Acta Pacis Westphalicae II B 5,2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 2. Teil: 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
321. Longueville an Mazarin Münster 1647 Juni 10
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Münster 1647 Juni 10
Postangelegenheiten. Grund für das Ausbleiben des Friedensschlusses: zuerst französisches In-
sistieren auf der Forderung nach Waffenstillstand für Portugal, während Spanien bereit war,
bei Verzicht hierauf in allen anderen Punkten nachzugeben; dann, nach der Ermächtigung
der Gesandten durch den Hof zum Verzicht auf diese Forderung, keine spanische Konzessi-
onsbereitschaft mehr; mögliche Gründe hierfür. Wiederholung des Abreisegesuches. Scheinba-
res Einvernehmen zwischen Schweden und Kaiserlichen, Druck auf Frankreich auszuüben.
J’espère que vous aurez receu ma lettre du 20 e du passé au mesme temps
que vous m’avez fait l’honneur de m’escrire du 1 er de ce mois
que de la bien addresser aura causé ce retardement à celle-là et aux autres
suyvantes jusques à celle-cy que j’y ay remédié.
Il vous sera, Monsieur, fort facile de juger par nos dépesches |:pourquoy
la paix n’est point faicte, y ayant veu qu’on s’est arresté à vouloir empor-
ter la trêve de Portugal durant tout le temps que les Espagnolz estoient en
disposition, estans asseurez de ce poinct, de nous accorder le reste, et que
lorsque les dépesches que nous avons receues ont faict voir que l’ inten-
tion de Leurs Majestez estoit que le traicté ne fust pas retardé pour cela,
les Espagnolz se sont flattez de vaines espérances qui les ont empeschez
de convenir des autres conditions, soit que les précautions qui ont esté
apportées dans l’article qui regarde la liberté d’assister le Portugal leur
ayent donné un véritable soupçon qu’on voulust porter la guerre soubz
ce nom dans leur pays, ou qu’ilz s’en servent pour prétexte d’esloigner les
affaires, la négotiation a esté entièrement interrompue:| et il y a grande
apparence de croire que |:un plus grand relaschement ne serviroit présen-
tement qu’à les faire tenir plus fermes en tout le reste, et que ne pouvans
se desdire des choses promises, de peur de mettre Messieurs les Estatz
contre eux, ilz les voudroient au moins destruire par l’expression:|.
C’est, Monsieur, ce qui m’a fait vous supplyer très humblement d’ obte-
nir pour moy la permission d’aller faire un tour en France, estant asseuré
que devant que je l’aye, le traicté de l’Empire sera fait ou rompu, et que
celuy d’Espagne ne se fera point devant la fin de la campagne.
Je ne puis encore |:juger s’il y a de l’art ou de la vérité dans tout ce qui
paroist des Suédois; mais par les apparences:| il y a lieu de croire que |:ilz
marchent de concert avec les Impériaux pour nous presser d’achever le
traicté de l’Empire, et ne s’esloignent pas de leurs sentimens à n’ approu-
ver point qu’on veuille obliger l’Empereur comme archiduc de n’assister
point le roy d’Espagne:|. Cela fait que |:nous avons assez de peine à choi-
sir le chemin que nous devons suivre, n’y en ayant point qui n’ayt de fort
raisonnables doutes; mais en l’estat que sont les choses, il sera bien diffi-
cile que les Suédois ne nous entraisnent, principalement l’armée de mon-
sieur le mareschal de Turenne estant obligée d’aller en Flandres, ce qui
leur donnera prétexte, s’ilz veulent faire la paix, de monstrer que c’est
cela qui les y force. Verweis auf die gemeinsame Depesche .