Acta Pacis Westphalicae II B 5,2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 2. Teil: 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
290. Longueville und d’Avaux an Brienne Münster 1647 Mai 27
Münster 1647 Mai 27
Ausfertigung: Ass.Nat. 277 fol. 550–551; Eingang nach Dorsal, fol. 551’: 1647 Juni 3 =
Druckvorlage. Duplikat [für Mazarin]: AE , CP All. 83 fol. 207–208. Kopie: AE , CP All.
100 fol. 172–173. Druck: NS IV, 112.
Empfangsbestätigungen. Noch ungewisses Ergebnis der gestrigen Konferenz mit den Media-
toren . Abreisepläne Trauttmansdorffs wegen der maßlosen schwedischen Forderungen. Zu-
versicht Krebs’ hinsichtlich der Loyalität der kurbayerischen Armee; keine Angst des Kurfür-
sten vor den Truppenaushebungen Ruprechts von der Pfalz; Bekundung seiner Vertrags-
treue ; demgegenüber Versicherung seiner Unterstützung durch Frankreich.
Nous avons receu vostre lettre du 17 et le mémoire du Roy du 18 de ce
mois par la voye de Cologne qui retarde de deux jours celle de l’ ordi-
naire .
On a esté icy toutte la sepmaine sans faire aucune chose. Mais hier nous
eusmes une conférence avec les Médiateurs, de laquelle nous ne sçavons
pas encor ce qui en réussira.
Le comte de Trautmansdorff nous a demandé passeport pour luy et pour
sa suitte que nous luy avons faict expédier. Il dict que ne voyant aucune
fin aux prétentions des Suédois, il est obligé d’aller trouver l’Empereur,
laissant néantmoins ses collègues qui ont pouvoir de conclurre sy l’affaire
s’y dispose.
L’ambassadeur de Bavières nous est venu dire que |:l’Empereur n’ayant
pu destourner son maistre de la résolution qu’il a prise de s’unir avec la
France, faict solliciter tous les officiers de l’armée dudict duc de le quitter,
prétendant qu’ilz ont le serment à l’Empire, mais que monsieur de Ba-
vière y donne si bon ordre qu’il est asseuré non seullement des officiers
mais encor des soldatz:|.
Il nous dit aussy qu’on leur vouloit faire appréhender |:les levées qui se
font par le prince Robert:|, comme s’il s’en vouloit servir pour l’avantage
de |:la maison palatine, et que monsieur de Bellièvre avoit faict instance
au parlement d’Angleterre de donner dix mil hommes au prince palatin
pour le restablir en tous ses Estatz et dignitez:|; mais que monsieur le
duc de Bavières n’en avoit rien cru, et jugeoit bien que c’estoit de l’ in-
vention de ceux qui sont faschés de le voir s’attacher à la France, à la-
quelle il estoit résolu plus que jamais de s’unir estroictement, nous
priant d’assurer que non seulement il observeroit ce dont il estoit con-
venu à Ulm , mais encor |:tout ce qui seroit proposé par ceux qu’il
envoyoit à Leurs Majestez :|.
Nous avons dict audict ambassadeur que monsieur l’électeur, y procédant
de la sorte, trouveroit bonne correspondance de la part de Leurs Majes-
tez , desquelles il recevroit tout appuy et protection, et que nous donne-
rions advis à la cour de ce qu’il nous disoit présentement.