Acta Pacis Westphalicae II B 5,1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 1. Teil: 1646 - 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
123. Brienne an d’Avaux Paris 1647 Februar 15
Paris 1647 Februar 15
Anweisung zur Unterstützung der schwedischen Forderung nach einer Geldentschädigung
für den Verzicht auf einen Teil Pommerns, falls noch keine vollständige Einigung erzielt.
Freude über den guten Verlauf der Verhandlungen in Münster, Den Haag und Osnabrück;
bald Rückreise d’Avaux’ nach Münster zu erwarten; Bedeutung seiner Anwesenheit bei der
Rückkehr der niederländischen Gesandten; Hoffnung auf französische Erfolge bei Fortset-
zung des Krieges. Audienz Bagnos: Neuigkeiten zu Heiratsprojekten aus Italien und Spa-
nien ; Verwunderung über den Entschluß Kg. Philipps IV. von Spanien zu einer österreichi-
schen Heirat; Reichsfriede aufgrund dieser Union der spanischen und der österreichischen
Habsburger vermutlich an französisch-spanische Einigung gebunden.
Vostre dépesche du 4 e du présent a bien fait voir combien est pénible le
travail qui vous est escheu, et qu’il n’est pas aizé de persuader ceux qui
ont aversion aux choses dont on les recherche. Mais grâces à Dieu, la pa-
tience du ministre de France, la justice de la cause qu’il deffendoit a enfin
surmonté tout ce qui luy estoit opposé. Il vous reste un office à passer en
faveur de la couronne de Suède, et on désire que vous le fassiez avec force,
mais comme fait l’orateur qui seroit bien aize d’emporter ce qu’il de-
mande sans estre en appréhension que n’y réusissant pas, il puisse estre
blasmé, et de fait |:l’injustice de la demande est reconnue par ceux qui
prient qu’on le fasse. Se sont-ilz déclarez que le refus n’aportera aucune
difficulté au traitté:|, il seroit assez inutile de vous escrire sur ce suject
puisque sans doubte monsieur Chanut s’en sera acquitté. Je vous diray
pourtant qu’on sera bien aize que vous fassiez office |:pour la récompense
en argent du surplus de la Poméranie délaisée à l’électeur, et ce pour plaire
seulement à cette reine:|. Si toutesfois les choses sont résolues totallement,
vous vous en abstiendrez.
Je ne vous dis rien de ce qui se mesnage pendant vostre absence à Munster ou
ce qu’ilz font à La Haye, car sans doute monsieur de Longueville et mon-
sieur Servien sont soigneux de vous en avertir. Il est certain que ce nous est
satisfaction qu’en trois différendz lieux on voye que les ministres de cette
couronne agissent avec fruict et que la chrestienté reçoive son repos de nos-
tre travail et de nostre modération. Je croy que cette lettre vous sera rendue à
Munster et que vous y estes desjà, ou sur le poinct de vous y acheminer, y
ayant lieu de croire que les difficultés qui restoient à surmonter auront esté
l’ouvrage de peu d’heures, puisque de bien plus grandes ne l’ont esté que de
quelques jours. Il importe que vous y soyez quand les députez de Hollande
reviendront, et de voir quelle peut estre la pensée des Espagnolz; leur lenteur
ordinaire, leur irrésolution et les chimères qu’ilz conservent sont des sujectz
de douter qu’ilz avancent l’ouvrage de la paix, et cela nous engage dans des
despenses excessives affin de les y contraindre ou pour proffiter de leur mau-
vais conseil s’il nous faut continuer la guerre. Je puis vous asseurer que l’on
fait des choses qu’on auroit peine à croire et qu’il y a lieu d’espérer, si l’on
continue la guerre, de faire de grandz progrez.
Keine nennenswerten Neuigkeiten aus Italien; Heirat Pamfilis
Camillo Pamfili (1622–1666), 1644–1647 Kardinal, Neffe Papst Innozenz’ X. ( Gauchat
IV, 27; Pastor XIV.1, 28, 31ff.). Nachdem Innozenz X. am 21. Januar 1647 Camillos Ver-
zicht auf die Kardinalswürde anerkannt und den nötigen Dispens erteilt hatte, heiratete
dieser am 10. Februar 1647 Olimpia Aldobrandini, F.in von Rossano (in 2. Ehe; gest. 1681)
( ebd. , 32). Daß diese Ehe beschlossene Sache sei, hatte Saint-Nicolas Brienne schon am
7. Januar 1647 berichtet; Kopie des Schreibens: AE , CP Rome 102 fol. 22–27.
Monsieur le nonce, prenant audiance pour donner part à Sa Majesté de la
résolution dudict Pamphilio, qu’il nomma «prince», dist aussy que celuy
qui est en Espagne luy avoit mandé que le roy catholique s’estoit déclaré
qu’il espouzoit sa niepce
aage de la princesse, et il faut inférer que pour faire une union des deux
branches, le roy d’Espagne l’a préféré à plusieurs autres qui estoient en
aage de luy donner des enfants, et que le traitté ne s’ajustera point entre
France et l’Empire que celuy d’entre les couronnes ne soit résolu.