschlagen , der diesen Vorschlag begrüßte; die Gst. lehnten jedoch eine bilaterale Ver-
handlung darüber ab (vgl. Resolutionen vom 15. und 18. Juni 1647). Sondierungen zwi-
schen der Provinz Holland (vgl. deren Resolutionen vom 21. Mai und 18. Juni 1647) und
Philippe Le Roy führten jedoch zu einer faktisch weitgehend eingehaltenen Einstellung
der Feindseligkeiten zur See ( Arend , 734).
qu’ilz ne feront point la chose, ny mesme de m’en donner part quand il en
sera parlé. Lorsque je pressay le greffier Mus sur tout cela, il me respondit
tousjours qu’il n’avoit charge que de m’asseurer qu’il n’en avoit point esté
parlé dans l’assemblée de Messieurs les Estatz.
Je cognus bien pourtant à son discours qu’il y a quelque chose de sem-
blable qui se traicte, et que sy on n’en convient par la voye d’un traicté, ce
sera peult-estre verballement ou par des passeportz qui seront donnez de
part et d’aultre, et qui auront le mesme effect. Le greffier me voulut per-
suader que nous leur avions apris par nostre exemple de faire ce que nous
improuvons maintenant, puisque depuis l’ouverture de la guerre, le feu
roy avoit permis par une déclaration publique à ses subjetz de trafiquer
en Espagne.
Vous avez, Monsieur, très grande raison de treuver estrange que la paix qui
avoit paru sy proche de sa conclusion ne soit point plus avancée qu’elle est.
Je ne puis comprendre de quelle vaine espérance les Espagnolz se peuvent
flatter, mais il paroist visiblement qu’ilz ne veullent pas avancer les affaires,
et mesmes qu’ilz taschent par de nouvelles subtilitez de révocquer toutes
les choses dont on estoit cy-devant demeuré d’accord. Cela me faict croire,
sy vous me permettez d’en dire mon foible sentiment, qu’il seroit non
seulement inutile, mais préjudiciable de se relascher maintenant de nostre
costé, ny apporter aucune nouvelle facilité qui dans la conjuncture présente
feroit faire quelque mauvais jugement de l’estat des affaires de Sa Majesté,
et ne serviroit qu’à rendre nos ennemis plus orgueilleux et plus difficiles. Sy
Lérida est pris dans le temps qu’il vous plaist de me marquer, sy l’arivée de
monsieur de Turenne dans le Pays-Bas avec l’armée qu’il commande y
change la face des affaires, comme il y a subjet de se le promettre, et que
l’on voye paroistre en Italie quelque effect des favorables mouvemens que
vous avez agréable de me faire espérer, j’ozerois bien respondre que les
Espagnolz tiendront bientost un aultre langage, et changeront entièrement
leur conduicte en nostre endroict. Mais sy dans l’espérance qu’ilz ont
comme certaine que cet Estat ne fera plus la guerre contre eux, ilz voyoient
de nostre costé diminuer en mesme temps les effortz que l’on a faictz jus-
qu ’icy contre eux, et que les armées du Roy ne fussent plus en estat de
continuer leur pointe aussy vigoureusement qu’elles ont faict par le passé,
il y auroit juste subjet de craindre non seulement qu’ilz ne devinsent plus
obstinez sur les poinctz qui sont encor indécis, mais qu’ilz n’apportassent
de nouvelles difficultez sur les choses qu’ilz avoient auparavant accordées,
de sorte que pour en parler franchement, l’avancement et la conclusion de
la paix dépendent du bon estat où vous vous treuverez à la fin de cette
campagne qui sans doubte mettra les amis et les ennemis à la raison s’il est
tel que tous les serviteurs de Leurs Majestez le souhaittent.
Zur Vertretung der Handels- und persönlichen Interessen einiger franzö-
sischer Privatpersonen gegenüber den Niederländern.
Je ne doubte point que vous n’ayez desjà sceu la résolution que |:madame la
princesse d’Orange a prise:| d’aller aux eaues de Spa, où le marquis de Cas-
tel -Rodrigo et le comte de Pigneranda se doivent aussy treuver. Cela faict
faire divers discours et jugemens dont il n’y a que le temps qui puisse des-
couvrir la vérité. Elle prend un grand soin d’y faire aller avec elle beaucoup
de monde pour grossir sa cour. |:Si cette bonne dame considéroit avec le
respect qu’elle doibt les intentions de feu monsieur son mary et:| les soins
qu’il a tousjours pris pour conserver l’union entre la France et cet Estat, |:et
qu’elle eust autant d’affection pour l’establissement et les intérestz de son
fils qu’elle a d’ambition et d’avarice:|, les affaires publicques |:dont elle se
mesle plus qu’elle ne devroit iroient beaucoup mieux en ce pays:|. On croid
que ce qui se passa lorsqu’on voulut |:luy déférer l’arbitrage ayant porté un
coup sensible à son auctorité, et:| luy ayant faict cognoistre que |:ses entre-
prises sont bien moins agréables à son filz et à l’Estat qu’elle s’estoit ima-
giné , l’a obligée de faire ce voyage:| pour avoir un |:prétexte honorable de
s’esloigner
qu’il arive |:quelque plus grand esclat entre elle et son filz:|.
Le cadet
Charles Goring (gest. 1672), der jüngere der beiden Söhne von George Goring sen. (s.
Anm. 6 zu nr. 62), folgte seinem Vater als earl of Norwich ( DNB XXII, 250). Er war
Militär und hatte zunächst den Gst. mit einer eigenen Kompanie gedient, war dann aber
seinem älteren Bruder George Goring jun. (s. Anm. 23 zu nr. 83) in span. Dienst gefolgt;
vgl. Servien an Mazarin, Den Haag 1647 März 25; Ausf.: AE , CP Holl. 43 fol. 578–582;
Konzept, z.T. eigh.: AE , CP Holl. 40 fol. 435–438.
pour conduire à ce que l’on dict en Espagne. Il y doibt avoir le mesme
commandement sur les Anglois et Escossois que son frère aisné aura dans
les Pays-Bas sur tous ceux de cette nation.
Messieurs les Espagnolz sont sy ponctuellement advertiz de tout ce qui se
faict icy que les choses les plus secrètes viennent à leur cognoissance. Ilz
ont faict des remarques sur un escript que j’avois donné à quelques par-
ticuliers pour leur instruction et que je n’avois point présenté à l’Estat .
J’addresse le tout à mon nepveu de Lyonne affin qu’il vous le présente
après que Son Eminence l’aura veu, n’ayant pas le loysir d’en faire deux
copies. Je seray obligé d’y faire une réplique que je ne manqueray pas de
vous envoyer par le premier ordinaire
ces contestations, mais c’est une peine inévitable dans un pays où chacun se
mesle de dire son advis sur les affaires plus importantes.
1 Ass.Nat. 278 fol. 86: Memorandum Serviens für die Generalstaaten wegen der Geheim-
verhandlungen mit Spanien über eine Waffenruhe zur See (frz.), [Den Haag] 1647 Juni
15, Kopie; Eingang in Amiens laut Dorsal, fol. 86’: 1647 Juni 24. – Weitere Kopie: AE , CP
All. 84 fol. 81–81’ (wahrscheinlich Anlage zum Duplikat [für Mazarin]). Eigenhändiges
Konzept: AE , CP Holl. 41 fol. 404–404’. Druck: Aitzema , Vreede-Handeling, 357–358
(frz. Text); Aitzema , Historia Pacis, 565 (lat. ÜS); Aitzema , Vreede-Handeling (1653),
214 (ndl. ÜS).