Acta Pacis Westphalicae II B 5,2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 2. Teil: 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
263. Servien an Brienne Den Haag 1647 Mai 7
Den Haag 1647 Mai 7
Ausfertigung: Ass.Nat. 277 fol. 484–486’ = Druckvorlage. Duplikat [für Mazarin]: AE , CP
Holl. 44 fol. 297–301. Reinkonzept: AE , CP Holl. 41 fol. 257–259’; auf 1647 Mai 6 datiert.
Verweis auf nr. 262. Bestehen der Provinzen gegenüber den zu ihnen entsandten hollän-
dischen Deputierten auf Verkündung ihrer – zumeist gemäßigten – Beschlüsse in Den Haag;
ihre Furcht vor einem Streit mit Frankreich und mehr noch vor einem internen Zwist; Gel-
derns innerhalb der Provinz selbst umstrittene Entschließung (Beilage 2); begründete Hoff-
nung auf nicht weniger günstige Resolutionen der übrigen Provinzen und guten Ausgang der
Dinge, wenn Holland sich beugt. Genugtuung über die den Spaniern selbst durch die von
ihnen verbreiteten Heiratsgerüchte entstandenen Rechtfertigungsprobleme. Für Frankreich
äußerst schädliche Umtriebe Pauws und seiner Gleichgesinnten. Schwierigkeiten bei den Ver-
handlungen über die Garantie; Verhinderung eines Feldzugsbeschlusses Hauptgrund für die
Entsendung holländischer Gesandter in die einzelnen Provinzen. Trost durch den niederlän-
dischen Verzicht auf Separatverhandlungen, aber trotz der Hoffnungen auf einen bei starker
Militärpräsenz im kommenden Feldzug wahrscheinlichen Umschwung zugunsten Frank-
reichs weiterhin Ungewißheit der künftigen Entwicklung in den Niederlanden. Bedauern
der unzureichenden Gratifikation der dort dienenden französischen Offiziere. Privata.
PS: Erbetene Adelsdiplome.
Je me prometz que vous aurez assez de bonté pour excuser mon incom-
modité sy elle m’empesche de vous escrire par cet ordinaire sy amplement
que j’ay accoustumé, et que vous ne treuverez pas mauvais que je vous
suplie de veoir ce qui se passe icy dans la lettre que j’escrivis hyer à Mun-
ster , dont je vous envoye la copie.
Toutes les provinces ont respondu à la Hollande comme j’ay eu l’honneur
de vous escrire , et sans entrer en négotiation avec les députez qu’elle leur
avoit envoyez, elles ont dict que les leurs feroient sçavoir icy leur intention.
J’apprens que leurs résolutions, au moins de toutes les provinces, n’ont pas
esté sy fermes et sy hardies que l’on m’avoit asseuré |:et qu’on l’avoit dict à
monsieur le prince d’Orange:|. Mais le résultat des provinces qui sont allées
le moins avant, n’a pas laissé d’estre assez bon et assez modéré. Elles tes-
moignent appréhention de se brouiller avec la France, mais elles en ont en-
cor davantage de se brouiller entre elles, ce qui n’est pas tant à blasmer.
Vous verrez la conclusion de Gueldres, dont je vous envoye une copie. Il
y a contestation entre les trois quartiers , celuy de Zutphen soustenant
qu’une affaire de cette nature ne peult pas estre terminée pa〈r〉 pluralité
de voix, et que c’est contre la constitution de l’Estat. Je ne croy pas que la
résolution d’aucun〈e〉 aultre province nous soit moins favorable que
cell〈e-là〉. Et cela estant, il y a espérance de ramener tout à bien pour
peu que l’on puisse fleschir la dureté de la Hollande.
Il y a plaisir de veoir la peine où se treuvent ceux qui employent l’artifice
et les impostures pour avancer leurs affaires. En mesme temps que les
Espagnolz ont faict publier icy par leurs partisan〈s〉 cette lettre du roy
d’Espagne que vous avez veu , ilz soustiennent hardiment à Munster
qu’elle es〈t〉 supposée, et s’en fault peu qu’ilz n’ayent l’effronte〈rie〉 de
nous en rendre les autheurs. Nous n’eussions pas pu nous vanger mieux
d’eulx qu’en envoyant une copie de cette lettre dans les villes du Pays-
Ba〈s〉 qui ne treuveroient pas bon que sans leur en parle〈r〉, on les vou-
lust trocquer avec tant de facilité. Il en ariva de mesme il y a un an
Zu den Heiratsplänen vgl. Anm. 11 zu nr. 13; der Plan des Tausches der Span. Ndl. gegen
Katalonien, der Anfang 1646 von Mazarin gegen Bedenken der frz. Ges. auf dem WFK,
aber in Übereinstimmung mit entsprechenden Vorschlägen Contarinis, erwogen wurde,
war ebenfalls in den Gst. bekannt geworden und hatte im Frühjahr 1646 zu einem heftigen
publizistischen Streit zwischen Frk. und Spanien geführt ( Tischer , 329f.).
qu ’on publia icy la nouvelle du mariage et de l’eschange qui fist tant d’ es-
clat , car en mesme temps que nous protestions icy et faisions des sermens
que c’ettoit une faulceté, et qu’il n’y avoit point de semblable traicté sur le
tapis, les Espagnolz estoient en la mesme peine de se justifier envers les
peuples de la Flandre, et des aultres provinces de leur obéissance, qui
disoient tous assez hardiment que s’il falloit changer de maistre, la chose
les touchoit assez près pour estre appelez à la délibération, et qu’ilz ne
méritoient pas d’estre hardez comme des chevaux.
Vous aurez peine à croire les malices que Paw et quelques aultres espa-
gnolisez comme luy font icy contre nous, et comme ilz exaggèrent les
moindres choses pour nous descrier parmy le peuple, auquel il reste encor
quelque amour et quelque respect envers nostre nation. Il seroit à souhait-
ter que cet homme eust esté renvoyé de Munster il y a deux mois. Il ne
pouvoit arriver icy dans une plus fascheuse conjuncture, car encor qu’il
n’aye dict que les mesmes choses qu’il avoit desjà escriptes, et qui sem-
bloient estre effacées de l’esprit des ministres, elles n’ont pas laissé de faire
de nouvelles impressions et de reprendr〈e〉 force par l’animosité de noz
ennemis. Je sçay que Pau a pris soin d’envoyer dans Amsterdam diverses
coppies de la lettre escripte par les marchands de Nantes sur l’accident qui
leur est arivé
de Messieurs les Estatz qui se louoit de la bonne justice que messieurs les
ministres luy avoient faict espérer .
C’est un effect de vostre prévoyance d’avoir jugé que Messieurs les Estatz
se disposeront plustost à la garentie qu’à la campagne. Ilz veullent encor
apporter des restrictions à la première qui nous sont désadvantageuses, et
ne s’explicquent de rien qui nous puisse contenter. Pour la second〈e〉, la
Hollande en a tant d’appréhention qu’ayant sceu que les aultres provinces
y estoient en quelque façon disposées, et mesmes qu’elles avoient dis-
couru entre elles pour chercher les moyens de fournir aux despenses ex-
traordinaires de la campagne sans son assistance, on m’a dict que c’est
particulièrement pour les en destourner et rompr〈e〉 ce coup qu’elle leur
a envoyé à toutes ses députez.
Encor que ce mal soit assez grand, s’ilz n’ont point eu intention de nous
en faire d’aultre que celuy-là, et qu’en effect, ilz n’ayent pas voulu passer
jusqu’à traicter sans nous, il y aura de quoy se consoler. Beaucoup de gens
croyent que quand l’armée du Roy entrera dans le pays, et que celle que
commande monsieur de Turenne paroistra d’un aultre costé, l’on tiendra
icy un aultre langage. Néantmoins je suis obligé de vous dire comme j’ay
faict dès le commencement, qu’il y a tant de confusion et d’irrésolution
dans ce pays qu’on ne peult faire fondement sur rien.
|:Je suis bien marry que l’estat des finances du Roy ne permette pas:| de gra-
tiffier les officiers qui servent par deçà aultant que je le souhaiterois. Je man-
querois à mon debvoir sy je ne vous asseurois que tous les principaux m’ont
assisté avec grande chaleur et que j’ay eu souvent besoin de leur assistance.
Privata.
[PS] Vielen Dank für Ihre Bemühungen um die erbetenen Adelsbriefe! Ich
weise darauf hin, daß es sich nicht um eine Nobilitierung, sondern vielmehr
um ihre Bestätigung handeln soll. Wenn ich den Namen des Betreffenden
Konnte nicht identifiziert werden. Nach Servien handelte es sich um einen der Kommis-
sare , mit denen er verhandelte (s. Anm. 9 zu nr. 64); Servien an Brienne, Den Haag 1647
Mai 14; Ausf.: Ass.Nat. 277 fol. 510–511, Eingang in Amiens laut Dorsal, fol. 511’: 1647
Mai 20; eigh. Konzept: AE , CP Holl. 41 fol. 283–284; Duplikat [für Mazarin]: AE , CP
Holl. 44 fol. 319–320’.
von meiner Kontaktperson erfahren habe, werde ich ihn Ihnen umgehend
mitteilen; sollte er sich jedoch weigern, seine Identität preiszugeben, hat er
sich die entstehenden Schwierigkeiten selbst zuzuschreiben.