Acta Pacis Westphalicae II B 5,2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 2. Teil: 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
230. Servien an Brienne [Den Haag] 1647 April 16
[Den Haag] 1647 April 16
Duplikat [für Mazarin]: AE , CP Holl. 44 fol. 84–93’ = Druckvorlage. Konzept, z.T. eigen-
händig : AE , CP Holl. 41 fol. 127–131, 132, 133, 134. Teildruck: van Prinsterer , 206.
Beilage 1. Unklarheit über die Absichten der Provinz Holland; ihr Wunsch nach Abwarten
des kommenden Feldzugsausgangs ohne Beteiligung an diesem? Abhängigkeit ihres künfti-
gen Verhaltens vom französischen Kriegsglück; Stillstand der Verhandlungen Serviens durch
ihr Verschulden; Wirkungslosigkeit seiner Eingaben an die Generalstaaten und seiner Ver-
handlungen mit den niederländischen Kommissaren. Verhalten Serviens gegenüber Prinz
Wilhelm II. von Oranien; verstärkte Aktivitäten dessen Anhangs für einen Feldzug und ge-
gen den Friedensschluß und das Garantieabkommen, vielleicht wegen der Fortschritte in den
französisch-spanischen Verhandlungen in Münster. Schädliche Folgen der Unnachgiebigkeit
Spaniens gegenüber Frankreich und seiner Nachgiebigkeit gegenüber den Generalstaaten.
Ankunft Pauws in Den Haag; dessen zu erwartende Erklärungen. Präventivmaßnahmen
Serviens; Dementi zu angeblichen französisch-spanischen Verhandlungen über einen Tausch
der Spanischen Niederlande; negative Auswirkungen dieses Gerüchts auf die Garantiever-
handlungen ; grundsätzliche Differenzen zwischen den französischen und den niederländi-
schen Interessen an einem Garantieabkommen; daher Annahme des letzten Angebotes Ser-
viens an die Generalstaaten vom 13. April 1647 trotz der Konzessionen unwahrscheinlich.
Begründung der Rückforderung des französischen Gesamtentwurfes für den Friedensvertrag
mit Spanien vom 25. Januar 1647 aus den Händen Pauws; Darlegung der französischen Hal-
tung zur Interposition durch die Generalstaaten. Furcht der Niederländer vor einem schnel-
len französisch-spanischen Abschluß nach den von Longueville berichteten jüngsten Fort-
schritten durch Einschaltung der Mediatoren. Trotz des Ulmer Waffenstillstandes mangeln-
der Glaube der Niederländer an militärische Stärke Frankreichs; daher große Bedeutung
eines Beweises dafür.
Antwort auf den Brief Briennes vom 5. April 1647: Bezeichnende niederländische Forderung
nach spanischer Zession des geldrischen Oberquartiers. Unklares Verhalten Prinz Wilhelms
II. von Oranien. Unzufriedenheit in den klevischen Landen. Belagerung der moskauischen
Botschaft durch den Mob.
PS: Gratifikation für Desloges wünschenswert. Unentschlossenheit der Generalstaaten
Grund für den langsamen Gang der Verhandlungen Serviens.
Ich verweise auf den beigefügten Brief, den ich gestern an Longueville
schrieb, und bitte zu prüfen, ob meine darin getroffenen Äußerungen be-
züglich der Verhandlungen mit Spanien der Einschätzung in Paris kon-
form sind.
L’on ne peut plus rien comprendre dans les desseins de |:la province de
Holande:|. Sy sa conduitte estoit aussy adroitte qu’elle est remplye de dé-
sordre et d’irrésolution, il y auroit sujet de croyre qu’elle veult tenir pen-
dant quelque tems les affaires en suspens, sans se résoudre ny à conclurre
la paix avec l’Espagne, ny à continuer la guerre contre elle, |:ny à finir le
traicté de garentye, pour avoir moyen de prendre son party selon:| les
succez de la prochaine campagne, où elle se promet que sy elle est autant
maistresse des résolutions de l’Estat, que sa puissance et le besoing qu’on
a d’elle le luy font espérer, d’estre spectatrice de ce qui se fera par les
armes sans y prendre aucune part. Sy l’expérience fait veoir que nous
ozions agir sans elle et que nous puissions faire des progrez sans son assis-
tance , |:elle fera tout ce que l’on désire, sinon:| elle s’imagine qu’on sera
contrainct de s’accommoder à tout ce qu’elle veult, sy bien que les tes-
moignages de sa bonne volonté dépendent purement de nostre bonheur
et non pas de sa fidélité ny de sa gratitude. Quand elle ne peut pas porter
les délibérations où elle veult, elle a au moins le crédit de les arrester, ce
qui est cause que rien ne s’avance et qu’il y a encor beaucoup de longueur
à appréhender avant la conclusion des affaires dont je suis chargé.
Ce n’est pas faute de solliciter, et presser souvent Messieurs les Estatz, tant
par les divers escritz que je leur fais présenter , que par les discours que je
fais à leurs commissaires lorsqu’ilz traittent avec moy. Mais tout cela ne
produit aucun effect. |:Peut-estre que si on m’avoit permis de demander
mon congé, et faire semblant de me retirer, en tesmoignant que:| on ne se
soucie pas beaucoup de ce qui réussira de la garentye puisqu’ilz ont autant
d’intérest pour le moins que nous, aprez les choses passées, |:d’en convenir
bien clairement, ilz offriroient eux-mesmes:| les choses dont on les recher-
che , car certainement ilz veullent avoir |:la caution de la France pour asseu-
rer tous:| les avantages qu’ilz ont obtenuz par le traitté .
C’est un très grand bonheur pour moy d’avoir rencontré par ma con-
duitte , |:après la mort de feu monsieur le prince d’Orange:|, les sentimens
de Leurs Majestez que j’ay receu quelque tems aprez dans les ordres
qu’elles ont eu agréable de m’envoyer . |:Monsieur son filz n’ayant pas
son pouvoir de gouverneur de Holande:| demeure encor sur la retenue,
et ne se descouvre pas sy librement |:qu’il pourra faire lorsqu’il sera en
possession de toutes ses charges:|. Il me paroist depuis quelque tems que
ceux qui |:dépendent de luy:| recommencent à travailler plustost pour |: re-
culer la paix et résoudre la campagne que pour faire accorder la garentye:|,
et il me semble que cette pensée leur est revenue depuis l’avancement de
nostre négociation avec les Espagnolz à Munster, craignans peut-estre que
les affaires n’aillent trop viste sy elles sont adjustées icy. Mais comme il
est très prudemment remarqué dans le mémoire du Roy, il nous sera tous-
jours plus facile, quand noz affaires seront achevées, de ramener dans les
conseilz de paix ceux qui ne la désirent pas, que de remédier aux résolu-
tions précipitées qui pourroient estre prises par ceux qui ne feroient pas
scrupule de la faire sans nous.
Il est très assuré que sy les Espagnolz avoient procédé de bonne foy avec
nous, |:cet Estat n’eust pas osé faire des demandes nouvelles:| comme il
fait aujourd’huy, et que pour peu que nous eussions employé le crédit de
Leurs Majestez en ce païs, il eust esté facile de faire appreuver tout ce qui
a esté fait à Munster le 8 e de janvier dernier . Mais ayant mieux aymé
jusques icy s’exposer à toutes les nouvelles prétentions de cet Estat et
mesme consentir, pour avoir plus de moyen de nous faire du mal, à des
choses |:très préjudiciables à la religion:|, que de nous donner une juste
satisfaction, ilz nous ont osté la liberté de les assister comme nous eus-
sions pu faire, tant à avancer la paix, qu’à n’accorder pas des choses der-
raisonnables , et aprez les déclarations qu’ilz ont fait faire touchant la
|:mairye de Bois-le-Duc, il eust esté périlleux et:| inutile de s’y opposer.
Je croy qu’une des principalles causes des longueurs et irrésolutions de la
Hollande est l’attente où elle a esté jusques icy de Pau, qui se rendit hyer
au soir en ce lieu. A l’heure mesme ceux de laditte province assignèrent
leur assemblée à huict heures de ce matin. L’on m’escript de Munster
qu’il a esté avant son départ en de grandes et longues conférences avec
Brun, et qu’outre lés grands secretz qu’il a à descouvrir contre nous, il
doibt aussy faire de nouvelles ouvertures pour accommoder ce qui reste
de différend entre l’Espagne et cet Estat.
J’ay desjà prévenu Messieurs les Estatz sur la pluspart des choses qu’il
doibt dire, et donné parolle de la part du Roy, suivant l’ordre qu’il a plu
à Sa Majesté de m’en envoyer, que non seulement il n’a rien esté traitté
jusques icy de semblable à ce que contiennent les malicieux advis des
Espagnolz, mais qu’il ne sera convenu d’aucune sorte d’eschange dans le
traitté qui sera fait avec l’Espagne. Cette déclaration n’a pas esté inutile, et
j’ay remarqué, lorsque je l’ay faitte aux commissaires, que le greffier l’a
escritte fort soigneusement. Il y en a pourtant qui font semblant de ne se
pouvoir oster cette appréhention de l’esprit, parce qu’elle leur est utile
pour l’intention qu’ilz ont de faire craindre en ce païs la puissance et le
voysinage du Roy. Ilz se sont mesmes servis de cette raison pour faire
différer le traitté de garentie, en disant que s’ilz en convenoient présente-
ment sans aucune restriction, avant que nostre traitté avec l’Espagne soit
achevé, il se pourroit faire qu’ilz se rendroient eux-mesmes garends de
plusieurs conditions qui seront accordées à leur préjudice et contre l’ in-
térest de leur Estat. Cette considération malicieuse a esté en partie cause
que je leur ay fait l’offre contenue en mon escript du 13 e de ce mois
Vgl. Anm. 1; Servien hatte angeboten: Erstens, daß sich Frk. bei Vertragsverletzungen
durch Spanien, die nicht in attaque, surprise ou invasion de pays ou de places bestünden,
mit den Vereinigten Provinzen über die zu treffenden Maßnahmen verständigen werde,
bevor die Verpflichtung zum gemeinsamen Bruch mit Spanien in Kraft treten solle; zwei-
tens , daß sich Frk. mit einer Unterstützung von 50 Kriegsschiffen mit wenigstens 4000 Sol-
daten (ohne Matrosen und Offiziere) zufriedengeben werde, falls Spanien den Waffenstill-
stand für Katalonien nicht noch einmal um die gleiche Zeitspanne verlängern wolle; bei
einem Bruch des ersten Waffenstillstandes müßten die Gst. jedoch wieder offen in den
Krieg eintreten.
doubte pourtant qu’ilz la veuillent accepter. Car comme Leurs Majestez
ont beaucoup plus d’intérest de bien asseurer les nouvelles conquestes que
les autres conditions du traitté qui sera fait avec l’Espagne, Messieurs les
Estatz, au contraire, ont plus besoin d’une bonne caution pour l’ asseu-
rance de leur souveraineté et plusieurs autres conditions qui leur sont ac-
cordées , que pour la rétention de leurs conquestes, dont ilz ne se mettent
pas beaucoup en peine. Cependant cette offre n’a pas laissé de produire
un bon effect, et de guérir les espritz de l’appréhention qu’ilz avoient
prise, que nous les voulons tenir attachez comme des esclaves, et les en-
gager non seulement dans tous noz intérestz, mais dans tous ceux de noz
alliez qui seront compriz dans le traitté. Je ne m’estenderay pas sur les
autres raisons qui m’ont obligé de faire l’ouverture portée par mon escrit,
puisque m’ayant esté |:donné pouvoir de me relascher d’une partye des
conquestes, on a sans doute entendu que je le pourrois faire pour:| d’ aut-
res conditions qui ne sont pas de si grande importance.
Je n’ay pas manqué aussy de faire sçavoir à Messieurs les Estatz que
quand monsieur de Longueville a retiré des mains de Pau le project de
nostre traitté
ne veult plus qu’il ayt cognoissance de ses affaires, et non pas pour
rompre la négociation, comme il a voulu donner à entendre, ou pour oster
la médiation auxditz Sieurs Estatz, puisque nous sommes prestz autant
que jamais de conclure la paix, et de remettre les affaires de Leurs Majes-
tez entre les mains de leurs députez, dez qu’ilz en auront envoyé d’autres
que Pau et Knut à l’assemblée.
Là-dessus une lettre de monsieur le duc de Longueville m’ayant appris
que la négociation avec l’Espagne se recommençoit chaudement, par le
soing des Médiateurs, on a tellement descouvert la faulceté d’une des im-
pressions que Pau avoit voulu donner, que Messieurs les Estatz sont en-
trez en appréhention que nous ne soyons plus tost hors d’affaires qu’eux,
et m’ont promptement renvoyé leurs commissaires qui dans toute la con-
férence qu’ilz eurent hyer avec moy, ne firent que m’interroger sur
l’avancement de nostre traitté. La response que je leur fis appaisa leur
inquiétude, quand j’y adjoustay la déclaration que vous verrez dans la
lettre que j’ay escritte à monsieur de Longueville.
L’accommodement qui a esté faict avec monsieur le duc de Bavières ,
continue à produire de très bons effectz, mais avec tout cela on ne peut
encores bien croyre que les forces de Sa Majesté puissent estre considé-
rables dans la Flandre cette année. Les Espagnolz se flattent aussy de cette
croyance, et font assurer icy qu’ilz seront plus fortz que nous pourveu
qu’on ne les divertisse point de la part de cet Estat. Mais c’est une chose
estrange que pour obtenir tout ce qu’ilz souhaittent, ilz n’ont plus de
meilleures persuasions à employer, qu’en disant que s’ilz sont tant soit
peu pressez, par les forces de cet Estat, ilz seront contrainctz d’accorder
à la France tout ce qu’elle désire. Cela doibt faire remarquer, comme j’ay
eu l’honneur de l’escrire plusieurs fois, que pour ranger les ennemis à la
raison, et tenir les amis en devoir, il est nécessaire aujourd’huy plus que
jamais d’agir puissamment dans les Païs-Bas, quand mesme les autres des-
seins en devroient estre reculez, affin de faire cognoistre que l’assistance
de cette république nous est bien utile, mais non pas sy nécessaire qu’elle
pense. Sy on peut donner une preuve à cette vérité par l’expérience, je ne
doubte point que dans peu de tems on ne fasse icy et ailleurs tout ce qu’il
plaira à Leurs Majestez de commander.
Vous cognoistrez, Monsieur, par tout ce que je viens d’escrire, que j’ay
fait response au mémoire du Roy qu’il vous a plu m’adresser et qu’il me
reste peu de choses à adjouster pour respondre à la lettre dont vous
m’avez favorisé
très bien remarqué la jurisprudence de cet Estat qui s’imagine que le roy
d’Espagne a grand tort aprez avoir laissé perdre les trois parties de la
province de Gueldres, de ne vouloir pas donner la quatriesme qu’il tient
encor. Il paroist clairement dans cette prétention qu’ilz croyent rayson-
nable tout ce qui leur est utile, et par le reste de leur procédé nous
esprouverons qu’ilz croyent derraysonnable ce qui ne leur est pas avan-
tageux .
Je ne vous diray rien de la |:conduite particulière de monsieur le prince
d’Orange, dont on ne sçauroit faire un jugement bien asseuré jusques à
ce qu’on ayt veu sa manière d’agir dans les affaires, quelque temps après
qu’il aura esté pourveu de toutes ses charges:|. Il n’y a pas encor sujet de
doubter de ses bonnes intentions pour la France et pour le bien public,
quoyque les |:serviteurs et créatures de sa maison ayent jusques à présent
plus agy selon les passions de madame sa mère que selon ses bonnes in-
clinations :|.
Il est venu des lettres à Messieurs les Estatz de la part de tous les païs de
la succession de Clèves, cachettées de 30 cachetz, avec de grandes plainc-
tes contre Brandebourg et Neubourg; cela paroist une espèce de révolte
qui cherche de l’appuy, les estatz du païs déclarans vouloir tenir entre eux
une ferme union contre leurs princes.
J’oubliois de vous dire que la populace a assiégé depuis trois jours l’ am-
bassadeur de Moscovie dans sa maison, pour quelque dispute arrivée en-
tre .un des siens et un des bourgeois de la ville
Da die moskauische Gesandschaft sich aus ndl. Sicht nicht nach landesüblicher Sitte ver-
hielt , kam es, nach einem ersten Streit zwischen Niederländern und einem ihrer Hausbe-
diensteten ( Scheltema , 189f.), zu einer Straßenschlacht zwischen ndl. Straßenjungen und
den Moskowitern, die in ihr Haus zurückgedrängt wurden und vom Militär gegen den
anstürmenden Mob, der die Scheiben der Botschaft mit Steinen einwarf, geschützt werden
mußten ( Aitzema VI, 400; Scheltema , 194f.).
qu’on en fit autant à l’ambassadeur de Portugal. Les Moscovites menacent
hautement sy on n’en fait faire punition que leur maistre s’en ressentira, et
demandent des vaisseaux pour s’en retourner. En effect, il est pitoyable de
veoir le peu d’authorité qu’ont icy les loix, et les magistratz, et la licence
désordonnée qu’on donne au peuple.
J’ay esté contrainct d’accompagner cette lettre de tant d’escritures (qui
méritent bien pour vous informer de tout ce qui se passe qu’il vous plaise
de jetter les yeux dessus) que je fais scrupule de la faire plus longue; zu-
dem habe ich seit zehn oder zwölf Tagen Fieber.
[PS] Je suis obligé de vous faire sçavoir que comme j’ay esté contrainct,
dans le dangereux estat où se sont treuvé icy les affaires du Roy, de faire
jouer divers ressortz pour les restablir, je me suis servy des principaux
officiers françois qui sont icy, et qui ont des habitudes dans le païs; entre
autres monsieur Desloges
Er war Cousin Béringhens (vgl. nr. 253; zu Béringhen s. Anm. 9 zu nr. 96); weitere bio-
graphische Angaben konnten nicht ermittelt werden. Vielleicht handelt es sich um den
1641 als major de brigade auf dem dt. und 1646 auf dem it. Kriegsschauplatz hervorge-
tretenen und in der Gazette gen. s r Desloges ( Granges de Surgères II, 200). Es existier-
ten auch mehrere frz. adlige Familien des Namens Desloges, ansässig in der Bretagne,
Normandie und im Maine; vgl. ABF I 310, 408ff.
lonel d’un régiment entretenu, m’a assisté avec une chaleur et une adresse
merveilleuse, par le moyen des parentez et alliances qu’il a avec les prin-
cipaux de l’Estat. Cela mérite bien quelque sorte de recognoissance de la
part de Sa Majesté.
En fermant ma lettre, j’ay appris de quelques-uns des plus sages de ce
païs, que la longueur et irrésolution que Messieurs les Estatz apportent
dans les affaires que je traitte avec eux, procède principallement de ce
qu’ilz ne sont encor bien résoluz entre eux-mesmes de ce qu’ilz doivent
faire, et qu’ilz souhaitteroient bien que tout se conclûd en mesme tems; il
y a très grande app〈arence〉 que le retardement vient de là.
1 Duplikat für Brienne von nr. 229 (fehlt; Duplikat [für Mazarin] vgl. dort).