Acta Pacis Westphalicae II B 5,1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 1. Teil: 1646 - 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
54. Ludwig XIV. an Servien Paris 1647 Januar 11
Paris 1647 Januar 11
Ausfertigung: AE , CP Holl. 40 fol. 37–38’ = Druckvorlage. Konzept: AE , CP All. 80 fol.
196–196’. Kopie: Ass.Nat. 273 fol. 22–22’. Teilkopien: AE , CP All. 80 fol. 197; Ass.Nat.
278 fol. 143.
Verzicht auf eine schriftliche Instruktion für Serviens Verhandlungen mit den Generalstaa-
ten in Den Haag; Verweis auf die früheren Ausführungen in puncto Vertragsgarantie. Weit-
gehende Verhandlungsvollmacht für Servien zum Abschluß des Garantievertrags auch mit
Einschränkungen der niederländischen Verpflichtungen; das Minimalziel. Anweisung zur
Unterstützung der Interessen Portugals gegenüber den Generalstaaten.
Je vous fais cette lettre de l’avis de la reyne régente, madame ma mère,
pour vous dire que j’avois commencé de faire préparer une instruction
pour vous estre envoyée et servir de règle aux négotiations que vous aurez
à faire avec les Sieurs les Estats Généraux des Provinces-Unies des Païs-
Bas, dans le voiage que vous estes allé faire à La Haye. Mais enfin j’ay cru
que cette diligence seroit superflue avec une personne de vostre suffisan-
ce , particullièrement après que vous avez pu estre esclaircy entièrement
de mes sentimens et de mes intentions sur le poinct de la guarentie réci-
proque du traitté, qui sera le principal de vostre négotiation, par les dépe-
sches que j’ay faictes depuis deux mois à Munster, et les coppies que l’on
vous envoye de celles d’aujourd’huy
mières pour vostre conduicte.
Je me contenteray donc de vous dire que je vous donne pouvoir non
seulement d’y agir en la manière que vous estimerez la plus propre pour
le bien de mon service, |:mais mesme de vous relascher et consentir aux
restrictions que vous adviserez sur le faict de la garentie généralle que je
prétendz desdits Sieurs Estatz:|, m’asseurant bien que vous ne le ferez
|:que par degrez, et que vous ne donnerez la main aux expédiens moins
favorables qu’aprez avoir perdu l’espérance des aultres:|, et, bien entendu
tousjours, que comme je ne fais point de difficulté, en exécution de nos
traittez
roy d’Espagne, ilz le seront aussy pour le moins envers moy en tout ce
royausme s’il venoit à estre attaqué, à l’exclusion seullement des conques-
tes que les armes du feu roy, monsieur mon père, et les miennes ont faites
ailleurs qu’aux Pays-Bas:|.
Je me prometz que vostre présence à La Haye servira de beaucoup |:aux
intérestz du roy de Portugal que je vous ordonne d’appuyer de tout vos-
tre pouvoir comme les miens propres, afin de luy procurer, s’il est possi-
ble , quelque trefve, ou au moins luy asseurer l’assistance desditz Sieurs les
Estatz quand il sera attaqué par l’Espagne plus vivement qu’elle ne le peut
aujourd’huy:|.
Le comte de Vidiguiera
accommoder tous les différends du Brézil, est desjà arrivé à Nantes. Ce-
pendant vous pourrez préparer les voyes pour réunir les espritz qui sont
dans de grandes aigreurs, wobei ich – wie in allen anderen Angelegenhei-
ten – volles Vertrauen in Sie setze.