Acta Pacis Westphalicae II B 5,2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 2. Teil: 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
268. Mazarin an d’Avaux [Paris] 1647 Mai 10
[Paris] 1647 Mai 10
Kopie: AE , CP All. 100 fol. 77–79’ = Druckvorlage. Konzept: AE , CP , All. 83 fol.
137–138. Regest: Mazarin , Lettres II, 895.
Zustimmung zu d’Avaux’ Vorgehen in den Religionsverhandlungen; Rechtfertigung der fran-
zösischen Position. Kaiserlicher Versuch, die Protestanten zu gewinnen und sie gegen die Fran-
zosen aufzustacheln; Frankreich nach Trauttmansdorffs Aussage gegenüber jenen einziges
Friedenshindernis. Keine auch nur indirekte französische Verantwortung am der katholischen
Religion entstandenen Schaden, da die betroffenen Parteien untereinander einig waren. Unter
dem Namen Bruns kursierende Flugschriften gegen d’Avaux’ Religionspolitik in Wahrheit aus
dem Hause Pauws; dessen Verbundenheit mit Spanien selbst von Oosterwijk eingestanden.
Absehen von einem Schreiben an die schwedischen Gesandten in Sachen Osnabrück wegen
der berichteten Bereitschaft ihrer Königin zum Nachgeben. Pflege der Beziehungen zu War-
tenberg zwecks Sicherung seines Beistandes in den Verhandlungen. Verwunderung über
d’Avaux’ Geldmangel; Bitte um nähere Auskünfte; Zusicherung der Abhilfe.
Pour répondre aux principaux points de la vostre du 29 e du passé, je vous
diray que ce que je vous escris touchant la religion , n’a point esté pour
avoir trouvé quelque chose à redire en la conduite que vous avez observée
pour en défendre les intérests, mais pour vous fortifier davantage à ne
vous en départir pas à l’avenir, et à combattre en cette occasion avec le
mesme zèle et la mesme prudence que vous avez fait. Comme vous et
moy sommes tombez en cela dans le mesme sentiment, nous devons avoir
la mesme satisfaction qu’il n’eût point tenu à nous que l’Esglise n’eût
remporté de plus grands avantages dans l’Empire, si nous eussions pu y
donner la loy, et porter par nos offices les choses où nous eussions voulu.
Mais puisqu’en cecy le crédit que les ministres d’Espagne ont auprès de
l’Empereur l’a fait passer par-dessus toutes les autres considérations, pour
accorder aux religionaires de ce pays-là la plus grande partie des choses
qu’ils ont prétendu, et les gagner par là à son party, il faut en demeurer en
repos, et acquiescer sans scrupule à ce qui a esté fait, puisqu’il n’eût pas
esté en nostre pouvoir de l’empescher, et que les Impériaux l’ont d’abord
accordé avec tant de facilité, que la tentative que nous eussions faite pour
le divertir n’eût rien servy à la religion, et nous eût esté aussy préjudicia-
ble qu’elle eût esté impossible, attirant sur nous la haine des religionaires,
et les attachant plus estroitement à la maison d’Austriche, de qui ils se
fussent trouvez si bien traittez malgré nostre résistance.
Je vous diray sur cela que les Impériaux semblent prendre cette brisée, et
que l’agent de Madame la Landgrave qui est icy a dit à [un] de mes
secrétaires qu’on luy avoit escrit de Munster que monsieur de Traut-
mansdorff avoit dit au député de ladite dame qu’il ne tenoit qu’à nous
que les affaires ne fussent terminées en 24 heures.
Nous n’avons donc point non seulement coopéré à ce qui a esté accordé
avec tant de désavantage de la religion, mais nous n’y avons rien encore
contribué par connivence ou autrement, pour me servir de ce mot, nous
avons seulement laissé prendre le cours au mal qu’il n’estoit pas encore en
nostre pouvoir d’arrester, et comment eussions-nous pu détourner une
chose dont les parties intéressées sont demeurées d’accord avec si peu de
peine, puisque nous en avons beaucoup à les faire condescendre à ce que
toutes sortes de raisons politiques veulent qu’elles donnent les mains?
Pour ce qui est des papiers volans qui courent sous le nom de Brun pour
décrier vostre conduite en cette occurence, tenez pour certain qu’ils vien-
nent de la boutique de Pau , et, par conséquent, d’une personne affection-
née à l’Espagne; ce qui est si vray, qu’outre les avis que j’en ay de quel-
ques autres endroits, l’ambassadeur de Holande me l’a confirmé, et m’a
dit en grand secret qu’il en avoit receu lettre de son filz
Sein gleichnamiger Sohn Willem van Liere jun., heer van Oosterwijk (Lebensdaten konn-
ten nicht ermittelt werden), war aus seiner zweiten Ehe, mit Maria van Leefdaal, hervor-
gegangen und heiratete Maria van Reigersbergh vrouw van Katwijk; er wurde Mitglied
der holl. Ritterschaft ( BAB 409, 372 und 375; Huygens , Briefwisseling IV, 296 Anm. 2).
En cecy, il n’y a rien qui soit propre de vostre personne, mais c’est seule-
ment vostre ministère qu’on attaque, et cela arriveroit à tout autre qui
feroit la mesme fonction que vous.
J’ay estimé qu’il seroit superflu d’escrire aux plénipotentiaires de Suède
pour les faire relascher de la prétention d’Osnabruk, puisque j’aprens
par les lettres du sieur Chanut
Ein Schreiben an Mazarin oder den Hof in dieser Sache wurde nicht ermittelt; dort hatte
man jedoch am 23. April 1647 das Duplikat eines Briefes Chanuts an d’Avaux vom 23.
März 1647 (s. Anm. 19 zu nr. 237) erhalten, der inhaltlich der Paraphrase Mazarins ent-
spricht . Chanut hatte d’Avaux darüber hinaus bereits am 9. März 1647 mitgeteilt, Chri-
stina habe keine Instruktion zur Forderung nach Osnabrück erteilt, ebensowenig nach
Minden; Chanut an d’Avaux, [Stockholm] 1647 März 9 (s. Anm. 19 zu nr. 211).
que ses ministres portent cette affaire opiniastrement, et qu’elle souffrira
qu’en cecy, aussy bien qu’en plusieurs autres prétentions des protestans,
la victoire ne luy demeure point, après avoir satisfait avec aparence, et à ce
qu’elle ne pouvoit honnestement refuser aux demandes de ceux qui sont
de mesme religion qu’elle.
J’ay esté bien aise d’aprendre ce que vous me mandez de monsieur l’ éves-
que d’Osnabruk; c’est un homme qu’il faut cultiver, et tascher de s’en
prévaloir, pour acheminer toutes choses au but où nous visons, qui est la
paix, et à nous faire accorder sans retardement nos justes satisfactions, que
monsieur Trautmansdorff, s’il ne change, semble estre disposé de vouloir
appuyer, et y faire mettre la dernière main.
Je suis estonné de ce que vous me mandez que vous estes à sec de finan-
ces , puisque ceux qui en ont icy la direction m’ont ausseuré qu’ils vous
avoient fait tenir cinquante mil livres; faites m’en sçavoir, s’il vous plaist,
un peu plus particulièrement la vérité, afin qu’on y remédie, estant certain
que c’est un point qui ne doit estre laissé en arrière, pour quoy que ce
soit, et qu’il est plus important pour le service du Roy de gratifier ceux
qui y peuvent contribuer en de semblables rencontres que celle dont vous
m’escrivez, que de payer ses armées.