Acta Pacis Westphalicae II B 5,2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 2. Teil: 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
322. d’Avaux an Mazarin Münster 1647 Juni 10
Münster 1647 Juni 10
Ausfertigung: AE , CP All. 84 fol. 65–65’ = Druckvorlage. Konzept: AE , CP All. 88 fol.
359–359’. Kopie: AE , CP All. 100 fol. 278–279.
Übereinstimmung d’Avaux’ mit den von Mazarin angeführten Gründen für den fehlenden
spanischen Willen zu baldigem Friedensschluß. Zu den nach Mazarin in Brüssel kursierenden
Inhalten königlicher Memoranden an die französischen Gesandten in Münster: wahrschein-
lich Verantwortung der Mediatoren hierfür; kein Fehlverhalten der Gesandten; entstellende
Darstellung durch die Spanier; Verdacht gegen Piccolomini unbegründet. Bitte um Anhören
Préfontaines.
Il n’y a rien à adjouster aux raisons que Vostre Eminence a touchées
pourquoy les Espagnols n’ont pas haste de conclurre la paix, et je suis
tout persuadé de ce qu’il luy a pleu me mander sur ce sujet.
Quant à la relation qui court à Bruxelles, elle est fondée sans doute sur ce
que nous dismes aux Médiateurs par ordre du Roy et dont je rendis
compte bien particulièrement à Vostre Eminence
satisfaitte. Que si depuis il est arrivé que les Espagnols |:ayent fait leur
proffit de quelque chose du contenu en icelle:|, cella est assés ordinaire
de part et d’autre, et il est malaisé que tout serve sans que rien puisse estre
tourné par les ennemis en un sens contraire, veu mesme qu’il leur est loi-
sible d’en faire le récit comme il leur plaist. Tant y a qu’avant partir du
logis, nous leusmes exactement les mémoires des 23 et 26 avril pour exa-
miner ce qui seroit bon à dire et à taire. Et si nous nous sommes trompés
en ce choix, j’estime au moins que ce n’a pas esté à |:parler de la mésintel-
ligence d’entre leurs chefs:|, puisqu’outre que cella ne fust touché qu’en
passant et sans y fonder aucune espérance, la chose estoit desjà si connue
par toute l’assemblée qu’à peine en avions-nous ouvert la bouche que
monsieur Contareni dit que cella estoit vray et y ajousta beaucoup de
particularités, tellement que c’est bien |:à tort que Picolomini est suspect
de vous avoir donné un avis qui estoit en la bouche de tout le monde:|.
La despêche commune ne me laisse rien à mander à Vostre Eminence,
sinon que je la supplie très humblement de vouloir entendre favorable-
ment le sieur de Préfontaine.