Acta Pacis Westphalicae II B 5,2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 2. Teil: 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
324. Servien an Brienne Den Haag 1647 Juni 11
Den Haag 1647 Juni 11
Ausfertigung: Ass.Nat. 278 fol. 51–53’ = Druckvorlage. Konzept, z.T. eigenhändig: AE , CP
Holl. 41 fol. 378–379, 380’. Duplikat [für Mazarin]: AE , CP Holl. 44 fol. 484–485.
Deputierte sämtlicher Provinzen noch abwesend; keine Aussicht auf Entschließung bei fort-
bestehendem Kräftegleichgewicht zwischen Spanien und Frankeich in den Niederlanden; je-
doch voraussichtliches Einlenken bei französischer militärischer Übermacht. In Antwerpen
in Aussicht gestellte Gewissensfreiheit für alle Untertanen des spanischen Königs in den Nie-
derlanden ; von den Vereinigten Provinzen befürchtete wirtschaftliche Folgen der wahr-
scheinlich hieraus resultierenden Welle der Emigration. Trotz Philippe Le Roys Versprechen
freier Schiffahrt Enterung einiger niederländischer Fischerboote. Sichere Aussagen über die
Aufnahme der letzten Proposition Serviens an die Generalstaaten zum französisch-nieder-
ländischen Garantieabkommen (= Beilage 1 zu nr. 294) nicht vor Eintreffen ihrer Deputier-
ten in Den Haag möglich; anscheinend Zustimmung in den meisten Provinzen und verhand-
lungstaktischer Widerstand Hollands. Konstatierung eines guten Standes der Dinge in bezug
auf Feldzug und allgemeine Haltung der Provinzen, jedoch relativiert durch die landesübli-
che Unbeständigkeit. Festes Vertrauen in rasches Einlenken der Spanier in Münster wegen
des Ausbleibens eines Separatfriedenschlusses mit den Generalstaaten und ihrer Furcht vor
deren Verständigung mit Frankreich. Übersandte Nobilitierungsdiplome für einen einfluß-
reichen Niederländer nicht formgerecht.
Les députez de Hollande estoient revenuz icy la sepmaine passée, mais
ayant treuvé que ceux des aultres provinces n’estoient pas encor arivez,
ilz sont retournez chez eux jusqu’à jeudy prochain qu’ilz ont résolu de
se rendre icy. Après cela, on verra s’il y aura moyen de les porter à quel-
que résolution. Il y a apparence que |:tandis qu’ilz verront balancer les
affaires dans leur voisinage sans que l’un des partis prenne de notables
advantages sur l’autre, ilz ne se hasteront pas de venir à la conclusion,
mais:| sy les forces du Roy sont bientost en estat d’agir avec leur vigueur
accoustumée, pour réparer la perte qu’on vient de faire, il y a lieu de
croire que |:ces messieurs d’icy parleront et agiront comme il fault:|. J’ay
eu souvent l’honneur de vous représenter que pour |:les tenir dans le de-
voir , il fault faire jouer parmy eux de plus puissantz ressortz que la per-
suasion et les raisons, qui:| n’ont pas beaucoup de pouvoir sur des espritz
comme les leurs |:préoccupez de diverses passions:|.
Un correspondant qu’ilz ont dans Anvers leur a donné advis que l’on y
parle d’y accorder la liberté de conscience à tous les subjetz du roy catho-
lique dans les provinces du Pays-Bas. |:Ces messieurs d’icy qui font les
zélez pour leur relligion, ne le sont pas tant qu’ayant l’intérest de leur
commerce beaucoup plus à cœur que celuy de leur conscience, ilz ne crai-
gnent plus qu’ilz ne:| désirent l’effect de cet advis |:qui feroit sortir de ce
pays:| un grand nombre de personnes |:pour s’aller establir dans les villes
de Flandre, dont:| le séjour est sans comparaison plus agréable que de
|:celles de ce pays:|, et toutes les commoditez de la vie en plus grande
abondance et à meilleur marché.
Philipes Le Roy avoit proposé une cessassion d’hostilitez par mer avec cet
Estat, et sur ce que la Hollande mesme, jugeant que ce seroit passer trop
avant au préjudice des traictez d’alliance
avoit offert de donner des passeportz à tous ceux qui en voudroient, avec
asseurance qu’on n’entreprendroit rien contre les pescheurs. Néantmoins,
cinq ou six de leurs barques ont esté prises par les vaisseaux ostendois,
dont on luy faict reproche, et dont il promet de faire raison.
Je ne sçaurois encor vous parler asseurément des affaires dont je suis
chargé jusqu’à ce que les députez des provinces soient de retour, et qu’ilz
ayent rapporté les résolutions de leurs supérieurs sur la dernière proposi-
tion qui a esté faicte pour le traicté de garentie, dont je vous ay envoyé le
project . On m’asseure qu’elle est approuvée en la pluspart des provinces
et que |:si la Hollande y faict encores quelque difficulté, ce n’est que par
finesse, affin d’obtenir quelque autre chose qu’elle désire des autres pro-
vinces en se rangeant à leur advis sur ce poinct-là:|.
Sy les affaires n’estoient point sy subjettes au changement qu’elles sont, je
pourrois vous dire que |:pour la campagne elles y sont en assez bon estat,
et que:| Philipes Le Roy a dict depuis peu à un de ses confidens qu’il estoit
tousjours asseuré de la Hollande, |:mais que les autres six provinces es-
toient encores portées contre les intérestz de son maistre.
Je croy certainement que les Espagnolz, voyans le peu d’aparence qu’il y a
de venir à la conclusion du traicté général sans nous, et les divers subjetz
qu’il y a de craindre qu’on ne prenne icy tout à coup une résolution con-
tre eux, à laquelle ilz sçavent que |:monsieur le prince d’Orange est bien
disposé:|, changeront bientost de langage et de conduicte à Munster, et
que le comte de Pigneranda sera contrainct de corriger sa manière d’agir
impérieuse et insolente.
Ich bin Ihnen zu tiefem Dank für die erbetenen Nobilitierungsbriefe ver-
pflichtet ; da es sich jedoch nur um die Bestätigung des Adelsprädikats des
betreffenden Holländers handelt, der zu Handelsgeschäften auf seinen
Rang verzichtete, und nicht um eine Nobilitierung, sind sie unbrauchbar.
Ich schicke Ihnen demnächst einen mit der betreffenden Person abge-
stimmten Entwurf zu.
Diese Gunstbezeigung wird uns von Nutzen sein, denn es handelt sich um
einen der bedeutendsten Männer der Provinz Holland, der im übrigen
mit der Nichte Bickers
Wahrscheinlich ist Andries Bicker (s. Anm. 7 zu nr. 202) gemeint. Seine Nichte konnte
nicht identifiziert werden. Andries’ Bruder Cornelis Bicker (s. ebd.) hatte vier Töchter
namens Margeretha, Alida, Elisabeth und Maria ( BAB 62, 226 und 228; NNBW X, 62),
welche hier gemeint sein könnten; nähere biographische Angaben zu diesen konnten nicht
ermittelt werden. Die Tochter von Andries’ Bruder Dr. Jan Bicker (1591–1653), Wendela
(1635–1668), heiratete 1655 den berühmten ndl. Staatsmann Johan de Witt ( ebd. X, 63).
Etwaige weitere Nichten des Andries Bicker oder seiner Frau Catharina Ganzeneb Teng-
nagel ( BAB 62, 215) konnten nicht namentlich ermittelt werden.
schrieb , in Amsterdam alles lenkt und leitet.