Acta Pacis Westphalicae II B 5,2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 2. Teil: 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
301. Mazarin an d’Avaux Amiens 1647 Juni 1
Amiens 1647 Juni 1
Ausfertigung: AE , CP All. 79 fol. 249–249’ = Druckvorlage. Konzept: AE , CP All. 84 fol.
12–12’. Kopie: AE , CP All. 100 fol. 207–208. Regest: Mazarin , Lettres II, 903.
Einigkeit zwischen Mazarin und d’Avaux bezüglich der fehlenden Bereitschaft der Spanier
zu baldigem Friedensschluß mit Frankreich, aber Uneinigkeit über deren Anzeichen: Weige-
rung Peñarandas zu einem Treffen mit den Mediatoren wahrscheinlich zur Umgehung einer
Antwort auf den von diesen zu unterbreitenden französischen Vorschlag in Sachen Schieds-
spruch der Generalstaaten; französisches Insistieren in puncto Lüttich unglaubwürdig. Ver-
mutliche Unterrichtung Peñarandas durch Chigi über den Inhalt der königlichen Memoran-
den für die Gesandten vom 23. und 26. April 1647; dadurch Frankreich und vielleicht auch
Piccolomini entstandener Schaden.
J’ay receu vostre letre du 20 e du passé. Je suis d’acord avec vous que |:les
Espagnolz peuvent avoir moins de disposition maintenant à conclurre
promptement la paix qu’ilz n’en avoient cy-devant:|; mais je me fonde
plus sur les raisons qui sont touchées en passant dans le mémoire du Roy ,
que sur ce que |:Penneranda a refusé six jours durant audience aux Média-
teurs et qu’il ajouste le point des places de Liège à celuy du Portugal dont
il ne veut entrer en négotiation ny en compromis.
Le refus qu’a fait Peneranda d’escouter les Médiateurs:| ne procède sans
doute que de l’embaras |:où il s’est trouvé pour la response qu’il auroit à
faire à la proposition qu’il avoit sceu que lesdits Médiateurs luy portoient,
ne voulant ny l’accepter de peur de se faire trop de préjudice, ny la refu-
ser :| positivement, |:craignant de désobliger Messieurs les Estatz.
Pour l’affaire de Liège:|, vous sçavez de quelle façon et |:pour quelle fin
nous avons mis cette prétention en avant:|; et à la vérité, |:on ne nous
croiroit pas trop bien fondez si nous nous formalisions que noz parties
ne la voulussent pas mettre en compromis:|.
Il court une forme de relation |:que l’on m’a envoié de Bruxelles:|, qui
contient quasi mot à mot tout ce qui avoit esté mandé d’icy à vous autres
Messieurs par les mémoires des 23 et 26 e avril du bon estat de nos af-
faires et du mauvais où se trouvoient celles des ennemis
doute que comme vous vous en servistes auprès des Médiateurs, ainsi
que Sa Majesté vous ordonnoit, |:que le Nonce ait pris un soin particulier
d’en rendre compte par le menu à Peneranda, ce qui a produit en certaines
choses un effet tout contraire à notre dessein; car ilz se sont servis de noz
avertissemens mesmes pour remédier à quelques désordres:|, comme |: ce-
luy de mettre bien ensemble Carassène et Picolomini:|. Aussi y avoit-il
plusieurs particularitez que l’on n’avoit mises que pour vostre simple in-
formation . J’ay mesme quelque avis que ce rencontre |:pourra porter
grand préjudice à Picolomini et qu’ilz sont entrez en quelque soupçon
de la vieille connoissance que j’ay eu autrefois avec luy en Italie, et que
nous n’aions maintenant intelligence ensemble:|.