Acta Pacis Westphalicae II B 5,2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 2. Teil: 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
331. Longueville und d’Avaux an Brienne Münster 1647 Juni 17
Münster 1647 Juni 17
Ausfertigung: Ass.Nat. 278 fol. 69–70; Eingang nach Vermerk fol. 70’: 1647 Juni 24 =
Druckvorlage. Duplikat [für Mazarin]: AE , CP All. 84 fol. 86–87. Kopie: AE , CP All.
100 fol. 309–310. Druck: NS IV, 119–120.
Postangelegenheiten. Gemäßigte französische Haltung angesichts der Forderung der Schwe-
den nach dem ersten Rang (auf der weltlichen Bank) im Fürstenrat; ihr vermutlicher Ver-
zicht hierauf; jedoch entschiedenes französisches Eintreten ihnen gegenüber für alle anderen
Belange des Kurfürsten von Bayern. Völliger Stillstand der Verhandlungen mit Spanien. Ab-
wesenheit der gesamten niederländischen Gesandtschaft.
Nous vous avons desjà donné advis que les pacquetz du Roy, depuis que
Sa Majesté est à Amiens , arrivent icy deux jours au moins plus tard que
l’ordinaire et que ceux des particuliers. Sy la cour avoit à faire séjour en
Picardie, il importeroit bien d’y donner quelque ordre, et qu’il vous plût
commander qu’on prît soing de ne point faire passer les lettres à Cologne,
ce qui cause ce retardement.
Les plénipotentiaires de Suède prétendent tousjours devoir précéder les
princes d’Alemagne et avoir leur séance aux diètes immédiatement après
les électeurs; mais nous n’estimons pas qu’ilz veuillent persister jusqu’au
poinct d’arrester la paix pour cela. Quand ils feront réflexion sur ce que le
duc de Bavières n’a jamais voulu céder le rang ny aux archiducs ny aux
roys d’Espagne et de Dannemark, nous croyons qu’ilz se pourront désis-
ter de le prétendre. Nous leur avons parlé |:sur ce poinct avec moins de
challeur, ne voullans pas qu’ilz croyent que nous ne soyons bien aises de
tous leurs avantages. Mais:| pour les autres intérests de monsieur l’électeur
de Bavières, nous leur avons représenté vivement le grand préjudice
qu’eux et nous pourrions recevoir sy l’on venoit à mettre en dispute à ce
prince la dignité de premier électeur et la rétention du Haut-Palatinat;
pour le paiement de ce qui luy est deub par l’Empereur, nous continue-
rons tousjours à soustenir les mesmes choses avec vigueur.
Les ministres d’Espagne ne nous font rien dire du tout. |:S’ilz ne reçoivent
quelque nouvelle touche qui les oblige, il n’y a pas apparance qu’ilz soient
pour conclurre le traicté durant cette campagne:|.
Le sieur de Menerzvich s’en va en sa maison
plus icy personne de la légation de Messieurs les Estatz, pas mesme le
secrétaire . Il est vray que ledict sieur de Menersvi〈ch〉 nous dit, en pre-
nant congé de nous, que bientost les sieurs Donia, de Riperda et Klam
retourneroient .