Acta Pacis Westphalicae II B 5,2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 2. Teil: 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
243. [Brienne] an d’Avaux Paris 1647 April 26
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Paris 1647 April 26
Kopie: Ass.Nat. 273 fol. 246–246’ = Druckvorlage.
Vermutlich am Ende Nachgeben der Schweden. Auch ohne Reichsstandschaft großes Inter-
esse Frankreichs an der Reichs- und Religionspolitik, insbesondere an der Verhinderung der
Beherrschung des Reiches durch eine starke Macht. Zu befürchtende Kenntnisnahme der
Schweden vom kurbayerischen Plan eines zwischen Frankreich und Habsburg alternieren-
den Kaisertums. Zustimmung zu d’Avaux’ Erklärung gegenüber den Protestanten; Ausgehen
von seiner Zusammenarbeit mit Trauttmansdorff. Überhöhte Forderungen Hessen-Kassels;
bedeutende, zugunsten der Landgräfin errungene Verhandlungserfolge; wahrscheinlich zu-
letzt Einlenken ihrer; freundlicher Empfang ihres Sohnes bei Hofe beabsichtigt. Baden- badi-
sche Beschwerden über schlechte Behandlung durch Truppen Turennes. Unterstützung würt-
tembergischer Klöster. Von Abraham de Wicquefort unterbreitete, lächerliche Forderung
Kurbrandenburgs nach Minden; womöglicher Aufruhr in Kleve.
Vostre despêche du 15 e de ce mois faict craindre et espérer, mais à mon sens
plus le dernier que le premier car bien que les Suédois soient insatiables,
qu’ilz ayent des ordres qui auctorisent leurs demandes, enfin la raison l’ em-
portera , et le désir de la paix, sur la passion de continuer la guerre. Je suis
dans vostre sentiment et fort asseuré que monsieur Chanut est de cette oppi-
nion . Il ne m’a point escrit par le dernier courrier que quatre lignes et s’est
contenté de m’envoyer le double de la lettre qu’il vous a adressée
excusé sur ce qu’il a perdu du temps à assister aux magnifficences des nopces
du comte de La Gardie
vous donne avis ou de ce qu’il a négocié de par delà selon voz ordres, ou de ce
qu’il a pénétré qui peust ayder à conclurre la paix que Sa Majesté passionne
de plus en plus; laquelle, pour n’avoir pas désiré relever de l’Empire ce qui
luy est donné pour sa satisfaction, n’est pas moins intéressée aux affaires
d’Allemagne et de la relligion qu’elle est obligée de deffendre et ses intérestz
à ne pas souffrir que l’Empire sortant d’une maison entre dans une autre
aussy puissante, [et par conséquent] s’obligera à y modérer les choses.
Il seroit à craindre que les Suédois pénétrassent ce qui est des pensées de
Bavières . Ilz appréhenderoient que les Allemandz, une fois accoustumez
à la douceur de la domination françoise, aymassent mieux y demeurer
soumis que d’en prendre une autre, et que les deux puissances estants
joinctes, il feust facile de les chasser de l’Allemagne, où la piété de Leurs
Majestez s’est faict paroistre deffendant les églises, dont une partie ont
esté fondées par les roys prédécesseurs.
Ce terme dont vous vous estes servy pour laisser espérer et faire craindre
les protestans m’a semblé très propre. Ilz n’ont pas sujet de dire que la
France envie leur fortune, ny les catholiques qu’elle la vueille [!] eslever
à leur préjudice, au contraire, les uns n’ayans nul sujet de plainte, il en
reste aux autres de se louer.
Bien que vostre mémoire n’exprime pas que vous ayez agy de concert
avec le Transmandorff, je suis entré en pensée que cela estoit et que vous
aviez pris confiance l’un de l’autre, bien persuadez que le bien et le repos
public est vostre commun désir, [et] que ce ministre n’ayt grande raison
de ne point offenser deux princes qui sont toujours demeurez attachez à
l’Empereur, dans l’incertitude où sont les affaires. Je ne sçay qui le pourra
condamner. Mais il me semble qu’il s’est assés ouvert avec vous en se
déclarant que pour l’intérest du Damestat, Sa Majesté Impérialle ne con-
tinuera pas la guerre.
Quand je considère ce qui est prétendu par Madame la Landgrave et ce
qu’elle demandoit avant qu’on traittast de la paix, je demeure extasié et il
faut advouer que vous luy avez mesnagé des choses de telle grandeur et de
telle conséquence qu’elle se doibt tenir très heureuse; sans doubte la fa-
veur qu’elle espère des Suédois, et se nourrissant des pensées de la guerre
comme eux, la rend ainsy difficile, mais si une fois elle est persuadée que
la France n’est plus en volonté de la continuer, elle se modérera. Nous
attendons en cette cour monsieur son filz
qu’il aura sujet de s’en louer.
Le filz du marquis Guillaume de Bade en part, lequel se plaint du mauvais
traittement que son père a ressenty des trouppes de monsieur de Thurenne.
On excuse cela par la nécessité des logemens, mais comme c’est un lieu
commun, il ne faict guère d’impression. Il sera assés considéré pour n’en
faire nul esclat, [de] crainte de donner cet avantage au marquis Frédéric .
Les pauvres couvents qui sont dans le Witemberge se recommandent tou-
jours à vostre zèle , et monsieur le nonce les appuye de ses offices. Je leur
dis que l’on fera pour eux ce qui se pourra.
Je me ris de voir que le résident de Brandebourg demande qu’on le favo-
rise dans la prétention qu’il a d’avoir l’évesché de Minden; lorsque quatre
de ses bailliages luy sont encore enviez par la Suède, il aura peyne de
s’en relascher si je ne me trompe, si ce n’est qu’il y soit porté par la né-
cessité où il se trouve de faire provision d’amis pour se maintenir dans le
duché de Clèves contre ses subjectz. J’ay quelque notion, mais bien con-
fuse , de quelque soulèvement, ou au moins d’une disposition à la chose
Seit Anfang 1647 verhandelte der Kf. von Bg. mit den klevischen Ständen über Steuern
zum Unterhalt des Heeres und über die Anwendung des Indigenats bei der Ämterbeset-
zung . Am 16. April 1647 war es bei direkten Verhandlungen klevischer Deputierter mit
dem Kf.en zu einem Eklat gekommen, und sie hatten nach einem Zornausbruch des Kf.en
den Raum verlassen. Unmittelbar darauf konnte jedoch eine Aussöhnung und eine vor-
läufige Einigung in den Sachfragen erreicht werden ( Opgenoorth I, 164ff.).