Acta Pacis Westphalicae II B 5,2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 2. Teil: 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
313. Longueville und d’Avaux an Servien Münster 1647 Juni 7
Münster 1647 Juni 7
Ausfertigung: AE , CP All. 100 fol. 247–248 = Druckvorlage.
Stillstand der Verhandlungen mit den Spaniern; deren Warten auf Ausgang des Feldzuges.
Schwierige, mit den Schweden in Münster zu beratende Probleme. Versicherung des nach-
drücklichen Einsatzes für die Formulierung der Zessionsbestimmungen der Drei Bistümer im
Sinne der Wahrung des französischen Rechtsstandpunktes. Zu Serviens Vorschlag einver-
nehmlicher französisch-niederländischer Absprachen in den Streitfragen mit Spanien zur spä-
teren Erzwingung dessen Einverständnisses: Vorteile für Frankreich, aber Ablehnung durch
die Generalstaaten nicht überraschend.
PS: Antwort der Spanier auf den letzten Schriftsatz Serviens.
Nous vous envoyasmes le 3 de ce mois l’extraict de nostre dernière dépes-
che à la cour , depuis laquelle nous avons receu par la voye de Cologne le
mémoire du Roy du 25 e du passé . Il ne s’est rien faict, ensuitte, dans la
négotiation, et il paroît par le procédé des Espagnols qu’ils ont intention
de voir ce que produira la campagne.
Il y a longtemps que messieurs Oxenstiern et Salvius se font attendre en
ceste ville, ledict sieur Oxenstiern vient d’arriver
Nach Chigi und Volmar am selben Tag, dem 7. Juni 1647 ( APW III C 1.1, 351; APW III
C 2, 845 Z. 24ff.). Er reiste am 4. August 1647 wieder nach Osnabrück zurück ( APW III C
1.1, 359; APW III C 2, 879 Z. 4; die Datierungen seines und Salvius’ Aufenthaltes in Mün-
ster bei Odhner , 217, 227 sind ungenau).
vient demain
cultés , notamment sur la satisfaction de la milice suédoise, que l’on tient
qu’ils veulent faire monter bien haut. Il n’y aura pas seulement peine à la
convention, mais beaucoup plus à trouver les moiens de l’exécuter. Nous
vous ferons sçavoir ce que nous aur〈ons〉 reconnu de leur intention.
Nous vous avons desjà mandé que nous ne souffririons pas que dans les
cessions qui doivent estre faictes des droictz de l’Empereur sur les villes et
éveschez de Metz, Thoul et Verdun, «earumque districtus», l’on y ajouste
le mot de «temporales». Vous vous souvenez bien, Monsieur, qu’estans
icy tous trois ensemble, |:nous travaillasmes pour cela et que ce fut une
des plus grandes difficultez qui se rencontra en nostre accommodement:|
avec les Impériaux. C’est pourquoy nous nous garderons bien |:de rien
perdre de l’advantage que nous avons acquis, ny de permettre qu’il y
soit adjousté aucun mot qui puisse restraindre les droictz et la souverai-
neté du Roy dans lesdictz éveschez, mais il ne sera pas bien aisé d’y faire
adjouster aussy ny de changer en ce dont on est convenu:|; nous y ferons
tout au mieux qu’il nous sera possible.
Pour ce que vous nous escrivés que Messieurs les Estatz ne paroissent pas
disposés à suivre l’ouverture que vous leur aviés faicte de résoudre d’un
commun consentement entr’eux et nous les différens que nous avons avec
Espagne, pour déclarer après aux Espagnols que s’ilz n’en veulent passer
par là, ils ne doivent prétendre la paix ny avec la France ny avec les Pro-
vinces -Unies, cet expédient nous a tousjours semblé fort avantageux, mais
à vous dire le vray, nous avons douté que lesdicts Sieurs Estatz s’y portas-
sent , de sorte que ce que vous nous avés mandé ne nous a point surpris.
C’est ce que nous vous dirons pour response à vostre lettre du 3.
[PS] Les Espagnols ont faict une response en apostille au dernier escrit
que vous avez donné
Wahrscheinlich ist Beilage 1 zu nr. 283 mit den dazugehörigen span. Remarques von 1647
Juni 1 (s. ebd., in Anm. 12) gemeint. Der letzte von Servien den Gst. ausgehändigte und an
Longueville und d’Avaux übersandte Schriftsatz ist jedoch Beilage 1 zu nr. 295; hierzu
konnte allerdings keine span. Antwort ermittelt werden.
ne nous en ayt pas donné copie, et il nous a semblé que les raisons qu’ilz y
allèguent sont assés foibles.