Acta Pacis Westphalicae II B 5,2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 2. Teil: 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
303. Lionne an Servien Amiens 1647 Juni 1
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Amiens 1647 Juni 1
Ausfertigung, nicht unterfertigt: AE , CP Holl. 41 fol. 346–346’ = Druckvorlage.
Aufgrund großer Unzufriedenheit mit Longueville Wunsch Mazarins nach sofortiger Rück-
kehr Serviens nach Münster; mögliche Ersetzung Longuevilles durch La Thuillerie. Erwä-
gungen zur weiteren diplomatischen Verwendung La Courts nach Ende seiner Mission in
Osnabrück; klientelpolitische Überlegungen Lionnes und Mazarins zur Besetzung anderer
diplomatischer Posten. Indirekt übermittelte Erkenntlichkeitsbezeigungen Longuevilles an
Servien für die angeregte Überlassung der Grafschaft Charolais an ihn (Beilage 1). Keine
Schriftstücke für Barlaeus’ beabsichtigte Arbeit über Mazarin.
Monseigneur le Cardinal a eu advis que, |:en une conférence de messieurs
voz collègues avec les Médiateurs, monsieur d’Avaux ayant discouru de-
mye -heure des avantages de la France:|, ensuite de ce qui estoit contenu
dans les mémoires du Roy des 23 et 26 e avril , les Médiateurs avoient |: re-
marqué que monsieur de Longueville n’avoit pas en tout ce temps-là dé-
serré la bouche, et de paroistre au contraire que le discours luy desplaisoit:|.
Cela et diverses choses font désirer passionnément à Son Eminence |: vos-
tre prompt retour à Munster:|.
Elle croid que vous devés |:extrêmement presser monsieur de La Thuil-
lerie et lier avec luy grande amitié:|. Car il pourroit arriver, si le traicté
tiroit encore de longue, que |:l’impatience prist à monsieur de Longueville
de revenir et qu’on jetteroit les yeux sur ledict sieur de La Thuillerie pour
l’envoyer avec vous et monsieur d’Avaux:|. On a grand advantage d’estre
adverty par advance.
J’ay comme asseuré une ambassade pour monsieur de La Court au sortir
de son employ d’Osnabruk; s’il vouloit celle de Constantinople, elle se-
roit résolue dès demain, mais je ne l’ay pas veu dans ce sentiment, et au
contraire il me semble de luy avoir ouy dire que pour des millions il ne
s’esloigneroit pas neuf ans de sa patrie en l’aage qu’il a . Celle de Suisse
sera infailliblement pour monsieur de La Barde
Jean de La Barde (Labardaeus) (1603–1692), baron (1661 marquis) de Marolles-sur-Seine,
wurde 1648–1663 tatsächlich frz. Botschafter in der Schweiz. Zuvor war er 1632–1637 con-
seiller d’Etat, 1635–1644 premier commis des affaires étrangères und 1645–1646 frz. Res. in
Osnabrück gewesen. Als Verfasser von De Eucharistia, Solothurn 1662, und De Rebus
Gallicis historiarum libri decem, Paris 1671, erwarb er sich auch als Schriftsteller Ansehen
( ABF I 563, 159ff.; Moréri II, 67; Ersch / Gruber I.7, 373; Piccioni , 93ff.; Tischer ,
161ff.).
de . Son Eminence le croid plus propre pour cette dernière, et destine, à ce
qu’il me semble, de voir monsieur de Miromesnil
monstré sur ce dernier qu’il falloit |:qu’elle songeast à faire des créatures
propres, et non pas à avancer qui que ce soit à la recommandation d’ aul-
truy , comme je me doubte que celuy-cy est porté par monsieur de Lon-
gueville :|. Il m’a reparty me voulant faire croire que |:le choix venoit de
luy et que monsieur de Longueville n’y a aucune part:|. Je n’escris rien à
monsieur de La Court de tout cecy, tant afin que vous ayez temps de
régler ma conduicte, si je m’estois escarté de vos sentimens, qu’afin que
vous puissiés luy en donner la première nouvelle, et luy en communiquer
ce que vous voudrés, et qu’il tienne la chose de vous.
Je vous addresse une lettre de monsieur le comte de Chauvilans
m’escrit à moy que madame de Longueville luy a faict sçavoir les obliga-
tions qu’il vous a d’avo〈ir〉 proposé le premier que les Espagnolz lais-
sent la comté de Charolois pour le desdommager. |: Je ne sçay s’il n’y a
point de malice là-dessoubz:|. Je ne luy feray point de response que je
n’aye eu la vostre. Il sera bon que vous en touchiés quelque chose dans
les mémoires que vous m’addressés, quand ce ne seroit que pour en ra-
fraischir la mémoire à Son Eminence.
Nous n’avons pas icy les éloges qui ont esté faictz pour Monseigneur le
Cardinal et quand on les auroit, Son Eminence feroit difficulté de les en-
voyer . Il vaut bien mieux que monsieur Barbens
Tatsächlich ist Barlaeus gemeint, dessen Projekt, über Mazarin zu arbeiten, sich jedoch
wegen Krankheit zerschlug; vgl. Servien an Mazarin, Den Haag 1647 Juni 25; Ausf.: AE ,
CP Holl. 44 fol. 560–566; eigh. Konzept: AE , CP Holl. 41 fol. 440–443’, 444’–445’. –
Caspar van Baerle (Barlaeus) (1584–1648), ndl. Universalgelehrter, seit 1632 Professor für
Philosophie und Rhetorik zu Amsterdam ( BAB 32, 103–162; NNBW II, 67–70).
vailler sur cette matière, et qu’il veuill〈e〉 obliger en cela Son Eminence,
n’emprunte rien d’autruy, et qui ayt esté dict. Pour des mémoir〈es〉, il en
apprendra plus en demye-heure de conférence avec vous, qu’en tout ce
qu’on pourroit luy envoyer.