Acta Pacis Westphalicae II B 5,2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 2. Teil: 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
291. Memorandum Longuevilles und d’Avaux’ für Ludwig XIV Münster 1647 Mai 27
Münster 1647 Mai 27
Ausfertigung: Ass.Nat. 277 fol. 552–559’ = Druckvorlage
201–206’ [für Mazarin]; AE , CP All. 100 fol. 157–166 (für Servien). Druck: NS IV,
104–106; datiert auf 1647 Mai 16.
Angebot Peñarandas zur schiedsrichterlichen Entscheidung aller mit Frankreich strittigen
Fragen, ausgenommen Waffenstillstand für Portugal und Lütticher Enklaven, durch die Ge-
neralstaaten . Visite Rosenhanes: Ankündigung des Routinebesuches nur eines schwedischen
Gesandten in Münster; Verzicht auf Kommen des zweiten wegen der angeblichen Unnach-
giebigkeit der Kaiserlichen, vor allem in der Frage der Autonomie in den Erblanden; Bekun-
dung französischen Verständnisses für die kaiserliche Position, aber auch der eigenen Ver-
mittlungsbereitschaft ; französisches Interesse hieran. Konferenz mit den Mediatoren: ihrem
Bericht zufolge Nachgeben Trauttmansdorffs in der Autonomiefrage unmöglich; seine Ab-
reisepläne ; Distanzierung der Franzosen von den schwedischen Forderungen und Angebot an
die Kaiserlichen, eine Einigung mit den Schweden zu vermitteln, wenn der Kaiser sich im
Gegenzug vertraglich verpflichte, weder Spanien noch den Herzog von Lothringen gegen
Frankreich zu unterstützen. Drängen der Mediatoren auf Verzicht auf die Waffenstillstands-
forderung für Portugal; Nachgeben der Franzosen: erstlich Bekundung des Einverständnisses
mit der Hintanstellung des Punktes und Erklärung, man werde seinetwegen den Friedens-
schluß nicht verzögern, wenn eine zufriedenstellende Einigung über die anderen Fragen er-
zielt werde; dann Verweis auf seine Entscheidung durch die Generalstaaten; dagegen nach
Auskunft der Mediatoren Verweigerung jeglicher Verhandlungen über einen Waffenstill-
stand für Portugal durch Peñaranda; letztlich Angebot französischen Nachgebens in dieser
Frage bei Einverständnis der Spanier mit einem schriftlichen Attestat zum französischen As-
sistenzrecht für Portugal sowie mit der Freilassung Eduards von Braganza bei Friedens-
schluß ; Rechtsverbindlichkeit dieser Konzession erst nach Einigung über die anderen Artikel;
Bestehen der Franzosen auf Verhandlungen über die Lütticher Enklaven sowie auf der jet-
zigen Festlegung der späteren Freilassung Eduards von Braganza; trotz Bedenken der Me-
diatoren Bestehen auf diesem Punkt; damit gegebene Rechtfertigungsmöglichkeiten gegen-
über Portugal; Bericht über den Erfolg dieser Angebote mit der nächsten Post. Gute Nach-
richten von der Belagerung Armentières’.
La dépesche du 20 e aura faict voir ce qui s’est passé en dernier lieu dans
la négotiation. La sepmaine suivante n’a rien produict de nouveau, sinon
que le sieur de Menerzvich nous est venu trouver pour nous donner advis
qu’ayans déclaré au comte de Pennaranda comme à nous qu’il ne se pou-
voit plus entremettre de nos différends, Pennaranda luy avoit dict qu’il
estoit prest de remettre tout le traicté au jugement de Messieurs les
Estatz, horsmis ce qui touche la trefve de Portugal et les places du Liège.
Le 25 le résident de Suède nous a veu de la part des plénipotentiaires de
ceste couronne, disant qu’ils avoient faict dessein de venir tous deux en
ceste ville pour y travailler avec nous aux affaires de l’Empire, mais qu’ils
avoient trouvé les Impériaux sy durs, et sy difficiles en ce qui reste à ac-
commoder , qu’ils ne jugeoient pas qu’il s’y pust rien faire, et qu’ainsy
ayans esté obligés de demeurer à Osnabrugh, il viendroit icy un d’eux
seulement pour s’acquitter de la visite qu’eux et nous avons accoustumé
de nous rendre de temps en temps.
Nous respondismes audict résident que nous ne nous arrestions p〈as〉
aux complimens et aux cérémonies, ainsy qu’il l’auroit pu remarquer par
nostre conduicte passée, et que sy ces messieu〈rs〉 croyoient ne pouvoir
rien faire présentement à Munster, il seroit meilleur de différer plutost
leur venue de quelques 〈jours〉 pour la rendre plus utile.
Nous demandasmes audict sieur de Rozenhan en quoy les Impé〈riaux〉 se
sont monstrés difficiles. Il nous dist que c’est principalem〈ent〉 sur le libre
exercice de la religion luthérienne dans les pro〈vinces〉 héréditaires. Il
nous mist en main la proposition qui a esté faicte pour cela, dont la copie
sera cy-joincte. Nous luy dism〈es〉 que ceux de la maison d’Austriche
avoient bien quelque 〈raison〉 de vouloir conserver dans leur païs le
mesme pouvoir que tou〈s les〉 princes d’Alemagne ont sur leurs sujectz.
Il répliq〈ua〉 que l’on ne s’arrestoit pas tousjours aux premières de-
man 〈des〉 que l’on faisoit, et que s’il y avoit des choses dans cet escrit
où les Impériaux eussent trop de répugnance, l’on y pourroit trouver
quelque tempérament, nous priant mesme de la part des plénipotentiaires
de Suède de nous entremettre pour faire entrer sur cela les Impériaux en
négotiation, à quoy nous luy promismes de travailler avec soing.
Nous avons considéré que |:dans la disposition où les parties sont de s’ ac-
commoder , il estoit à propos que nous y prissions part, tant pour avoir le
gré des uns et des autres si le différent se termine, que pour l’avancer plus
ou moins selon l’estat des affaires du Roy et les seuretez que nous pour-
rons trouver au traicté de l’Empire:|.
En ceste pensée, nous fusmes voir les Médiateurs , et entrasmes en dis-
cours avec eux sur ce que nous avoit dict le sieur de Rozen〈han〉. Ils
tesmoignèrent que le comte de Trautmansdorff ne peut rien accorder sur
le poinct de l’autonomie dans les provinces héréditaires au-delà de ce qu’il
a faict, et qu’il n’y avoit qu’〈une〉 heure qu’il leur estoit venu déclarer
qu’après avoir esté icy dix-〈huict〉 mois, avoir accordé à la couronne de
Suède tout ce qu’elle a pu désirer pour sa satisfaction, et de très grands
avantages pour le party protestant, puisqu’avec tout cela les Suédois ne
veulent point de paix, il se trouve obligé dans quelques jours de quitter
l’assemblée, non par impatience, et moins encor par bravade, ny avec des-
sein de rompre le traicté, mais pour le peu d’apparence qu’il voyoit de le
conclurre; qu’il laissoit icy m〈onsieur〉 le comte de Nassau et le docteur
Wolmar, et à Osnabrug〈h〉 le comte de Lamberg et le docteur Krane,
tous plénipotentiair〈es〉 de l’Empereur; que tant qu’il a espéré de pouvoir
finir, il s’est résolu de patienter, quoyque sa santé et le service de son
maistre l’appellassent ailleurs. Mais qu’aujourd’huy il voit les choses plus
esloignées que jamais, les plénipotentiaires de Suède persistans en des de-
mandes qui ne sont aucunement raisonnables, et qui vont à la ruine et
subversion totale de la religion catholique en Alemagne. Que quant à
luy, il avoit espuisé tous ses ordres et ses pouvoirs, et accordé aux cou-
ronnes tout ce qu’il a pu pour pacifier l’Empire; que voyant que celle de
Suède ne se satisfaict de rien, il ne peut autre chose que de recommander
l’affaire à Dieu, et en laisser le soing à ses collègues qui ont autorité de
conclurre touttes les fois que l’occasion s’en présentera.
Nous dismes aux Médiateurs que nous avions desjà assez tesmoigné que
nous n’approuvions pas les demandes de noz alliés qui vont au préjudice
de la religion catholique, et que nous leur avions déclaré que la France ne
continueroit pas la guerre sur ce suject, sans compter tous les soings que
nous avions pris pour modérer telles prétentions. Que nous estimions
qu’il se pourroit trouver des moyens et expédiens pour contenter les plé-
nip 〈otentiaires〉 de Suède, |:mais qu’avant que de nous y employer, nous
désirions savoir ce que l’Empereur veut faire à nostre esgard:|; que nous
avions tousjours demandé que la paix ne se faisant pas avec le roy d’ Es-
pagne , l’Empereur s’obligeât de ne luy donner aucun secours contre la
France; que nous avions prétendu la mesme chose pour le duc Charles
de Lorraine, et que nous ne pouvions traicter en aucune manière sy l’on
ne convient avec nous clairement et nettement sur ces deux poincts; que
nous ne pouvions non plu〈s〉 recevoir la distinction qu’on veut faire en-
tre l’Empereur et l’archiduc d’Austriche ny permettre qu’il soit envoié du
secours aux Espagnols soubz quelque nom que ce soit.
Les Médiateurs se sont chargés de voir le comte de Trautmansdorff et de
faire un dernier effort pour essaier de terminer les affaires avant qu’il
quitte l’assemblée, ce que nous avons faict sçavoir au mesme temps au
résident de Suède.
Ces messieurs ne manquèrent pas de nous rejetter sur le traicté avec Es-
pagne , et de nous exhorter à nous départir de la demande d’une courte
trefve en Portugal, disans qu’il seroit honteux qu’une suspension d’armes
pour sy peu de temps fust préférée au repos de toutte la chrestienté.
|:Nous ne fusmes pas marris de voir remettre cette affaire sur le tappis:|,
veu ce qui nous est mandé par le dernier mémoire que |:l’intention de
Leurs Majestez est que le poinct de la cessation d’hostillitez au Portugal
n’arreste pas la paix pour peu de temps que ce soit:|. Il nous sembla
qu’après |:avoir tiré cet avantage:| que les plénipotentiaires d’Espagne ont
refusé l’arbitrage de Messieurs les Estatz, et avoir laissé passer |:assez de
temps pour nous en prévalloir à La Haye:| où nous le fismes sçavoir aus-
sytost , la |:conjoncture estoit propre pour nous laisser entendre aux Mé-
diateurs que si les autres articles se terminoient à nostre contentement,
celluy-là n’arresteroit point la paix:|. Rien ne nous a retenu d’en user ain-
sy , la |:durée du siège d’Armentières ayant beaucoup rabattu des espéran-
ces :| que les Espagnols concevoient, et la |:crainte qu’ilz ont du siège de
Lérida nous donnant lieu de faire valloir cette facillité:|.
Nous représentasmes premièrement aux Médiateurs que les Espagnols
n’avoient aucune volonté de faire la paix, puisqu’ils en rejettoient tous
les moiens, et touttes les ouvertures qui leur estoient faictes pour y parve-
nir ; que la France ne consent pas seulement de remettre les poincts que
nous leur avions marqué cy-devant à l’arbitrage de Messieurs les Estatz ,
mais qu’elle est disposée de plus à faire sur cela ce que lesdicts Sieurs
Estatz luy conseilleront.
Les Médiateurs respondirent que le comte de Pennaranda leur avoit dict
nettement que quand il seroit certain du jugement de Messieurs les Estatz,
pour rien du monde il ne voudroit y avoir soumis le poinct de la trefve du
Portugal, ne pouvant ny traicter, ny compromettre, ny se laisser entendre
en aucune façon sur iceluy parce qu’encor qu’il fust assuré d’obtenir tout
ce qu’il désiroit, il ne pouvoit sans contrevenir à ses ordres, et se rendre
criminel envers son maistre, entrer en aucun party.
Voyans que |:cette offre n’estoit non plus receue que la première, nous
dismes:| que l’espérance qu’ilz avoient de la désunion de noz alliés les
remplit tellement qu’ils ne sont |:pas capables d’autres pensées:|.
Monsieur Contareny répliqua que c’estoit nostre trop grande fermeté qui
les mettoit au désespoir. Que nous voulions emporter une chose sur la-
quelle ils ont tousjours constamment déclaré qu’ils n’avoient aucun pou-
voir de traicter, adjoutant qu’au nom de Die〈u〉 nous voulussions pour le
bien de la chrestienté céder ce poinct qui ne pouvoit porter aucun préju-
dice à la France, et qui tourneroit à grande louange à Leurs Majestez
quand toutte l’Europe sçauroit que dans l’estat florissant de leurs affaires,
elles ont bien voulu donner ce tesmoignage au public de la bonne disposi-
tion qu’elles ont à la paix.
Nous nous retirasmes à part |:pour leur faire juger que nous estions venus
là sans aucun dessein de traicter des affaires de Portugal et que si nous nous
relaschions, c’estoit à leur considération, afin de pouvoir stipuller plus ex-
pressément comme nous fismes qu’ilz nous revaudroient cella en autres
choses:|. Nous considérasmes encor ce qui a souvent esté remarqué qu’il
seroit |:dangereux auprès de Messieurs les Estatz qu’il parust que la rupture
vînt sur le point du Portugal:|, et ainsy nous rentrasmes au lieu où estoient
lesdicts Sieurs Médiateurs et leur dismes: Que nous trouvions un peu
estrange qu’estans venus au 21 e article du project
pas examiner les autres ensuitte, et prétendent une entière résolution sur le
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pour le bien de la paix, et pour le respect de la médiation, |:nous estions
contens de changer l’ordre:|, il estoit raisonnable qu’au |:moins l’on termi-
nast tout ensemble les trois poinctz du traicté qui regardent le Portugal, et
qu’ainsy, pourveu que:| les plénipotentiaires d’Espagne consentent à l’ es-
claircissement que nous avons demandé par escrit touchant la faculté d’ as-
sister ce roiaum〈e〉-là, et à la liberté pure et simple du prince Edouart, la
paix se faisant, |:nous demeurions d’accord:| que lesdicts Sieurs Médiateurs
|:leur pussent faire cognoistre que la trêve du Portugal n’arresteroit pas la
conclusion du traicté:|, à condition que cela ne sera |:tenu pour dict ny pour
accordé que l’on ne soit convenu sur tous les autres articles et qu’il n’en
sera parlé au comte de Penaranda:| ny à aucun autre qu’en sorte que l’on
puisse |:tousjours dire aux ministres du roy de Portugal, à la cour et à Mus-
ter , que cette affaire n’est point encor décidée:|.
Nous ajoutasmes que pour les places de Liège, nous entendions que les
Espagnols entreront avec nous en négotiation sur cet article lorsqu’il
viendra en son rang, comme sur tous les autres, et que s’ilz persistoient à
le vouloir exclurre, ce seroit rompre le traicté, |:et ne donnions pas en ce
cas la liberté aux Médiateurs de s’expliquer de nostre intention sur la
trefve du Portugal:|.
Ils n’ont pas mal pris ceste dernière déclaration, nous ayans |:néantmoins
bien faict cognoistre qu’il n’y a rien à espérer de ce costé-là, aussy n’y
avons-nous insisté que pour essayer d’en proffiter en quelque autre
poinct, et pour tenir tousjours engagez Messieurs les Estatz puisque ces
places sont scituées dans les lieux où ilz recognoissent estre joinctz d’ in-
térestz avec la France:|.
Quant à ce qui touche dom Edouart, les Médiateurs firent |:grande diffi-
culté de pouvoir obtenir qu’il en soit parlé présentement, veu que c’est le
dernier article du project et que mesme il doit estre secret:|. Mais quelque
instance qu’ils nous ayent faict, nous y sommes demeurez fermes, sans
disconvenir pourtant que cela soit couché dans un article secret, comme
on l’a entendu jusqu’à ceste heure. |:Si nous le pouvons emporter de ceste
sorte, cella servira à faire considérer aux ministres de Portugal:|, quand la
chose leur sera connue, |:qu’ayans enfin esté obligez de ne plus insister à
quelque suspention:|, on n’a pas voulu néantmoins |:en venir là sans as-
seurer en mesme temps les deux autres poinctz qui les concernent:|.
Lesdicts Sieurs Médiateurs doivent voir sur tout ce que dessus le comte de
Trautmansdorff et Pennaranda; nous en manderons le succès par le pre-
mier ordinaire.
Discourant avec lesdicts Sieurs Médiateurs, ils nous firent bien connestre
que les Espagnols n’estoient plus dans l’opinion de remporter les avantages
qu’ils s’estoient promis du siège d’Armentières et qu’ils appréhendoient
beaucoup plus celuy de Lérida. Les nouvelles de Flandres qui arrivèrent
hier en ceste ville, sont que ceux d’Armentières se deffendent parfaictement
bien |:et que si l’archiduc eust cru la chose si difficille, il ne s’y seroit pas
embarqué:|. Les plus sages de l’assemblée ont jugé que ceste entreprise pou-
voit plutost nuire que proffiter aux ennemis. Et quant à nous, l’on peut s’ as-
surer que le |:procédé que nous avons tenu depuis qu’on en a eu icy la nou-
velle , a esté entièrement conforme à l’intention de Leurs Majestez:|.
1 AE , CP All. 83 fol. 209–212: Proposition des Suédois pour le libre exercice de la religion
luthérienne dans les pays héréditaires, s.l. s.d., lateinische Kopie
Diese Kopie faßt verschiedene Schriftsätze der Osnabrücker Gravaminaverhandlungen zu
einem einzigen zusammen, ohne dies kenntlich zu machen; vgl.: 1) Instrumentum Pacifi-
catorium Exhibitum à Plenipotentiariis Suedicis, Cæsareanis Legatis Osnabrugis anno
1647. mense Majo [die 20], ad liberum Confessionis Augustanæ exercitium in Austriâ &
aliis Domûs Austriacæ terris hæreditariis […]; Kopie: BNF Coll. Dupuy 739 fol. 118–
118’ (s. die; eigh. Notizen Godefroys); Druck: Meiern IV, 526f. (datiert 1647 Mai 11); NS
IV, 337 (s. die; mit frz. ÜS). – 2) Verglichener Articul in puncto Autonomiæ Subditorum
in Imperio, [Osnabrück 1647 Mai 18]; Druck: Meiern IV, 548ff. (zur ksl. Überlieferung
vgl. APW II A 6 Beilage B zu nr. 107). – 3) enthält die Kopie eine im Druck nicht nach-
gewiesene Schlußklausel: Quæ superius de iuribus statuum circa religionem in subditos
disposita sunt, inviolabiliter serventur, donec inter status de subditorum conscientiarum
libertate plenius erit conventum.
nischen Übersetzung: Siri IX, 1310–1314.