Acta Pacis Westphalicae II B 5,1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 1. Teil: 1646 - 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
158. d’Avaux an Mazarin Osnabrück 1647 März 4
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Osnabrück 1647 März 4
Ausfertigung: AE , CP All. 81 fol. 214–216 = Druckvorlage. Eigenhändiges Konzept: AE ,
CP All. 87 fol. 503–504’. Kopie: AE , CP All. 99 fol. 66–68. Druck: NS IV, 36–37.
Beachtung der französischen Rüstungsvorbereitungen in Osnabrück; wahrscheinlich Bericht
Préfontaines über d’Avaux’ und seine Unterredungen mit Trauttmansdorff; Unterstreichung
des Einvernehmens Mazarins mit dem kaiserlichen Prinzipalgesandten; Gespräch über Hei-
ratsprojekte ; Trauttmansdorffs Ablehnung der Eheschließung zwischen der Kaisertochter
und Philipp IV.; seine baldige Abreise. Einsatz d’Avaux’ für den Erhalt württembergischer
Klöster, da Sache des Gewissens und der französischen Staatsräson. Beilage 1.
Ich danke Ihnen für Ihren Brief vom 22. Februar und die Mitteilungen,
die Sie mir über meinen Neffen zukommen ließen. Hier spricht man nur
noch von unseren starken Rüstungsvorbereitungen, die wahrscheinlich
bald den Frieden oder denen, die den Krieg fortsetzen wollen, Unglück
bringen werden. Préfontaine wird Ihnen wohl von meiner Unterredung
mit Trauttmansdorff berichtet und die Mitteilungen desselben an Sie, die
er bei seinem Abschiedsbesuch empfing, übermittelt haben. Ich werde
Trauttmansdorff entsprechend Ihrer Anweisung Ihres Einvernehmens
mit ihm versichern. Er schenkt mir in vielen Dingen, besonders aber in
dieser Sache, leicht Glauben.
|:Lorsque je le [sc Trauttmansdorff] vis:| il y a deux jours , il estoit en fort
bonne humeur. |:Il me parla du mariage de la fille de l’Empereur comme
ne l’approuvant pas
Castel-Rodrigo avoit dit qu’au lieu d’une fille si jeune pour le roy d’ Espa-
gne il luy en falloit mener une qui fust desjà grosse. |:Ensuite il me demanda
quel aage a le Roy et puis il dit ouvertement que cette alliance auroit esté
bien plus convenable:|. Mais c’est, dit-il, la fortune de la France qui a pré-
sidé encores au conseil d’Espagne en cette occasion. Je compris par là qu’il
|:n’espère pas grand fruit de ce mariage:|. Il l’attribue en bonne partie aux
femmes de la feu impératrice et à leurs maris et parens qui sont en Espa-
gne , disant que les unes et les autres s’en sont promis de grans avantages.
|:Il m’asseura que paix ou non, il s’en retournera vers la mi-avril:|, mais il
espère que ce sera avec la paix. Il dit qu’il |:n’attendra point ici les ratifi-
cations .
Il revint une autre fois sur le propos du mariage:|, et dit avec quelque
complaisance qu’après la mort |:du prince d’Espagne, il escrivit libre-
ment que le malheur n’estoit pas réparable par la flaterie
Vielleicht ist Trauttmansdorffs Schreiben an Ferdinand III. aus Münster vom 28. Dezem-
ber 1646 (Druck: APW II A 5 nr. 183) gemeint, in dem dieser in düsteren Farben einen
nach dem Tode Balthasar Carlos’ (gest. 1646 Oktober 9) aufgrund der frz. und Wiener
Sukzessionsansprüche drohenden, den Frieden verhindernden, blutigen Antagonismus
zwischen Frk. und dem Ks. heraufbeschwor.
je l’entendois, mais à n’en point mentir, je n’en descouvre pas le mystère,
si ce n’est que |:le roy d’Espagne aiant desjà de l’aage et encore plus
d’infirmités:|, il se laisse peut-estre flatter de l’espérance |:d’une grande
lignée:|.
Je feray tout devoir possible pour conserver quelques maisons religieuses
de celles que l’on veut appliquer à l’usage des Luthériens dans le Wirten-
berg
Darum hatte Mazarin d’Avaux mit Schreiben vom 22. Februar 1647 gebeten und ein
diesbezügliches Memorandum überschickt (vgl. Anm. 10 zu nr. 157). Die württembergi-
schen Klöster traten Ende Februar auch direkt an den frz. Hof heran; vgl. Äbte und Äbtis-
sinnen der Klöster Adelberg, Maulbronn, Bebenhausen, Herrenalb, Königsbronn, Lichten-
stern , Mariakron, Kirchbach, Mariathal an Ludwig XIV. (lat.), s.l. 1647 Februar 28; Ausf.:
AN KK 1357 fol. 271–272 (Eingang laut Dorsal, fol. 272’: 1647 März 19) – dies. an
[Brienne] (lat.), s.l. 1647 Februar 28; Ausf.: AN KK 1357 fol. 273–273’ – beigefügtes Me-
morandum [ders.] (lat.), s.l. s.d.; Ausf.: AN KK 1357 fol. 275–275’; alle gen. Ausf. sind
nicht unterfertigt, aber gemeinsam gesiegelt.
Il est bien vray, Monseigneur, que je n’ay pas besoin d’estre exhorté sur
de telz sujetz, et que non seulement le mouvement de ma conscience
mais aussy l’intérest de l’Estat et la réputation de Leurs Majestez me fait
désirer de tout mon cœur qu’il vous plaise soustraire les forces et l’ au-
thorité de la France aux injustes poursuites qu’on fait icy ouvertement
contre la religion catholique. Je sçais de science certaine que tant que
nous y apporterons de la discrétion, noz alliez n’en auront aucune, et
de vray ils vont au-delà de toute mesure parce qu’ils sont persuadés
que nous ne leur résistons que par honneur. Mais s’ils voient que Vostre
Eminence veut absolument se tenir aux traittés d’alliance
dont l’on est convenu en cette assemblée mesme au grand avantage des
protestans, sans permettre que par une violence inouïe l’on y adjouste
encores des éveschés et principautez catholiques, ils se remettront tous
dans les termes de la raison, et je veus bien perdre la vie s’il en arrive le
moindre inconvénient. Au contraire, la France en sera plus respectée des
uns et des autres.
Il y aura cy-jointz deux extraitz de ce qui est accordé aux protestans. Vos-
tre Eminence verra à quel point les voillà eslevés et combien ils doivent à la
France.