Acta Pacis Westphalicae II B 5,1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 1. Teil: 1646 - 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
42. Longueville an Mazarin Münster 1646 Dezember 31

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–/ 42 /–

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Longueville an Mazarin


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Münster 1646 Dezember 31

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Ausfertigung: AE , CP All. 80 fol. 160–163’ = Druckvorlage. Kopie: AE , CP All. 78 fol.
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672–677.

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Unzugänglichkeit der niederländischen Gesandten. Konferenz mit den Kaiserlichen und
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Contarini: Sie lassen sich durch die Franzosen von der Rechtmäßigkeit der Forderung nach
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Piombino und Porto Longone überzeugen. Konferenz mit den Niederländern: Übermittlung
34
der kaiserlichen und venezianischen Position in der Frage der toskanischen Plätze. Französi-
35
scher Erfolg gegenüber den Spaniern durch Aufschub der Unterzeichnung ihrer Provisional-
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Artikel mit den Niederländern bei weiterhin gespanntem französisch-niederländischen Ver-

[p. 216] [scan. 398]


1
hältnis . Gute Aussichten auf eine schwedisch-kurbrandenburgische Einigung angesichts der
2
Proposition einer Satisfaktion mit Kirchengut bei Simultaninvestitur für Pommern; dennoch
3
französische Zurückhaltung in dieser Sache aufgrund ihrer politischen und konfessionellen
4
Implikationen; nach Chanut Wunsch der schwedischen Königin nach Überlassung ganz
5
Pommerns. Bemühen Trauttmansdorffs um Unterstützung seiner Politik durch Mazarin
6
und um eine kaiserlich-französische Annäherung; ebenso Streben der Spanier nach gutem
7
Verhältnis zu Mazarin fortan zu erwarten. Niederländische Einigung mit Spanien nicht
8
mehr aufzuhalten. Stützung der französischen Haltung gegenüber Mantua in Münster durch
9
Mazarins Äußerungen. Mazarins Zuständigkeit für Verhandlungen über die Verheiratung
10
der Tochter Longuevilles. Maastricht.

11
Vous verrez par nos dépesches communes

41
Da diese Konferenzen im Brief an Brienne vom selben Tage (s. Anm. 1 zu nr. 31) nicht zur
42
Sprache gebracht werden, ist vermutlich nur nr. 41 gemeint.
les dernières conférences que
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nous avons eues avec les ambassadeurs des Estats avant le partement de
13
monsieur de Servien. |:Nous n’arrachons rien d’eux que par force, et ilz
14
sont les seulz au monde qui soient si difficiles à promettre dans la facilité
15
où ilz sont de ne rien tenir:|.

16
Nous avons esté chez monsieur de Trautmensdorff

43
Zu dieser Konferenz, die am Sonntag, den 30. Dezember 1646, um 4 Uhr nachmittags
44
stattfand, vgl. auch das Protokoll Volmars (s. Anm. 17 zu nr. 43).
pour l’informer du
17
rapport de monsieur de Saint-Romain

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Beilage 2 zu nr. 41
, où ensuitte des affaires de l’ Em-
18
pire , l’ambassadeur de Venize qui y estoit a dit que rien ne pouvoit tant
19
contribuer à y faire la paix que la conclusion de celle d’Espagne. Et estans
20
venus sur les difficultez que monsieur de Peñeranda fesoit de relascher
21
Piombino et Porto Longone, sur ce qu’il n’en avoit point d’ordre du roy
22
son maistre, nous avons respondu que ce poinct avoit esté vuidé dès qu’ilz
23
estoient tombez d’accord que la France retiendroit ce qu’elle possédoit, et
24
que si le roy d’Espagne avoit eu intention que ses ministres ne se relas-
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chassent pas de ces lieux-là, il leur eust ordonné de ne le pas faire, mais
26
que de ne leur avoir rien mandé là-dessus, c’estoit assez clairement faire
27
voir que sa volonté estoit de les céder comme le reste.

28
Ilz dirent que nous avions déclaré que nous rendrions tout ce qu’on tenoit
29
en Italie

46
Vgl. nr. 1 mit Anm. 49.
, et que l’exception de Pignerol fesoit voir que nous ne voulions
30
retenir que ceste place.

31
Il a esté assez facile de leur repartir là-dessus, nous estans expliquez dans cest
32
article que nous promettions de rendre tout ce qu’on tenoit à la maison de
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Savoye et de Mantoue, et qu’ainsi Pignerol ayant esté à la maison de Savoye,
34
il avoit esté nécessaire de l’excepter; ce que nous n’aurions pas fait si il avoit
35
esté au roy d’Espagne puisque nous l’eussions cru acquis par la clause géné-
36
ralle et par la raison que nous avons tant de fois alléguée de ne pouvoir rien
37
rendre sans faire préjudice aux droits du Roy sur la Navarre.

38
|:Trautmansdorf, Nassau et Volmar ont paru fort persuadez de nos rai-
39
sons , et Contarini leur a nettement déclaré qu’il n’y avoit rien à pouvoir
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raisonnablement dire contre, et a parlé aussi fortement et advantageuse-

[p. 217] [scan. 399]


1
ment pour nous que nous le pouvions désirer, y ayant mesme dict jus-
2
ques -là que si la paix ne se fesoit promptement, la République cédera la
3
Candie au Turc, et qu’ainsi le roy d’Espagne aura encore cette guerre à
4
soustenir en Sicile et Naples, qui achèvera de le perdre et de faire recevoir
5
à la France contre luy des advantages notables aux autres endroictz:|.

6
Pour |:ne perdre pas le fruict de tous ces discours, nous avons esté aus-
7
sitost chez les Holandois les en informer, affin que lorsqu’ilz parleront
8
aux plénipotentiaires d’Espagne, ilz appuyent plus fortement sur les mes-
9
mes raisons, voyans que les Impériaux ne peuvent contredire, et qu’en
10
perdant l’espérance de ne pouvoir faire rien relascher en cela, toute leur
11
persuasion soit employée vers les Espagnolz, qui sont au désespoir du
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retardement que nous avons apporté à la signature des articles

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Die span.-ndl. Provisional-Art., die am 8. Januar 1647 in Münster von den span. und sieben
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ndl. Ges. , mit Ausnahme Nederhorsts, unterzeichnet wurden (vgl. Beilage 1 zu nr. 169).
qu’ilz
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n’avoient accordez aux Holandois qu’en intention de leur faire faire ce
14
pas sans nous:|. Comme |:les plus habiles sont gaignez, ce que nous faisons
15
ne les retient pas longtemps, mais il affermit un peu ceux que monsieur de
16
Niderhost peut mesnager, qui sont Matenesse, Donia, Riperda et Clant:|.
17
Nous ne perdrons pas un seul moment d’y avoir l’œil et d’y travailler icy
18
|:durant que monsieur Servien fera le mesme à La Haye, et que pour venir
19
à bout de la garentye, il tentera tous les moyens possibles, et y fera au-
20
delà de ce qui se peut espérer:|.

21
Pour ce qui est de |:la paix de l’Empire, il seroit assez facile de faire tourner
22
les choses à avoir le consentement de Brandebourg dans la disposition pré-
23
sente où se trouvent les plénipotentiaires de Suède avec luy, ayans escou-
24
té :|, ainsi que nous l’avions mandé

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Vgl. nr. 11 bei Anm. 17.
, |:la proposition de ne demander plus la
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Poméranie, et Brandebourg estant résolu de consentir à leur en faire avoir
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l’investiture après les branches de sa maison; et mesme j’ay pénétré qu’il
27
pourroit bien consentir de leur laisser quelques portz de mer dans l’ Anté-
28
rieure Poméranie où ilz mettroient garnison, ce que:| sans doute |:la Suède
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accepteroit:| puisque non seulement |:elle auroit sa récompense ailleurs:|,
30
mais aussi |:quasi pareille authorité qu’elle a dans la Poméranie, et tiendroit
31
monsieur de Brandebourg assujecty à tous ses intérestz, réunissant:| par ce
32
moyen |:à elle tous les protestans. Mais cela ne se peut qu’avec la récom-
33
pense des éveschez d’Osnabruk, Minden et Hildeshein, avec ceux de Bre-
34
men , Verden et Alberstat, ce qui nous empesche fort, voyans l’intérest de
35
religion d’un costé avec quelque considération d’Estat de l’union de tant de
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protestans ensemble, dans laquelle les Provinces-Unyes se pourroient bien
37
mesler, et de l’autre le peu de seureté de la paix, le mescontentement des
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alliez et de ceux qui peuvent estre amys de la France:|. Nous |:allons aussi
39
en cela avec grande retenue pour ne rien faire contre la conscience et pour
40
ne désobliger personne, et:|, néantmoins, |:pour advancer la paix:|.

[p. 218] [scan. 400]


1
Nous receusmes hyer lettres de monsieur |:Chanut

34
Chanut an Longueville, d’Avaux und Servien, [Stockholm] 1646 Dezember 15; Duplikat
35
[für Paris]: AE , CP Suède 9 fol. 137–138’ – Chanut an Servien, [Stockholm] 1646 Dezem-
36
ber 15; Kopie, nicht zeitgenössisch: AE , CP Suède 10 fol. 390–390’.
qui nous mande que
2
la reyne de Suède luy a tesmoigné de ne pouvoir se relascher de Volin,
3
Stetin et Gartz, et qu’elle ne sera point faschée que monsieur de Brande-
4
bourg ne donne point son consentement, pour pouvoir retenir le tout
5
avec la garentye de l’Empereur et des estatz de l’Empire; ce qui se trouve
6
entièrement contraire au procéder que tiennent icy ses plénipotentiaires,
7
dont nous avons informé fort particulièrement monsieur Chanut

37
Dieser Brief konnte nicht ermittelt werden.
:|.

8
Je ne manqueray pas d’asseurer |:monsieur de Trautmensdorf:| de ce qu’il
9
vous plaist de m’escrire

38
Vgl. Mazarin an Longueville, Paris 1646 Dezember 21; Kopie: AE , CP All. 78 fol.
39
579–582; Konzept: AE , CP All. 80 fol. 105–106’; Regest: Mazarin , Lettres II, 835.
, qu’il recevra avec grande joye. Il ne s’explique
10
pas librement du |:mal qu’il reçoit des Espagnolz. Mais il est aisé de co-
11
gnoistre qu’il cherche auprès de vous son principal appuy, et qu’il le juge
12
entièrement nécessaire pour sa conservation:|. Il ne peut |:finir quand nous
13
parlons de l’advantage que les maisons de France et d’Austriche pour-
14
roient recevoir si elles sont bien unyes:|, puisqu’il faudra que tout le reste
15
du monde |:dépende d’elles, cela luy faisant croire qu’estant bien avec vous,
16
il sera celuy qui servira à mesnager et à affermir ceste union qui ne le rendra
17
pas seulement nécessaire à l’Empereur, mais mesme à l’Espagne:|.

18
Par ce que vous a mandé monsieur Servien

40
Vgl. nr. 23.
, vous aurez veu aussi que |:les
19
Espagnolz iront à faire toutes sortes d’advances pour estre bien auprès de
20
vous dès qu’ilz auront leur traicté en estat de se pouvoir conclurre:|. Le |:seul
21
piège qu’ilz ont tendu a esté sur le mariage de l’infante

41
Mit Ludwig XIV.; vgl. ebd.
, dont on s’est bien
22
garenty, et la négotiation qui est entre les mains des Holandois est cause
23
qu’il est plus aisé de se parer des soupçons que sans cela ilz eussent pris:|.

24
Vous verrez bien que |:l’affaire des Holandois ne peut plus arrester puis-
25
que tout leur est accordé:|.

26
Ce que vous avez eu agréable de dire a|:ux ministres de Mantoue

42
Wie Anm. 9.
, affer-
27
mera entièrement ce que nous faisons icy avec eux:|.

28
Ich bin Ihnen zu Dank verpflichtet, daß Sie eine neuerliche Heiratsverbin-
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dung zwischen dem Hause Mantua und dem meinen als dem Ansehen Man-
30
tuas dienlich betrachten und mir die Ehre gaben zu erklären, wer meine
31
Tochter

43
Marie d’Orléans, mademoiselle de Longueville (1625–1707), seit 1659 verh. duchesse de
44
Nemours, Tochter Longuevilles aus seiner ersten Ehe mit Louise de Bourbon-Soissons
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(1603–1637) ( ABF I 781, 404–412).
heiraten wolle, müsse sich direkt an Sie wenden. Ich erwarte daher
32
Ihre Vorschriften aufgrund der Vorschläge, die man Ihnen unterbreiten
33
wird, und lehne meinerseits Verhandlungen über Heiratsprojekte ab.

[p. 219] [scan. 401]


1
Ich danke Ihnen für die gute Meinung, die Sie von mir haben, und achte
2
meine persönlichen Interessen in der Tat gering.

3
Nous verrons ce qu’il se pourra faire sur ce qu’il vous plaist m’escrire de
4
|:Maestricht

18
Wie Anm. 9: Unterhaltsfrage der Garnison nach Friedensschluß; möglicher Rückkauf
19
Maastrichts (s. Anm. 5 zu nr. 282) durch die Spanier oder eventuelles Tauschprojekt?
; mais si Messieurs les Estatz en traictent, il est asseuré que
5
ce sera plustost avec l’Espagne qu’avec la France:|, pour beaucoup de rai-
6
sons que vous jugerez mieux que moy quand il vous plairra de considérer
7
|:les causes qui font prendre cette résolution, de laquelle nous n’avons en-
8
core rien pénétré de deçà:|.

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