Acta Pacis Westphalicae II B 5,2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 2. Teil: 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
236. Longueville an Brienne Münster 1647 April 22
Münster 1647 April 22
Duplikat [für Mazarin]: AE , CP All. 83 fol. 34–35’ = Druckvorlage. Kopie: AE , CP All.
99 fol. 392–393. Druck: NS IV, 85–86; CDI 83, 227–229 (spanische Übersetzung).
Empfangsbestätigungen; fortdauernder Aufenthalt d’Avaux’ und Trauttmansdorffs in Osna-
brück . Französisch-spanische Verhandlungen: vergebliches Drängen bei den Mediatoren auf
einjährigen Waffenstillstand für Portugal oder einjähriges Angriffskriegsverbot; ihre Beto-
nung der Aussichtslosigkeit dieser Forderungen und des unausbleiblichen Scheiterns des Kon-
gresses bei französischem Beharren hierauf. Unterrichtung Haslangs, daß ein kurbayerischer
Gesandter in Paris willkommen sei. Bitte um Anweisung, wie auf den spanischen, mit dem
Wunsch nach Bestätigung des Vertrages von Monzón erklärbaren Versuch, eine antifranzö-
sische Stimmung in Graubünden zu schüren, zu reagieren ist.
Ich habe Ihren Brief und das königliche Memorandum vom 12. des Mo-
nats sowie ein weiteres Memorandum vom 6. erhalten, werde aber auf
diese Schreiben nicht näher eingehen, noch einen längeren Bericht über
die Ereignisse hier geben, da wegen der Feiertage nichts Wichtiges vorge-
fallen ist. D’Avaux und Trauttmansdorff sind, wahrscheinlich in der
Hoffnung auf Fortschritte, noch in Osnabrück verblieben.
Je n’ay veu qu’une seule fois les Médiateurs pendant cette semaine
ay pressé extraordinairement d’agir envers les Espagnols et les porter à
consentir à un an de trêve pour le Portugal, ou du moins de convenir de
la clause proposée, que pour le bien de la chrestienté les deux rois s’ ab-
stiendront pendant un an de toute guerre offensive. Il n’y a rien que je
n’aye représenté pour faire voir les raisons que nous avons de désirer cette
obligation, et le blasme que nos parties recevroient de s’oppiniastrer au
contraire, mais lesditz Sieurs Médiateurs ont asseuré que tous les effortz
qu’ils ont fait sur ce point envers les ministres d’Espagne ont esté inutiles.
Monsieur de Contareny dit que le mesme jour il en avoit longtemps en-
tretenu le sieur Brun, et qu’il ne voioit aucune apparence de faire autre
chose que ce que j’ay desjà escrit , sçavoir que le roy d’Espagne s’obligera
par article exprès dans le traitté de fournir une fois autant de forces contre
le Turc que Leurs Majestés en voudront emploier au secours de la Répu-
blique ; que si l’on ne se satisfait de cet engagement, il ne voit pas qu’il y
ait aucun moien de traitter avec les Espagnolz, encore qu’en tous les au-
tres pointz qui sont en différend, il luy paroisse qu’il y a lieu d’ accommo-
dement , pourveu, dit-il, que de la part de la France |:on n’insiste pas sur
certaines choses où raisonnablement on ne doibt pas demeurer, comme au
faict des villes de Liège, celuy de Sabionette et autres semblables:|.
Ledit sieur Contareni adjouste qu’il pécheroit contre soy-mesme et con-
tre les intérestz de sa république, s’il avoit quelque espérance de gaigner
ce point-là, de n’y faire pas toute sorte d’esfortz, et que les ministres
d’Espagne seroient dignes de punition, si aians pouvoir de s’en relascher,
ilz diféroient pour ce sujet la conclusion d’une paix si nécessaire à leur
maistre et à leur patrie.
Pour tous ces discours, je n’ay pas |:laissé de persister dans la demande:|,
et Messieurs les Médiateurs m’ont dit que l’on connoissoit |:à cela que
nous ne voulions pas la paix et que si l’on ne s’en relasche, il n’y a qu’à
rompre l’assemblée:|. C’est tout ce qui s’est passé entre nous.
J’ay dit au baron d’Hazelang que si monsieur l’électeur de Bavière en-
voioit quelqu’un vers Leurs Majestés, elles le receveroient avec tout le
bon accueil qu’il peut souhaitter.
Je crois que monsieur de Caumartin vous aura escrit comme à nous
l’ambassadeur d’Espagne qui est aux Grisons
Giovanni Francesco Casati (um 1610–1667), conte di Borgo Lavizzaro, 1639–1663 span.
Res. in Graubünden und 1646 (spätestens Juli) – 1667 als Nachfolger seines Bruders Carlo
Emanuele (um 1600–1645) Botschafter Spaniens bei der Schweizer Eidgenossenschaft; er
war unter dem Eindruck des Vorrückens der Weimarer Armee in Südwestdeutschland als
erster span. Res. nach Graubünden entsandt worden, um dieses dem frz. Einfluß zu entzie-
hen und an Spanien heranzuführen, und betrieb eine v.a. konfessionell sehr gemäßigte Po-
litik ( Repertorium I, 526, 593; DBI XXI, 238–241).
aversion de la France, de la demande que l’on a faite de la confirmation
du traitté de Mouçon qu’ils ne voudroient accepter pour rien du monde.
Je vous supplie, Monsieur, de nous faire envoier sur cella les ordres de la
cour, affin que nous ne fassions rien qui puisse causer du préjudice.