Acta Pacis Westphalicae II B 5,1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 1. Teil: 1646 - 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
87. Memorandum d’Avaux’ [für Ludwig XIV.] Osnabrück 1647 Januar 28
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Osnabrück 1647 Januar 28
Ausfertigung: Ass.Nat. 277 fol. 130–133; Eingang nach Dorsal, fol. 133’: 1647 Februar 6 =
Druckvorlage. Eigenhändiges Teilkonzept: AE , CP All. 87 fol. 208–209
Für die im Teilkonzept fehlenden Abschnitte wird in einem Vermerk fol. 209 (nicht eigh.)
auf die Konzepte zu nr. 80 und zum Brief an Chanut vom selben Tag verwiesen, aus denen
diese zu übernehmen seien; d’Avaux an Chanut, Osnabrück 1647 Januar 28; Kopie, nicht
zeitgenössisch: AE , MD All. 20 fol. 109’–110’; eigh. Konzept: AE , CP All. 87 fol.
211–212’; Druck: NS IV, 11.
All. 80 fol. 392–394’; AE , CP All. 98 fol. 202–207’. Teildruck: NS IV, 12.
Verhandlungen in Osnabrück während der letzten acht Tage: Nach anfänglichem Beharren
auf ganz Pommern mit Zustimmung Kurbrandenburgs Verzicht der Schweden auf Hinter-
pommern , aber mit neuen Bedingungen, namentlich der Forderung nach Gollnow. Ableh-
nung dieser Forderung durch die kurbrandenburgischen Gesandten und Vorhaltungen
d’Avaux’ ihretwegen gegenüber den Schweden; Drohung mit Ende der französischen Ge-
duld . Nachgiebige Haltung Kurbrandenburgs. Unterrichtung Chanuts, um eine neue In-
struktion der schwedischen Gesandten zu größerem Entgegenkommen zu erreichen. Unge-
rechtfertigte neue schwedische Forderung auf die Hälfte der Pfründen des Bistums Kammin.
Verweis auf Beilagen. Bericht über die Verhandlungen zur schwedischen
Satisfaktion in Osnabrück seit dem 22. Januar 1647 .
Salvius äußerte am vergangenen Donnerstag [24. Januar 1647] die Ansicht
que |:les choses reviendroient à l’alternative et se concluroient bientost de
gré à gré. |:Cet avertissement me servit beaucoup pour soustenir un nou-
vel effort qu’ilz [sc. Oxenstierna und Salvius] firent tous deux ensemble le
soir du mesme jour:|, me déclarans plus résoluement que jamais qu’ilz
avoient ordre de conserver toute la Poméranie, et ce du consentement de
Brandebourg. Enfin ilz m’ont apporté l’escrit par lequel ilz se contentent
de la Poméranie Antérieure avec les villes et places de l’Ultérieure qu’ilz
avoient demandées, mais ilz y en ont adjousté trois autres avec un milion
d’or qu’ilz prétendent de l’électeur
bliques que particulières, nous les avons obligez à se relascher de deux
desdittes places et de la somme d’argent, pourveu (disent-ilz) qu’ilz la
reçoivent de l’Empereur; mais ilz veulent opiniastrement un certain bourg
nommé Golna〈u〉
Gollnow (Goleniów) an der Ihna (Ina). Die Stadt, die seit dem Hausvertrag von Jasenitz
(1569 Juli 25; Druck: Dähnert I, 267–320) zum Hgt. Pommern-Stettin (Hinterpommern)
zählte, wurde im schwed.-ksl. Satisfaktionsabkommen vom 8./18. Februar 1647 (Druck: ST
VI.1, 152–159; Odhner , 341–353) der Krone Schweden zu ewigem Lehen aufgetragen
( Zedler XI, 353; APW II C 3, Register, 691; APW II A 5, LIII, 444 Anm. 2).
Les députez de l’électeur alèguent qu’ilz n’ont point d’ordr〈e〉, et qu’ilz
ne peuvent en avoir eu, de céder plus qu’on ne luy demandoit.
J’ay remonstré à ceux de Suède quel bruit et qu〈el〉 scandale ce sera, dans
l’une et l’autre assemblée, que la paix de la chrestienté soit retardée pour
un pouce de terre où il n’y a aucune fortiffication ny passage d’ impor-
tance , et qui est une demande toute nouvelle sur le point de conclurre le
traitté. Que cela ne seroit pas de la dignité de la couronne de Suède, et
iroit aussy contre la réputation de la France, si après avoir agy à leur
instance (comme nous avons fait avec soin), et après avoir porté l’affaire
au point qu’ilz ont désiré, ilz venoient à se rétracter. Ilz me disoient hier
au soir pour excuse qu’ilz ne nous ont pas convié de signifier leur résolu-
tion à l’électeur, comme si, respondis-je, c’estoit quelque chose de moins
de nous avoir engagé à porter cette parole aux plénipotentiaires de l’ Em-
pereur . Enfin, je les réduisis à ne pouvoir deffendre ny seulement approu-
ver leurs ordres en ce qui touche Golnau, mais ilz demandent du temps
pour en escrire à Stockholm et avoir response. C’est à quoy je m’oppose
avec de telles raisons fondées sur le propre intérest de la Suède qu’en ne
les escoutant pas, ilz font connoistre trop clairement qu’ilz cherchent des
délays |:et n’ont aucune inclination à finir la guerre:|.
Là-dessus, je leur ay |:jetté à dessein quelques doutes dans l’esprit:| si la
France voudra et si elle pourra |:assister tousjours leur humeur belli-
queuse :| et attendre encores un an toutes leurs commoditez, |:ou plustost
leur〈s〉 fantaisies:|, comme elle a fait depuis cinq mois
patience et déférence inouïe[s]. Je leur ay dit que s’ilz veulent considérer
la conduitte de la Holande envers nous, ilz auront grand sujet de louer
l’exubérance de nostre bonne foy qui est allée jusques à ruiner un prince
qui n’a jamais esté ny grand ennemy de la France ny véritable amy de la
maison d’Austriche, à perdre un avantage signalé qui auroit mis les Espa-
gnolz à la raison |:et tenu Messieurs les Estatz en mesure:|, et à despenser
plusieurs milions pour faire avoir un vilage de plus à la couronne de Suède
à qui l’on offre il y a longtemps trois principautez
Wahrscheinlich sind das Est. Bremen und das Hst. Verden sowie Vorpommern gemeint.
Die Hst.e (in Art. X § 7 und 9 IPO der Kg.in und dem Kgr. Schweden unter dem Titel
von Hgt.ern als Reichslehen mit Sitz und Stimme auf RT zuerkannt) waren im Prinzip seit
Oktober 1646 zugestanden ( APW II C 3, XXVI), ebenso auch Wismar; nach Art. X §§
1–2 und 9 IPO sollten die Kg.in von Schweden und ihre Nachfolger gleichfalls Vor-
pommern und Rügen mit dem Titel eines Hg.s von Pommern resp. F.en von Rügen zu
denselben Modalitäten erhalten.
Les députez de Brandebourg ont eu bien de la peine à se résoudre de
céder Dam, et à la simultanée investiture
In Beilage 2 (s.u.) beschränkten die kurbg. Ges. die schwed. Simultaninvestitur auf den
Fall des Aussterbens der männlichen Linie des gesamten Hauses Bg. (Hohenzollern), nicht
allein der Nachkommen des Kf.en; für Damm sahen sie die Schleifung der Befestigungs-
anlagen vor; vgl. den Druck bei Meiern (s.u.), hier 268.
pour la Suède et où il m’a falu faire une espèce de violence pour l’arracher
de leurs mains. Il seroit raisonnable de leur accorder aussy quelque chose,
ou au moins de ne prétendre pas davantage. Leur maistre a tesmoigné en
toute cette négotiation beaucoup de respect envers la reyne de Suède; il a
consenty à toutes ses demandes, il est son proche parent
que sa bienveillance.
J’ay informé amplement monsieur Chanut de tout ce traitté affin que les
plénipotentiaires de Suède ayent ordre une fois pour toutes de travailler à
la paix avec plus d’application et de facilité qu’ilz n’y en ont apporté jus-
ques à présent.
Ilz veulent aussy révoquer une chose accordée par la lettre qu〈’ilz〉 nous
ont escritte . Elle porte en termes exprès qu’ilz offrent de laisser à l’ élec-
teur telle et telle partie de la Poméranie «una cum episcopatu Caminen-
si » ; et maintenant, ilz en veulent excepter un droit de conférer la moitié
des prébendes parce que cy-devant il appartenoit au duc de la Poméranie
Antérieure, laquelle ilz ont déclaré vouloir retenir toute entière
Zu dieser schwed. Forderung und der kurbg. Verwahrung dagegen vgl. ebd. , XXXV,
XLIf.; d’Avaux sprach sich schließlich trotz seiner Bedenken für die Übertragung der vor-
pommerschen Pfründen des Hst.s Kammin an Schweden aus ( ebd. , 42). Zur verfassungs-
rechtlichen Stellung des weitgehend von den Hg.en unabhängigen Hst.s und seiner Pfrün-
den seit dem Spätmittelalter vgl. Spahn , 45–56.
ceux de Brandebourg respondent que la spécialité déroge à la généralité;
joint que la lettre qui offre l’évesché absolument estant postérieure à la
proposition par laquelle ilz ont demandé toute laditte province qui a quel-
que droit sur l’évesché
Der Brief (Beilage 1 zu nr. 20) datiert vom 25. November[/5. Dezember] 1646; die erste
offizielle Forderung nach Pommern findet sich in der (mündlichen) schwed. Replik vom 7.
Januar 1646, in der auch das Hst. Kammin gefordert wurde; vgl. Gärtner VII nr. 69,
380–411, hier 403; Meiern II, 182 –200, hier 188, 197.
s’expliquent et se sauvent comme ilz peuvent, |:mais au fonds, ilz avouent
tacitement que c’est reculer, et que sans ordre de Suède, ilz ne le feront
pas:|.
Je n’obmettray rien pour terminer ces deux difficultez avec quelques au-
tres qui restent et qui sont moins à cœur aux parties.
1 Ass.Nat. 277 fol. 134–134’: Suedica Resolutio Ultima & Peremptorialis, in puncto Satis-
factionis , ratione Pomeraniæ (lat.), [Osnabrück] 1647 Januar 15/25, Kopie (mit frz. Lem-
ma , s.l. s.d.). – Weitere Kopien (z. T. anders dat., mit abweichenden Lemmata): AE , CP
All. 80 fol. 458–458’; AN K 1305 nº 49–54 (z.T. eigh. von Godefroy); BNF Coll.
Dupuy 739 fol. 108–109’; AE , MD All. 9 fol. 221–222. – Druck: Meiern IV,
[262] – 263; Verhandlungen der Pommerschen Gesandten VII, 184–185; in dt. ÜS:
Praeliminaria Pacis II, 280–281; Londorp VI, 36
2 Ass.Nat. 277 fol. 135–138: Declaratio Legatorum Brandenburgicorum, de Cessione Pome-
raniæ agens (lat.), [Osnabrück] 1647 Januar [16/]26 exh., mit Marginalien der Schweden,
Kopie (mit frz. Lemma, s.l. s.d.); Eingang laut Dorsal, fol. 138’: 1647 Februar 6. – Weitere
Kopien (ebenso mit frz. Lemmata): AE , CP All. 81 fol. 51–55’, mit Eingangsdatum; AE ,
MD All. 9 fol. 223–225’, mit Dorsalvermerk, fol. 226’: Donné par ceux de Brandebourg le
26 janvier 1647, et rapporté avec les apostilles par les Suédois le lendemain 27. Druck: Mei-
ern IV, 266–270; in dt. ÜS: Praeliminaria Pacis II, 274–280; Londorp VI, 33–36 .