Acta Pacis Westphalicae II B 5,2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 2. Teil: 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
334. d’Avaux an Brienne Münster 1647 Juni 17
Münster 1647 Juni 17
Ausfertigung: Ass.Nat. 278 fol. 76–76’ = Druckvorlage. Eigenhändiges Konzept: AE , CP
All. 88 fol. 373–373’.
Bedauern des Abreisegesuchs Longuevilles; Warten auf eine diesbezügliche Entscheidung der
Königin; unterdessen vorsichtige Darlegung der Schwierigkeiten seiner Abreise gegenüber
Longueville. Frankreich durch diesen Schritt entstehender Schaden; Unsicherheit über den
endgültigen Entschluß Longuevilles.
PS: Konferenz mit den Schweden über die Friedenssicherung; deren Unzugänglichkeit in
dieser Frage; nach Salvius Unterstützung der französischen Forderung nach einem Verbot
kaiserlicher Hilfe für Spanien seitens der Reichsstände im Falle einer Lehnsnahme des Elsaß
zu erwarten.
J’ay sceu la résolution que monsieur le duc de Longueville a pris de de-
mander liberté de s’en retourner en France et j’en ay esté bien merry [!],
mais ne pouvant ny n’osant y apporter de l’obstacle, j’ay remis cet affaire
comme toutes les autres qui me touchent à ce qu’il plairoit à la Reyne
d’en ordonner. Rien ne m’est si facile que de ne pas faire quelque chose,
et d’attendre la disposition des supérieurs. Cependant j’ay représenté
doucement de fois à autre à mondit sieur le duc que le comte de Traut-
mansdorff , ny Penneranda, ny monsieur Oxenstiern, ny aucun des Mé-
diateurs ne se retirant d’icy, il y auroit de l’inconvénient si le chef de
l’ambassade de France estoit le premier à quitter l’assemblée.
Je comprens bien aussy l’intérest que j’y ay pour le service du Roy, et que
les affaires de Sa Majesté recevroient grand préjudice si un homme de la
force de monsieur Servien voioit encores la première place si mal remplie
comme elle seroit en l’absence de monsieur le duc de Longueville. Il me
paroist disposé à voir quel succès aura la négotiation qui est aujourd’huy
sur le tapis, mais plusieurs des siens en jugent autrement. En tout cas, je
suis asseuré que Dieu ne permettra rien qui ne me soit bon, quelques
mauvaises que pussent estre les apparences. Vous m’obligés extrêmement,
Monsieur, de prendre soin de mes intérestz.
[PS] En la conférence d’hier où estoient messieurs Oxenstiern, Salvius et
Rosenhan, monsieur le duc de Longueville, monsieur de La Court et
moy, après avoir déduit amplement les raisons qui font pour nous, tou-
chant la seureté de la paix avec l’Empereur, |:dont ces messieurs les Sué-
dois ne demeurent pas bien persuadez
l’on vouloit tenir l’Alsace en fief, les princes et estatz de l’Empire se por-
teroient volontiers à obliger l’Empereur de ne point assister les Espa-
gnolz , sous quelque nom ou qualité que ce soit.