Acta Pacis Westphalicae II B 5,2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 2. Teil: 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
254. Longueville und d’Avaux an Servien Münster 1647 April 30
Münster 1647 April 30
Ausfertigung: AE , CP All. 99 fol. 455–456 = Druckvorlage.
Beilage 1; Unterrichtung Rosenhanes und La Courts über die Behauptungen Pauws bezüg-
lich der angeblichen Unzufriedenheit Schwedens mit Frankreich und die drohende spanisch-
niederländisch-kurbrandenburgische Allianz. Ablehnung des spanischen Türkenkriegsvor-
schlages . Zweck der von Longueville in den französischen Gesamtentwurf für den Friedens-
vertrag mit Spanien vom 25. Januar 1647 eingefügten Klausel zur Einsetzung von Konsuln.
PS: Ankunft Meinerswijks in Münster; Gerüchte über Einschwenken Gelderns auf die Linie
Hollands.
Nous vous envoions copie de toutte la dépesche que nous faisons à la
cour afin que vous voyés plus clairement ce qui se passe icy et à Osna-
brug . Nous avons donné advis au sieur de Rosenhan de ce que Paw a dict
en l’assemblée de Messieurs les Estatz, que les Suédois sont mal satisfaicts
de nostre conduite et qu’ils ont demandé audict Paw sy |:leur Estat ne
s’appercevoit point de la grandeur et de l’ambition démesurée de la
France:|. Nous avons escrit à monsieur de La Court de dire la mesme
chose à messieurs Oxenstiern et Salvius, et de leur parler en conformité
de vos lettres du 18 et 22 de ce mois , comme aussy de |:l’alliance qui se
forme à La Haye entre l’Espagne, Messieurs les Estatz et l’électeur de
Brandebourg:|.
Zurückweisung der Argumente Contarinis zugunsten des spanischen Tür-
kenkriegsvorschlages .
Pour la clause ajoustée à l’establissement des consuls de part et d’autre
ç’a esté moy, duc de Longueville, qui l’ay mise lorsque j’ay délivré nos
articles, et ma considération a esté qu’il seroit facile aux Espagnols de
former des cabales dans les lieux qui ont esté nouvellement conquis sur
eux, quand ils y auroient un consul de leur nation, et en cela, j’ay eu
|:principalement esgard sur Dunquerque qui me semble devoir estre con-
servé avec beaucoup de précaution:|.
[PS] Le sieur de Menerzvich arriva hier en ceste ville, et le bruict y courut
bientost après que la |:province de Gueldres s’estoit déclarée et avoit con-
formé ses advis à celuy de la Hollande:|. Nous attendons vos lettres pour
sçavoir ce qui en est.