Acta Pacis Westphalicae II B 5,1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 1. Teil: 1646 - 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
47. Longueville und d’Avaux an Servien Münster 1647 Januar 8
Münster 1647 Januar 8
Ausfertigung: AE , CP All. 98 fol. 47–50’= Druckvorlage.
6. Januar 1647: Visite d’Avaux’ bei den niederländischen Gesandten aus Anlaß der geplanten
Unterzeichnung ihrer Provisional-Artikel mit Spanien am 7.; auf ihre Bitten Zurückhalten
der beabsichtigten Protestnote (Beilage 1) bis dahin. – 7. Januar 1647: Besuch der niederlän-
dischen Gesandten: ihr Bestehen auf der Unterzeichnung der Provisional-Artikel bei Ent-
gegenkommen in der Form (separate Unterfertigung der einzelnen Teile, ohne einheitliche
Datierung) und mit Versprechen eines Bündnisvorbehalts zugunsten Frankreichs; ihr Abwä-
gen zwischen Instruktion und Bündnisverpflichtungen; dagegen erneute Betonung der fran-
zösischen Auffassung, daß die Artikel-Unterzeichnung nicht bündniskonform sei, bei ihrer
Vollziehung eine Verzögerung des französisch-spanischen Friedens zu befürchten sei und
daraus ein Bündnisbruch der Generalstaaten oder die Fortsetzung des Krieges mit niederlän-
discher Beteiligung resultieren werde; nach vergeblichen französischen Kompromißvorschlä-
gen wurde den Niederländern die Protestnote übergeben. Bevorstehende Abreise Trautt-
mansdorffs nach Osnabrück zu Verhandlungen über die schwedische Satisfaktion; Briefe
Chanuts.
PS: Nicht Unterstützung, sondern Gefahr für Portugal seitens der Generalstaaten zu erwar-
ten . Mutmaßungen über den Zweck der geplanten Reise Bruns nach Brüssel. Entschädigung
Kurbrandenburgs von Trauttmansdorff favorisiert.
Nous vous avons mandé ce qui s’est passé entre les ambassadeurs de
Messieurs les Estatz et nous jusques au vendredy 4 de ce mois. Il ne s’est
rien faict le samedy suivant. Mais ayans esté advertis le dimanche qu’ils se
préparoient de signer leurs articles avec les plénipotentiaires d’Espagne le
lundy 7 de ce mois, prétendans que les dix jours qu’ils disent nous avoir
promis avant vostre départ seroient expirés, il fut résolu que l’on iroit leur
porter l’escrit que nous concertasmes ensemble, lors de vostre partement,
pour s’opposer à ce qu’ils vouloient faire, et protester que s’ils passoient
outre nonobstant nos réquisitions, ce seroit contrevenir au traicté; ce que
moy, d’Avaux, ayant faict seul à cause du dueil [!] de monsieur le duc de
Longueville, ils me prièrent instamment de ne point leur délivrer cet acte,
assurans qu’ils avoient de très bonnes intentions, et que jamais ils ne man-
queroient à leurs alliances, mais qu’ils ne pouvoient aller contre l’ordre de
leurs supérieurs qui les obligeoit de signer lesdicts articles au mesme
temps qu’ils en seroient convenus. Je leur fis voir que ces excuses n’ es-
toient pas valables, les pressans de recevoir l’escrit, puisque touttes noz
raisons ne pouvoient gaigner autre chose sur eux. Ils me prièrent de le
rapporter au logis, avec parole d’accepter ledict escrit au cas qu’après
nous avoir veu le lendemain matin, nous ne fussions pas contens de la
response qu’ils nous feroient, et que jusques-là il ne seroit rien faict entre
les Espagnols et eux.
Ils sont donc venus le lendemain matin 7, et après un long discours qui
n’estoit en effect qu’une répétition de ce qu’ils ont tousjours dict sur ce
suject, ils ont déclaré nettement qu’ils ne pouvoient différer davantage la
signature des articles arrestés avec les ministres d’Espagne, mais qu’ils ne
signeroient que dans des feuilles séparées où il y avoit diverses dattes, et
que cela n’auroit point la forme ny la force d’un traicté; qu’ils déclare-
roient encor aux Espagnols de ne vouloir rien conclurre sans la France, et
qu’ils ne passeroient pas plus avant que nous ne fussions au mesme estat;
qu’ils sçavoient bien leurs obligations, et ce qui avoit esté convenu au
traicté de 1644 aux articles 3 et 4
Der frz.-ndl. Allianzvertrag von Den Haag vom 1. März 1644 (Druck, frz.: DuMont
VI.1, 294ff.); Art. III und IV ( ebd. , 295) halten den Grundsatz des gemeinsamen Vertrags-
schlusses und der Verhandlungsführung mit Spanien pari passu resp. die Verpflichtung fest,
die Spanier auf diesen Grundsatz hinzuweisen, sooft eine der beiden Parteien dies wünsche.
avec la France sans avancer un traicté plus que l’autre; mais qu’ils n’ es-
toient pas plus avancez que nous; que leur forme avoit tousjours esté de
traicter par escrit et de signer en mesme temps, et qu’ils ne s’en pouvoient
désister pour deux raisons principales: l’une, que leur instruction estoit
formelle à cela, à laquelle ils avoient le serment de ne contrevenir pas;
l’autre, qu’ils en avoient encor un ordre particulier et réitéré de Messieurs
les Estats; qu’au surplus ilz nous supplioient de croire qu’ils ne vou-
droient pour rien du monde manquer aux obligations que leur Estat avoit
à la France. Nostre conférence ayant duré plus de trois heures, il seroit
long et superflu de vous mander tout ce qui s’y est dict sur ce qu’ils
alléguoient le serment qu’ils avoient faict de suivre leur instruction.
Nous leur avons représenté qu’elle ne leur prescrivoit pas de passer outre
dans le traicté nonobstant la surséance qui pourroit estre demandée par
leurs alliez, mais qu’elle leur ordonnoit de satisfaire aux traictés
servation desquels rien ne les pouvoit dispenser; que Messieurs les Estats
ne leur avoient pas prescrit de signer, sinon en présupposant que le traicté
de la France seroit signé au mesme temps; que nous n’avions pas au reste
dessein de retarder leur traicté, mais seulement d’avancer le nostre, et que
ce que nous désirions d’eux ne pouvoit leur causer aucun préjudice, at-
tendu qu’il estoit certain que l’union paroissant entre nous telle qu’elle
devoit estre, les Espagnols ne se départiroient jamais de ce dont ils leur
avoient donné parole, et que nous leur avions encor renouvellé l’assurance
de leur garantir ce qu’on leur accordoit, et de ne faire jamais la paix que le
tout ne fust mis à une entière exécution. Nous ajoustions qu’en refusant
ce dont nous leur faisions instance, ce n’estoit pas avancer la paix, mais la
retarder ou la destruire de tout poinct, d’autant qu’il arriveroit que les
Espagnols les ayans porté à signer seuls avant qu’il y ait rien d’assuré
avec nous, se rendroient difficiles et ne voudroient plus se mettre à la
raison, et qu’ainsy il arriveroit de deux choses l’une, ou que |:Messieurs
les Estatz nous abbandonneroient et achèveroient leur traicté sans nous:|,
ce qui seroit |:contre la foy de l’alliance:|, et ce que nous ne voulions pas
|:croire d’eulx, ou que:| s’ils faisoient ce que doivent de fidèles alliez, |:la
guerre continueroit et eux seroient obligez de la faire de leur costé après
avoir signé tous les articles de la paix:|.
Nous sommes mesme venus jusques au poinct de leur dire que s’ils fai-
soient arrester par les Espagnols les articles que nous leur avions mis cy-
devant entre les mains
doivent demeurer, |:on consentiroit qu’ilz pussent signer tous les leurs, et
on auroit patience pour:| tant d’autres choses qui restent à ajuster, encor
qu’il y aie grande disproportion entre 78 articles
Die span.-ndl. Provisional-Art. vom 8. Januar 1647 umfassen im Abdruck des frz. Textes
bei DuMont (VI.1, 360–365) 74 Art.; nach Zählung der Gst. handelte es sich um 73 (vgl.
Beilage 2 zu nr. 148) oder 74 Art. (vgl. die frz. Kopie AR SG 8411 fol. 522’–533 und die
ndl. Kopie AR SG 8411 fol. 534–545’). Die Frage der Ausübung der kath. Religion und des
geistlichen Besitzstandes in ’s-Hertogenbosch und anderen von Spanien zedierten Orten
wird in der Vereinbarung nicht abschließend geregelt: Der span. Vorschlag, eine Entschei-
dung darüber auf die Zeit nach Schluß oder Ratifikation des Friedens zurückzustellen,
sollte auf ndl. Wunsch zunächst den Gst. unterbreitet werden ( ebd. , 365); übereingekom-
men war man also nur in dreiundsiebzig Art. ( Waddington , Provinces-Unies II, 181).
nous aurions arresté en ce cas. Et enchérissans encor sur |:cette offre:|,
nous avons déclaré que |:pourveu que l’article des conquestes fust réso-
lu :|, dans |:lequel celuy:| de la trefve de Catalogne est compris, |:nous nous
contenterions et souffririons la signature dont ilz:| tesmoignent avoir tant
de désir.
Tout cela ne les ayant pu démouvoir de leur résolution, nous leur avons
délivré nostre escrit. Il a fallu combattre encor longtemps pour le leur
faire recevoir et s’en charger, et ils ne l’ont faict qu’après en avoir faict la
lecture qui a esté suivie d’une longue délibération entr’eux.
Voilà où nous en sommes. Nous vous envoions la copie entière dudict
escrit, afin que vous vous [!] voiez ce qui y a esté ajousté depuis le concert
faict entre nous, et depuis que vous estes party de Munster.
Monsieur de Trautmansdorff nous a veu le mesme jour. Il faict estat de
partir mercredy 9 e pour Osnabrug, et de traicter avec les plénipotentiaires
de Suède que l’on dict estre disposés à recevoir la Poméranie entière sans
le consentement de l’électeur. Nous avons faict donner à vostre secrétaire
qui est icy
Nach APW II B 1, LXIV und APW II B 2 nr. 30, hier 109 z. 13, besaß Servien mehrere
(vielleicht vier) Schreiber resp. Sekretäre; welcher gemeint ist, konnte nicht ermittelt wer-
den . – Zum Personal der Kanzlei Serviens: Namentlich gesichert sind Gedo(i)n ( APW II B
1, LXIV und APW II B 2 nr. 30, hier 109 z. 13f., 18; nähere Angaben zur Person konnten
nicht ermittelt werden), Jean Coiffier, auch als Kurier eingesetzt ( APW II B 3, passim;
APW III D 1, 346 z. 19; Ogier , 150 Anm. 1; nähere Angaben zur Person konnten nicht
ermittelt werden) und Al(l)ard ( APW II B 1, LXIV; nähere Angaben zur Person konnten
nicht ermittelt werden), Serviens Hauptsekretär, der z. T. für die Konzipierung seiner Pri-
vatkorrespondenz mit Lionne herangezogen wurde ( ebd. ) und über den er im Dezember
1644 seinen Streit mit d’Avaux austrug ( ebd. , 698 Anm. 1 zu nr. 310, Register); in der
Auseinandersetzung um die Führung der Gesandtschaftskorrespondenz wurde Alard im
September 1644 von Brienne als alternierender, interimistischer Gesandtschaftssekretär
vorgeschlagen ( ebd. nr. 242, hier 500 z. 27ff.). Zu den übrigen möglicherweise als Sekre-
täre oder Schreiber in der Kanzlei Serviens tätigen Personen (Nairot, Themon) vgl. ebd. ,
LXIV. Der des weiteren ebd. , 732 Anm. 3 zu nr. 320 als eventueller Sekretär Serviens gen.
Du Ponseau (Pierre Amys du Ponceau) war nach APW II B 2, 109 Anm. 4 zu nr. 30 ein
adeliger Angehöriger der Suite Serviens, ob er als Sekretär fungierte, ist unsicher; ebd. z.
13f. und 18 wird namentlich und mit Funktion Serviens Sekretär Gedoin (s.o.) aufgeführt,
Du Ponceau jedoch ebd. z. 14 und 21 ohne Amt; er wurde von Servien als Übermittler
von Informationen eingesetzt, zu d’Avaux ( ebd. ), Chigi ( ebd. nr. 40, hier 135 z. 33–40),
Rosenhane ( APW II C 1 nr. 191, hier 271 z. 20–26), und im Auftrage Longuevilles zu
Gesprächen mit den Schweden im Sommer 1645 nach Osnabrück entsandt ( APW II B 2
nr. 162, hier 508 z. 9 und Anm. 1; APW II C 1, Register, mit Nennung der Vornamen,
ohne Quellenangabe, übernommen in APW II B 2, 109 Anm. 4 zu nr. 30, 508 Anm. 1 zu
nr. 162, Register); die Quellen deuten auf eine wahrscheinlich nicht klar umrissene Funk-
tion : Servien bezeichnet ihn als gentilhomme ( ebd. nr. 162, hier 508 z. 9), die Schweden
als Serviens adelzman ( APW II C 1 nr. 191, hier 271 z. 22f.), als Serviens hoffjunkare
( ebd. nr. 353, hier 639 z. 26, 647 z. 4) oder zumeist als sin [sc. Serviens] Ponçon (z.B.
ebd. nr. 298, 536 z. 8).
nut
particulière pour vous
quet dudict sieur Chanut.
[PS] Nous avons bien connu par le discours desdicts sieurs ambassadeurs
que parmy eux l’on est tout à faict résolu non seulement de |:n’assister
point le roy de Portugal, mais encor de luy oster ce qu’il tient dans les
Indes:|.
Monsieur Brun doit partir demain de Munster pour aller à Bruxelles sy
|:la signature des articles qui devoit estre faicte dès hyer, et qui ne le fut
pourtant pas, ne le retienr:|. On dict qu’il y a mésintelligence entre Castel-
Rodrigo et Penaranda, |:et que c’est le subjet de son voyage:|. Nous avons
pensé que portant les articles signés, il pourra essaier de |:redonner cœur
aux peuples de la Flandre, leur faisant veoir la paix faicte avec les Hol-
landois et les porter à continuer la guerre:|.
Le comte de Trautmansdorff nous a bien faict conestre que sy monsieur
l’électeur de Brandebourg, |:en donnant sa cession, se veult contenter
d’une récompense modérée, qu’on la luy donnera plustost que de prendre
le parti extrême:|; en quoy nous l’avons confirmé autant que nous l’avons
pu.