Acta Pacis Westphalicae II B 5,2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 2. Teil: 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
309. Servien an Longueville und d’Avaux Den Haag 1647 Juni 3
Den Haag 1647 Juni 3
Duplikate (unvollständig): Ass.Nat. 278 fol. 19–20 [für Brienne]; Eingang laut Dorsal, fol.
20’: 1647 Juni 10 = Druckvorlage; AE , CP Holl. 44 fol. 444–445 [für Mazarin]. Kopie: AE ,
CP Holl. 44 fol. 438–442 = Druckvorlage für die in den Duplikaten nicht überlieferten
Passagen.
Zession der Drei Bistümer: Erheblichkeit des kaiserlichen Zusatzes temporales durch einen
von Servien eingeholten Rechtsrat (Beilage 1) bestätigt; nachdrückliches Insistieren auf der
uneingeschränkten Zession aller Rechte des Kaisers und des Reiches in den Diözesen und
ihrem gesamten geistlichen und weltlichen Herrschaftsgebiet anzuraten. Drohung mit Erhö-
hung der französischen Satisfaktionsforderungen rechtlich möglich. Verhandlungstaktisches
Ausnutzen dieser Streitfrage. Fehlende niederländische Bereitschaft zur Erzwingung spa-
nischer Zugeständnisse in den mit Frankreich schwebenden Streitfragen durch französisch-
niederländische Absprachen in Den Haag und gemeinsames Auftreten in Münster; noch be-
deutende Unklarheiten in bezug auf ihre eventuelle schiedsrichterliche Entscheidung durch
die Generalstaaten.
Persistant tousjours à croire que la difficulté qui se présente sur le mot de
«districtus» quand mesme on ne mettroit point «temporales», dont les
Impériaux se sont serviz en l’acte de cession qu’ilz ont présenté , est de
très grande importance, et peut faire perdre au Roy une très grande esten-
due de payz, et mesme peut préjudicier à Sa Majesté tant dans les droitz
dont elle est desjà en possession par le moyen du parlement de Metz , que
dans les justes prétentions qu’elle a contre monsieur de Lorraine pour
retirer diverses terres usurpées par ses prédécesseurs dans les Trois- Eves-
chez , je n’ay pas voulu déférer à mon seul sentiment, et m’en suis entre-
tenu avec quelques personnes sçavantes de ce payz , qui se sont rencon-
trées en tout et partout de mon advis, comme Vostre Altesse et Vostre
Excellence verront dans la coppie d’une lettre que je leur envoye.
J’estime donc,
tous les trois éveschez soient cédez au Roy en bonne forme, suivant l’ of-
fre cy-devant faitte
sorte que tout ce qui se treuve compris ou scitué dans l’enclos des limittes
desdicts éveschez, et dans l’estendue de leurs diocœses ou de leurs juris-
dictions tant spirituelles que temporelles,
jesté et à ses successeurs à la couronne, avec tous les mesmes droitz qui
ont cy-devant apartenu à l’Empereur ou à l’Empire, sans excepter aulcune
ville, comté ou aultre terre scituée dans toutte l’estendue dedicts éveschez;
si les Impériaux font refuz de s’en expliquer de la sorte, c’est une preuve
qu’ilz veullent retrancher l’offre qu’ilz ont desjà faitte, et avoir plus d’ es-
gar 〈d〉 aux plaintes et oppositions de quelques particuliers intéressez ,
qu’à leur parolle et au bien de la paix.
Je ne sçais s’il ne seroit point utile, en ce cas, de leur faire appréhender que
s’ilz veullent par des subtilitez et nouvelles réserves aporter du change-
ment aux choses accordées, nous serons aussy en droit de retenir les cho-
ses que nous avons donné espérance de rendre, et d’adjouster à noz de-
mandes , veu mesme que nous nous sommes réservez de le pouvoir faire,
et qu’il n’y a point de raison pourquoy il soit permis à l’une des parties de
retrancher ce qui a esté concerté, et non pas à l’aultre de l’ampliffier.
Il semble qu’aprez avoir faict plainte de ce changement, nous pouvons
nous servir de cette contestation pour deux choses: l’une pour |:gaigner
temps:|, selon les ordres de la court contenuz au mémoire du 25 e du
mois passé , affin de faire |:marcher les deux traictez de l’Empire et d’ Es-
pagne d’un mesme pas:|, l’aultre pour obtenir ce que nous désirons |:par la
froideur que nous apporterons sur:| les différens qui se rencontrent enco-
res entre |:les Suédois et Impériaux:|, en faisant cognoistre à ceux-cy
qu’ayans esté si mal récompensez des offices que nous avons cy-devant
employez envers noz alliez pour mesnager leur contentement, la pru-
dence ne permet pas que nous nous opposions à touttes leurs demandes,
jusques à ce qu’on exécutte de bonne foy tout ce qui nous avoit esté pro-
mis pour la satisfaction du Roy.
in Den Haag über die zwischen uns und Spanien noch offenen Fragen
zwecks späterer Erzwingung des spanischen Zugeständnisses in Münster
schwindet. Auch bestehen noch erhebliche Unklarheiten über die Modali-
täten einer etwaigen schiedsrichterlichen Entscheidung dieser Streitfragen
durch die Generalstaaten.
Voillà, Monseigneur et Monsieur, les choses dont j’ay creu vous devoir
informer affin qu’il vous plaise d’y faire les réflexions dignes de vostre
prudence et que vous en puissiés tirer les lumières et les maximes que
vous jugerez nécessaires pour vostre conduitte.
1 Ass.Nat. 278 fol. 34–35: Lettre escritte à monsieur de Servien sur les Trois-Eveschez
Der Brief ist anonym. Der Absender benutzt die ggb. Servien unübliche Anrede Monsei-
gneur ; dies tat in den identifizierten Korrespondenzen in der Regel (neben Lumbres und
Meulles) nur Joachim de Wicquefort, der Servien in Den Haag als Berater, Informant und
Übersetzer diente, für dessen Verfasserschaft es aber außer dem persönlichen Kontakt zu
Servien keinen weiteren Anhaltspunkt gibt.
[Den Haag 1647 Mai Ende?]
Amiens laut Dorsal, fol. 35’: 1647 Juni 10.