Acta Pacis Westphalicae II B 5,2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 2. Teil: 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
308. Longueville und d’Avaux an Servien Münster 1647 Juni 3
Münster 1647 Juni 3
Ausfertigung: AE , CP All. 100 fol. 235–236 = Druckvorlage.
Zur letzten Konferenz mit den Mediatoren Verweis auf Beilage 1. Argumente gegen die
Zweifel der Generalstaaten an der französischen Bereitschaft zum Friedensschluß: 1) franzö-
sischer Vorschlag einer schiedsrichterlichen Entscheidung der mit Spanien strittigen Punkte
durch die Generalstaaten unter Ausschluß der Monaco- und Barberinifrage; 2) gegenüber
den Mediatoren signalisierte französische Konzessionsbereitschaft in Sachen Waffenstillstand
für Portugal. Angesichts des kaiserlichen Zusatzes temporales in der Zession der Drei Bis-
tümer Bestehen auf den kaiserlich-französischen Satisfaktionsartikeln von September 1646;
diese auch Verhandlungsgrundlage für alle anderen mit den Kaiserlichen zu regelnden Fra-
gen . Warten auf die schwedischen Gesandten.
PS: Beilagen 2 und 3. Bruns den Generalstaaten übermittelte Entgegnung auf ein Schreiben
Serviens.
Nous avons eu deux conférences depuis peu avec les Médiateurs, de la
première desquelles nous vous avons donné advis par lettre du dernier
du mois passé . Vous verrés ce qui s’est dict en la seconde par l’extraict
de ce que nous en mandons à la cour, et connestrez que les Espagnols
n’ont aucune volonté de conclurre présentement avec la France. Il nous
semble qu’il y a deux choses desquelles on se peut servir |:pour destruire
auprès de Messieurs les Estatz les impressions que noz parties leur veu-
lent donner qu’en France, l’on ne veult pas la paix:|. L’une est que nous
avons offert conformément à vos lettres de remettre à l’arbitrage de Mes-
sieurs les Estatz les poincts qui sont en différend . Nous n’avons pas tenu
celuy de Monaco et celuy de messieurs les Barberins estre de ceste qualité,
et en a esté parlé comme de chose accordée, de laquelle pour éviter tout
débat à l’avenir, on a cru s’en devoir expliquer, estant certain qu’au lieu
d’obliger messieurs les Barberins, comme l’intention de Leurs Majestés
est de le faire, sy on eût soumis ce qui les regarde au jugement de Mes-
sieurs les Estatz, ils eussent pu s’en tenir désobligés pour le respect de la
religion.
L’autre avantage que nostre négotiation vous peut donner est que nous
estans enfin |:laissé〈s〉entendre à Messieurs les Médiateurs que le poinct
de la trêve du Portugal n’arrestera pas la conclusion du traicté:|, on ne
peut pas dire que nous ne nous soyons mis à toutte sorte de raisons, et
que sy le traicté ne se conclud, l’obstination de nos parties n’en soit la
cause. Nous avons pourtant |:parlé en sorte de ce dernier poinct:|, ainsy
que vous aurés pu voir par nos dépesches précédentes
|:conclusion du traicté, on peult dire que l’affaire de la trêve en Portugal
est indécise:|. Au surplus nous ne nous sommes point ouvert sur ce poinct
que longtemps après que les ministres d’Espagne ont eu refusé l’arbitrage
de Messieurs les Estatz.
Encor que les Impériaux, dans l’escrit dont nous vous avons envoyé co-
pie , ayent ajousté au mot de «districtus» celuy de «temporales», nous
n’avons garde de le souffrir quand on dressera lesdictes cessions, puisque
ce mot n’est point dans la convention qui a esté faicte, lorsque nous es-
tions icy tous trois ensemble
nous avons à traicter avec les Impériaux se doivent régler.
On attend icy dans un jour ou deux monsieur Salvius seul ou les deux
plénipotentiaires de Suède ensemble.
[PS] Vous recevrés par cet ordinaire deux copies, l’une du certificat des
Médiateurs, l’autre du 3. article.
Nous avons veu monsieur de Minersvich pour luy donner advis de ce que
dessus. Il nous a faict voir un escrit que monsieur Brun luy a donné pour
envoyer à ses supérieurs , qui respond au vostre dont il est faict mention
en la dépesche . Il nous a semblé que vous aurés moien de faire voir que
les Espagnolz 〈ne〉 veulent point la paix, et qu’ils cherchent plutost ce
qui la peut 〈…〉.
Beilage
1 Teilduplikat von nr. 306.
2 Textvorschlag für das Attestat der Mediatoren, das französische Assistenzrecht für Portu-
gal betreffend, [den Spaniern durch die Mediatoren praes. in Münster 1647 Mai 28], Kopie
(fehlt) .