Acta Pacis Westphalicae II B 5,2 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 2. Teil: 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
228. d’Avaux an Mazarin Osnabrück 1647 April 15
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Osnabrück 1647 April 15
Ausfertigung: AE , CP All. 82 fol. 263–264 = Druckvorlage. Eigenhändiges Konzept: AE ,
CP All. 88 fol. 108–108’. Kopie: AE , CP All. 99 fol. 341–342.
Zustimmung zur Auffassung Mazarins über Pauw; Distanzierung vom Verhalten Longue-
villes . Verhandlungen mit Savoyen.
Tout ce que vous m’avés fait l’honneur de m’escrire |:sur le sujet de Pau:|
estant conclu par l’ordre que Vostre Eminence me donne de travailler à ce
qu’on achève cette affaire sans plus répliquer, et l’affaire aiant desjà pris fin,
je n’ay plus qu’à vous rendre très humbles grâces de la communication de
voz sentimens en une rencontre si importante. Ils sont tous si judicieux qu’il
y faut acquiescer quand on ne le voudroit pas. Je ne sçaurois dire à Vostre
Eminence quels motifz a eu monsieur le duc de Longueville, j’estois icy lors-
qu ’il a donné le projet de nostre traitté
de |:l’entremise de Pau. Il:| ne m’en a point demandé avis; s’il l’avoit fait et
que j’eusse opiné à continuer commerce avec cet homme-là, je n’aurois pas
fait cette lascheté, estant à Munster, de ne le voir ny chez luy ny à l’hostel de
Longueville, et de me désavouer moy-mesme. Il m’auroit esté trop malséant
de ne pas faire une chose après l’avoir conseillée, et ainsy, Monseigneur,
vous voiés que l’on ne cesse point de me prester des charités auprès de vous.
Quand je seray de retour à Munster, nous examinerons l’affaire de Savoie
dont il a pleu à Vostre Eminence de m’escrire; cependant il est certain que
par l’instruction qui fut dressée dez le temps du feu roy
exprès de réserver les droitz de la France sur quelques Estatz de monsieur
de Savoie.
L’on prendra garde aussy |:à coucher l’article de la restitution des places
en bons termes, mais pour Cahours, monsieur l’ambassadeur de Savoye:|
n’en veut ouïr parler en sorte quelconque; et quant à |:la guerre de Gê-
nes :|, nous avons creu jusqu’à cette heure que par une clause insérée ex-
près à l’article de la ligue , il est |:pourveu à la descharge du Roy:|.
Le mémoire cy-joint ne me laisse pas lieu de faire cette lettre plus longue
si je ne veus répéter les mesmes choses.