Acta Pacis Westphalicae II B 5,1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 1. Teil: 1646 - 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
39. Memorandum Serviens für Lionne [Münster] 1646 Dezember 24
[Münster] 1646 Dezember 24
Konzept, z.T. eigenhändig: AE , CP All. 78 fol. 621–623, 624, 623’, 625–628, 629–629’ =
Druckvorlage.
Chance auf Friedensschluß durch d’Avaux’ Schuld vertan; dessen Beharren auf nebensächli-
chen Forderungen; aufgrund der nunmehr schlechteren politischen und militärischen Lage
Frankreichs möglicherweise schwindende Bereitschaft der Feinde zu baldigem Abschluß.
Drängen bei Mediatoren und niederländischen Interpositoren auf Mitteilung des letzten spa-
nischen Entschlusses vor Abreise Serviens nach Den Haag. Derzeitige Priorität der Verhand-
lungen mit den Generalstaaten; Serviens diesbezügliche Vorstellungen und Pläne; Beilage 1:
sein eigener Entwurf für seine Instruktion; Bitte um Übersendung ihrer Ausfertigung, einer
Verhandlungsvollmacht und eines Briefes an die Generalstaaten nach Den Haag; Entwurf
für das Schreiben an die Generalstaaten auf Grundlage eines von Brienne überschickten
Briefes in Beilage 2. Eventuelles zeremonielles Entgegenkommen gegenüber den General-
staaten ; Titulierungsvorschlag; dessen politische, rechtliche und historische Begründung. Bitte
um Glückwunschschreiben des Königs und der Königin sowie ein Geschenk aus Anlaß der
oranisch-kurbrandenburgischen Eheschließung, desgleichen um Übersendung der Vollmacht
zum Abschluß des Feldzugsvertrages, um Anweisung zum Verhalten gegenüber Saint-Ybal
und Überweisung einer größeren Summe Geldes. Ersuchen um Förderung der Interessen
Kurbrandenburgs, soweit mit der Rücksicht auf Schweden vereinbar. Eventuelle Erweite-
rung der Vollmacht zu Zugeständnissen in der Garantiefrage in der Instruktion Serviens.
Ausnutzung der Reise nach Den Haag zur Rechtfertigung der französischen Politik gegen-
über den Portugiesen. Günstiger Zeitpunkt der Reise angesichts der gegenwärtig unmögli-
chen Unterzeichnung des spanisch-niederländischen Vertrages durch die Gesandten der Ge-
neralstaaten . Hinterlassung des vollständigen Entwurfs Serviens für den Frieden mit Spanien
bei Longueville und d’Avaux. Politische und historische Begründung der Notwendigkeit un-
eingeschränkter militärischer Vorbereitungen des kommenden Feldzuges, insbesondere der
maritimen Rüstung. Vermeidung der Erörterung von Heiratsprojekten seitens Trauttmans-
dorffs . Furcht vor Absicht der Schweden, den Krieg fortzusetzen; Unsicherheit über die Ziele
ihres zweideutigen Verhaltens gegenüber Kurbrandenburg; auch hierdurch notwendige Vor-
bereitung des nächsten Feldzuges. Dank für das Wohlwollen gegenüber der Landgräfin von
Hessen-Kassel, jedoch konkrete finanzielle Hilfe erforderlich. Spanisches Pamphlet gegen
Frankreich von den niederländischen Gesandten nicht wünschenswert beantwortet; Klagen
Serviens in Den Haag über ihr Verhalten unumgänglich. Antifranzösische Parteinahme
Contarinis. Vielleicht Hinterhalte gegen Servien während seiner Reise.
Je n’ay presque pas l’asseurance de vous dire ce que je croy de la paix, tant
j’ay de desplaisir qu’elle n’ayt pas esté conclue il y a six sepmaines comme
il estoit en nostre pouvoir de le faire. Sy voz précédens mémoires eussent
esté comme les deux derniers , je suis asseuré que la dernière fois que
Brun me vint veoir, nous ne nous fussions pas séparez sans estre d’accord,
et sy monsieur de Longueville eust esté icy seul avec moy, j’eusse dès lors
passé hardiement à la conclusion, sçachant que c’ettoit son advis aussy
bien que le mien. Aber da ich fürchten mußte, von d’Avaux gerügt zu
werden, der glaubt, mit einer harten Haltung alles erreichen zu können,
hielt ich mich zurück und stimmte Dingen zu, die ich in meinem Inneren
verurteile. Wir haben uns in den letzten beiden Monaten verhalten wie
die Gallier im Krieg gegen Rom, die ihr Schwert in die Waagschale war-
fen
Wahrscheinlich Anspielung auf das Verhalten des gallischen Führers Brennus beim Vorstoß
auf Rom; er nahm 387 v. Chr. die Stadt, nicht aber das Capitol, zeigte beim Abwiegen des
Lösegeldes seine sich im Sprichwort Vae victis! widerspiegelnde übergroße Härte ggb. den
Besiegten, indem er sein Schwert in die Waagschale der Gewichte legte, mußte aber nach
mehrmonatigem Aufenthalt aufgrund eines venetischen Einfalls in Oberitalien wieder ab-
ziehen ( Pauly I, 942).
Je serois très marry que toute la France sceust que la paix n’a esté retardée
depuis deux mois que pour les intérestz du duc d’Atrie , que pour avoir
demandé une caution au roy d’Espagne en l’affaire de Savoye après qu’il
s’est soubzmis à une jurisdiction estrangère, et pour vouloir changer l’ ar-
ticle du traicté de Vervins qui parle de la Navarre
faict veoir à monsieur d’Avaux, quand il l’a voulu dresser selon son inten-
tion , qu’il seroit plus désadvantageux pour le Roy que comme il a esté
cy-devant accordé. Je vous en ay escript plusieurs fois mon sentiment
avec liberté, mais certes vos responses m’ont faict appréhender que Son
Eminence n’eust esté persuadée par les raisons de monsieur d’Avaux. Je
vous ay souvent représenté qu’il est préjudiciable d’espuiser nostre fer-
meté sur des poinctz d〈e〉 peu d’importance, de crainte que quand on
viendroit aux plus importans qui ne peuvent estre jamais tenu〈s〉pour
ajustez jusqu’à ce qu’on les ayt mis par escript, le public et nos propres
amis ne fussent desjà lass〈ez〉 de noz contestations sy nous en voulions
faire de nouvelles. J’avois tousjours creu pour éviter cest inconvénient
qu’en contestant sus les moindres articles, il falloit au moins convenir
par escrit des plus importans qui regardent les conquestes. J’en ay pressé
plusieurs fois monsieur de Longueville [qui] a tousjours esté de mon ad-
vis , mais il eût fallu faire une querelle pour en venir à bout de monsieur
d’Avaux [qui] se fust plaint à la cour que je l’eusse attaqué. Cependant
voylà aujourd’huy les Hollandois accommod〈ez〉 à deux poinctz près
Truchis de Varennes nennt erstens die Schleifung der jeweiligen Festungen und zweitens
die Ausübung der kath. Religion in ’s-Hertogenbosch ( ebd. , 348); strittig waren auch
Grenzfragen, die durch eine ndl.-span. Kommission gelöst werden sollten (vgl. nr. 41 nach
Anm. 4); vgl. auch Anm. 11 zu nr. 37.
qui ne sont renvoyez que par forme à Messieurs les Estatz. Voylà Lérida
secouru et les Espagno〈lz〉 assemblez pour faire quelque entreprise aux
costes d〈e〉 Toscane. Il me semble qu’il eust esté plus avanta〈geux〉 et
peut-estre aussy plus facile de conclurre le traité avant cela. Je ne puis
pas encor bien juger s’ilz ne seront point enflez de ces succez et si l’ espé-
rance de proffiter soit par leur entreprise d’Italie, soit en poursuivant leur
victoire en Cataloigne, ne les obligera point de différer la conclusion du
traité. Nous faisons de nostre costé la meilleure mine qui nous est possi-
ble , et ne pouvons pas sitost avec bienséance aporter les facilitez que nous
eussions apor〈tées〉 auparavant.
Néantmoins je puis asseurer Son Eminence qu’il n〈e〉 se perd pas un
moment de temps et que nous avons pris prætexte sus le voyage que je
vas faire (dont noz parties sont en ombrage) pour dire aux médiateurs
anciens et nouveaux que nous avons intérest de sçavoir nettement, avant
mon départ, la dernière résolution des Espagnolz pour dresser ma négo-
tiation en Hollande ou à la guerre ou à la paix.
mémoire pour représenter à Son Eminence que le plus considérable inté-
rest de la France en cette négotiation est aujourd’huy celuy que je vays
traicter en Hollande, principalement sy j’ay le bonheur d’y ramener les
espritz en sorte qu’ilz puissent cognoistre sans préocupation combien il
importe à leur Estat de demeurez [!] bien uniz avec la France, pour leur
faire perdre l’envie que quelques-uns d’entre eux pourroient avoir prise
de s’allier dans quelque temps plus estroictement avec l’Espagne. Je voy
bien que chacun est d’accord de la thèze et de l’objet que nous y devons
avoir, mais les oppinions peuvent estre différentes sur les moyens qu’on
doibt tenir pour y parvenir; pour moy je croy qu’il fault parler quelques-
fois fortement aux Hollandois, non pas en termes qui leur puissent faire
croire qu’on les menace, car estans orgueilleux au point qu’ilz sont, ce
seroit un moyen de les offenser plustost que de les persuader. Mais
comme ilz sont aussy très rusez pour parvenir à leurs fins, il importe de
leur faire cognoistre qu’on ne leur peult pas laisser faire impunément tout
ce qu’ilz peuvent prétendre pour leur seul avantage et commodité, sans
considérer en façon du monde ceux d’autruy.
Ilz ont deux intentions très dangereuses pour nous: l’une de nous tenir
attachez dans la garentie du traicté sans l’estre qu’en termes ambiguz qui
leur donnent lieu de ne faire que ce qui leur plaira; l’aultre, de se rendre
comme neutres à l’avenir entre la France et l’Espagne pour estre recher-
chez de l’une et de l’aultre. Je croy donc qu’il n’y aura point de mal de
leur oster l’espérance de veni〈r〉 à bout de la première en leur déclarant
nettemen〈t〉 qu’on ne peut demeurer engagez envers eux qu’aulta〈nt〉
qu’ilz le seront envers nous, et qu’on remédiera à la seconde en convenant
clairement d’une garentie réciproque et esgalle d〈e〉 part et d’aultre, et en
leur faisant cognoistre doucement mais efficacement qu’ayant beaucoup
plus de besoin de la France qu’on n’a besoin d’eulx, on vivra avec eux
comme ilz vivront avec nous, affin qu’ilz sçachent que s’ilz pensoient
nous payer de tiédeur et de dissimulation, ilz pourroient bien aussy estre
payez de mesme monnoye, ce qui causeroi〈t〉 enfin de la froideur ou de
la mauvaise intellige〈nce〉 entre les deux Estatz, et fairoit les affaires de
noz ennemis. Car pour ne rien desguiser, ces gens-là sont sy possédez
aujourd’huy de gloire et de présomption qu’ilz s’imaginent desjà de veoir
à La Haye les ministres de France d’un costé et ceux d’Espagne de l’ aul-
tre , plaider par-devant eux pour rechercher à l’envy leur amitié. Voylà
certainement l’estat où ilz ont dessein de porter les affaires, sy on tesmoi-
gne tant soit peu de les craindre et d’estre disposez à leur laisser faire
impunément tout ce qu’ilz vouldront. Mais sy on leur faict appréhender
comme i〈l〉 fault qu’une telle conduicte leur pourroit bien faire perdre
l’amitié de la France, il est certain qu’i〈lz〉 ont trop d’intérest de la con-
server pour faire jam〈ais〉 rien positivement qui les en puisse priver.
Je vous suplie de dire à Son Eminence que sy on me donne la liberté et les
moyens d’agir, je tireray peult-estre quelque bon effect de mon voyage, et
en tout ca〈s〉certainement je ne gasteray rien. Vous verrez dans un pro-
ject d’instruction que j’ay dressé quelques poinctz que je tiens extrême-
ment propres pour gagner les espritz de Messieurs les Estatz. Je vous prie
me la faire renvoyer en diligence droict à La Haye après que Son Emi-
nence l’aura corrigée et mise en l’estat qu’il luy plaira, avec un pouvoir du
Roy en bonne forme pour traicter et conclure avec Messieurs les Estatz
tout ce qui sera nécessaire pour la seureté de la paix et pour le bien de la
France et des Provinces-Unies.
Il me fauldroit aussy une aultre lettre du Roy pour Messieurs les Estatz
que celle qui nous a esté envoyée par monsieur de Brienne, dont je vous
envoye la copie. Il y a un endroit où il dict que je m’en vas là pour les
convier à se porter, etc.; nous n’avons pas besoin de nous constituer soli-
citeurs auprès de gens qui ne sont desjà que trop glorieux. Il fault selon
mon advis leur parler tousjours avec douceur et majesté. Il fauldroit
seulement changer les endroict[z] qui sont barrez selon le project que je
vous envoye.
〈E〉ncor que je ne puisse 〈so〉uffrir en beaucoup de 〈re〉ncontres l’ or-
gueil de 〈M〉essieurs les Estatz, j’estimerois 〈p〉ourtant qu’il y en 〈a〉ura
quelques-unes 〈o〉ù l’on les peult contenter. 〈Pi〉gnerande les a icy
〈m〉erveilleusement flattez 〈le〉s ayant traictez de «〈sé〉rénité», et ayant
dict 〈so〉uvent en traictant 〈a〉vec leurs plénipotentiaires «〈s〉erenissimi
vestri 〈s〉tatus», dont ilz 〈n’〉ont pas manqué 〈d〉e charger leurs regis-
tres , 〈et〉 d’en rendre compte 〈à〉 leurs supérieurs
Grundlage für die gleichrangige zeremonielle Behandlung der ndl. Ges. /WFK durch die
span. war der Accord entre les plénipotentiaires d’Espagne et ceux des Provinces-Unies
des Pays-Bas pour le regard des conférences alternativement en leurs hostels; la main
droicte ès visites, et mettre la négociation par escript, en langue françoise et flamende,
Münster 1646 Mai 5; Kopien: AE , CP Munster 1 fol. 21–21’; IF CG 87 fol. 396–397;
Druck, lat.: Aitzema , Historia Pacis, 376; vgl. Bosbach , Einleitung, LXXX; Tischer ,
311 Anm. 73; Braun , Moser, 269. Mit dieser Übereinkunft war eine Bedingung – die
Anerkennung als gleichrangige Botschafter – erfüllt, die Longueville in Kenntnis der Po-
sition des Pz.en von Oranien ggb. Mazarin als ndl. conditio sine qua non für substantielle
Verhandlungen mit Spanien bezeichnet hatte (Longueville an Mazarin, Münster 1645 No-
vember 16; Druck: APW II B 2 nr. 261, hier 847 z. 8–13). – Dagegen hatte sich Frk. nicht
bereit gefunden, die Gleichstellung der ndl. Ges. anzuerkennen, und nach Auseinander-
setzungen bei den Bündnisvertragsverhandlungen in Den Haag 1644 war es im Januar
1645 nur zu einer Gleichstellung mit Einschränkungen gekommen: Exzellenztitel für die
ndl. Ges. und Oberhand in ihrem Hause, nicht jedoch erste Visite ( Dickmann , 209, 546;
APW II B 1, XLIX, LIf; Ludwig XIV. an d’Avaux und Servien, Paris 1645 Januar 11,
Druck: APW II B 2 nr. 8); dies geschah, obwohl Mazarin davon ausging, daß die Spanier
den Gst. in den Fragen des Zeremoniells jedes Entgegenkommen zeigen würden, es sei
denn, sie könnten mit einer gegenteiligen Haltung in dieser Sache das Verhältnis zwischen
jenen und Frk. stören, und somit um ihre erheblichen politischen Implikationen wußte
(Mazarin an Longueville, Paris 1646 November 4; Druck: APW II B 2 nr. 250, hier 810
z. 15–20). Dieser Grundsatz bei der Behandlung der Gst. und ihrer Ges. war bis zum
Antritt der Reise Serviens in die Ndl. im Dezember 1646 nicht in Frage gestellt worden.
〈Je n〉e croirois pas qu’il 〈y〉 eust grand inconvénient que les ambassadeurs
de France traictant avec 〈e〉ux en cérémonies 〈l〉es appelassent «haultz
〈et〉 puissans seigneurs» 〈comme〉 font les ambassadeurs des
potentatz …〉.
L’occasion ne fut jamais plus favorable que maintenant que nous avons
besoin d’eux, et que c’est la première fois que les ministres du Roy ont
traictez [!] avec eux, depuis que par des articles de paix signez par le roy
d’Espagne ilz sont recognuz souverains et indépendans
In den 70 Art. einer provisorischen Übereinkunft zwischen den Ges. Spaniens und denen
der Gst., Münster 1646 [Juli]; vgl. Anm. 4 zu nr. 14. In Art. I werden die Gst. und ihre
einzelnen Provinzen zu libres & Souverains Etats, Provinces & Païs erklärt, auf die der
Kg. von Spanien keinen Anspruch erhebe noch künftig erheben werde ( NS III, 435); nach
der span. ÜS: libres y soberanos Estados, Provincias y tierras ( CDI 82, 382); im span.-ndl.
Waffenstillstand von Antwerpen vom 9. April 1609, der auf zwölf Jahre befristet war
(Druck, frz.: DuMont V.2, 99–102), heißt es in Art. I – was span.- und ndl.seits unter-
schiedliche Interpretationen der völkerrechtlichen Stellung der Vereinigten Provinzen be-
gründete –, der Vertrag werde mit ihnen en qualité & comme les tenans pour Païs, Pro-
vinces & Etats libres, auf die (nach span. Interpretation: gegenwärtig) kein Anspruch er-
hoben werde, geschlossen ( ebd. , 100).
humblement Son Eminence de faire treuver bon que je les traicte de la
sorte dans mon audience. Ce n’est pas une chose nouvelle, non seulement
aultresfois les anciens ministres du Roy les traictoient de cette sorte, mais
les roys mesmes dans leurs déclarations et lettres patentes, comme on
peult veoir dans celle de l’année 1610 qui fut expédiée après la mort de
Henry IV e
Wurde nicht ermittelt. – Die Gst. hatten sich bereits 1643/1644, während der Verhand-
lungen d’Avaux’ und Serviens in Den Haag, auf das unter Heinrich IV. beobachtete Ze-
remoniell berufen; ihnen damals zugestandene Ehrenbezeigungen waren jedoch von Lud-
wig XIII. wieder zurückgezogen worden, was wiederholt Beschwerden ihrerseits zur
Folge hatte ( Heringa , 270–327; APW II B 1, XXXVIIIf).
Je croirois bien à propos aussy de m’envoyer des lettres du Roy et de la
Reyne pleines d’affection et de tendresse pour monsieur le prince d’ Oran-
ge , pour madame sa femme, et pour monsieur l’électeur de Brandebourg
par lesquelles on leur tesmoignast que j’ay esté particulièrement chargé de
leur faire compliment de la part de Leurs Majestez sur le mariage dudict
sieur électeur .
7–16 Sy on vouloit … se conclue promptement.] daneben Marginalie: faire les préparatifz
de guerre sy on veult faire réussir la négotiation de Munster et la particulière de La
Haye, estant très important et nécessaire que les Espagnolz apréhendent les pertes
qu’ilz pourront faire l’année prochaine s’ilz ne concluent promptement le traitté et
que Messieurs les Estatz croyent aussy que nous ne lairrions pas de continuer la guerre
quand mesmes ilz auroient faict une infidélité en nous abandonnant.
foible advis jamais un〈e〉 despense ne fut mieux employée pourveu que
cela fust faict promptement et que le tout me fus〈t〉 envoyé par un cour-
rier exprès droict à La Haye, qui y arivera aussytost que moy, ne pouvant
partir d’icy au plus tost que le lendemain de Noël.
Il ne seroit pas aussy hors de propos de m’envoyer en mesme temps le
pouvoir pour faire le traicté de camp〈agne〉, affin de faire croire tant
aux Espagnolz qu’à Messieurs l〈es〉 Estatz que l’on se prépare comme il
fault et qu’on est résolu de continuer la guerre en cas que le traicté ne se
conclue promptement.
Vous n’oublierez pas de m’envoyer la conduicte que je doibs tenir envers
Saint-Ybal, selon ce que je vous ay mandé par mon précédent mémoire .
Le plus important article de tous, mais peult-estr〈e〉 le plus dificile de
vostre part, seroit d’envoyer en mesme temps à La Haye une somme d’ ar-
gent considérable; avec 〈cela〉 j’ozerois bien me promettre de faire quel-
que chose de bon, mais sans cela aussy il est très malaisé de gouver〈ner〉
des espritz intéressez.
Je vous conjure sur toutes choses qu’on escrive icy de mesnager douce-
ment les ministres de Brandebourg penda〈nt〉 que je n’y seray pas, et de
traicter favorablement ses intérestz aultant qu’on le pourra faire sans cho-
qu 〈er〉 directement ceux de la Suède. C’est certainement aujou〈rd’huy〉
un des meilleurs moyens qu’on me puisse fournir pour gaigner l’esprit de
madame la princesse d’Orange.
Sy Son Eminence juge que le pouvoir de me relascher avec Messieurs les
Estatz sur le point de la garentie doive estre un peu plus estendu dans
l’instruction, il sera très à propos de le faire et d’y adjouster tous les aul-
tres moyens que l’on croira propres pour sortir de cette affaire en cas
qu’on rencontre de trop grandes difficultez pour obtenir ce qu’on désire.
Ce voyage et l’instance que je feray pour le Portugal nous serviront d’une
ample et très honorable justiffication envers les ministres de ce royaume
ausquelz on pourra faire croire, et mesme l’escrire en Portugal, que leur
intérest a esté le principal subjet pour lequel on m’a envoyé à La Haye.
On peult bien mesme les asseurer sans péril que pourveu que Messieurs
les Estatz veuillent diférer leur traicté avec le roy d’Espagne, en cas qu’il
refuse d’y comprendre le Portugal, Sa Majesté diférera de bon cœur le
sien jusqu’à ce que cela soit obtenu.
Ce voyage vient aussy dans une saison où il ne nous fera point perdre de
temps puisque les plénipotentiaires de Messieurs les Estatz, estans obligez
d’attendre les ordres de leurs supérieurs sur les poinctz qui restent indécis
entre les Espagnolz et eux , ne pourroient pas passer à la signature du
traicté présentement quand de nostre costé nous serions prestz de le faire,
sy bien que je pourray bien employer à La Haye un temps qu’on eust esté
obligé de passer icy inutilement.
J’ay laissé avant que partir à monsieur de Longueville et à monsieur
d’Avaux le project de tout le traicté d’Espagne, composé de près de 60
articles , et leur ay rendu raison de mon oppinion, tant sur ce qu’ilz con-
tiennent , que sur l’ordre que j’y ay tenu.
Je vous suplie de représenter vivement à Son Eminence que le plus so-
lide moyen de faire réussir heureusement la négotiation généralle de
Munster et la particulière que je vas faire à La Haye, est de faire les
mesmes préparatifs pour la campagne prochaine que sy on ne s’attendoit
point à la paix. Ce seroit peult-estre le moyen de ne l’avoir point du
tout sy on s’y attendoit trop. Il s’agist de bien asseurer la conqueste
d’un royaume entier et cela mérite bien de ne considérer pas la despense.
Il est à craindre que sy on songe au mesnage, que nous ne soyons enfin
trompez. Car quand la paix seroit aujourd’huy conclue, quelque grand
soin que nous apportions à convenir de tout, il restera encor des diffi-
cultez en divers endroictz qu’on ne peult décider et quand ce ne seroit
que pour distinguer les lieux que le Roy possède en Cathalogne d’avec
ceux que le roy d’Espagne prétend estre entre ses mains, on peult reve-
nir aux armes pour cela, y ayant eu aultresfois des guerres commencées
pour de moindres subjetz; nous recevrions en ce cas double préjudice
d’estre foibles,
194,37–195,7 l’un que … de ce royaume.] daneben Marginalzusatz ohne Verankerung im
Text: et comme je vous ay desjà mandé par mon mémoire du 11 de ce mois [=
nr. 23], j’estime pour les raisons qui y sont contenues et pour celles qui regar-
dent la Cataloigne que je viens de toucher, que nous avons encor plus d’ inté-
rest d’estre plus puissans sur la mer que sur la terre.
pas rentrer dans le jeu pour cet intérest, l’aultre que nous aurions faict
diverses pertes avant qu’y pouvoir remédier, au lieu que sy nous som-
mes fortz, noz raisons seront plus considérées, et les Espagnolz appré-
henderont de se rebrouiller, tant y a que la confiance qu’on prist aul-
tresfois sur un traicté
Friedensvertrag zwischen Kg. Ludwig XII. von Frk., Kg. Ferdinand II. von Aragón und
Kg.in Isabella I. von Kastilien, Lyon 1503 April 5, span.seits ausgehandelt von Ehg. Phil-
ipp I. (s. Anm. 16 zu nr. 39) und – unter Berufung auf dessen ungenügende Vollmachten –
nicht ratifiziert (Druck: DuMont IV.1, 27ff., fälschlich datiert auf 1502 April 3). Der Ver-
trag sah die Vermählung von Philipps Sohn Karl mit Ludwigs Tochter Claudia sowie den
Verzicht Frk.s und des span. Ehepaars auf alle Ansprüche auf das Kgr. Neapel sowie die
Hgt.er Kalabrien und Apulien vor, die sämtlich Karl übertragen werden sollten; in dem
auf die Ablehnung des Vertrages durch Ferdinand hin wieder ausbrechenden Kampf um
das Kgr. Neapel erlitten die Franzosen mehrere schwere Niederlagen und waren zu Be-
ginn des Jahres 1504 völlig aus ihm vertrieben; Neapel wurde, von Vizekg.en regiert,
staatsrechtlich dem Kgr. Aragón inkorporiert ( ebd. , 27 Anm. 1; Flassan I, 278; Heine ,
60; zum Kontext: Elliott , Imperial Spain, 122ff.; Lynch , 40–44).
de Naples ayant ralenty les secours qu’on y dovoit [!] envoyer, nous a
cousté la perte entière de ce royaume. Ce poinct où il s’agist esgallement
de conserver et les conquestes et la réputation qu’on a acquise pendant
cette guerre, mérite bien 〈qu’on … l’advis …〉.
10 Pour adjouster à mon mémoire] davor (fol. 626 oben – 627 Mitte) Serviens eigenhändige
Entwürfe zweier Verhandlungsakten für den Vertrag mit Spanien, ohne Ort und Datum
(im Inhaltsverzeichnis des Manuskripts AE , CP All. 78 fol. 3–39, hier fol. 37, nicht als
eigenständige Stücke ausgewiesen): 1) Pour adjouster à l’article de Casal; 2) Renonciation
aux pays d’Alsace pour estre mis après l’article du Roussillon.
Dans un discours assez familier qui s’est fait entre Trautmensdorf et moy,
où il m’a témoigné grande inclination d’estre à l’avenir serviteur de la
France et particulièrement de Son Eminence, il a tousjours évité de parler
du mariage de l’Empereur, m’ayant dit plusieurs fois qu’il luy avoit té-
moigné par plusieurs de ses lettres qu’il ne pouvoit encore prendre cette
pensée. A dire le vray, je croy qu’il avoit peur que je ne luy parlasse de
Madamoiselle [!]
Ferdinand III. war seit dem 13. Mai 1646 verwitwet (vgl. Anm. 19 zu nr. 52); nach
Trauttmansdorffs Bericht vom 25. Dezember 1646 schickte Servien sich tatsächlich an,
eine Heirat mit Mademoiselle zur Sprache zu bringen, sei aber von ihm, Trauttmansdorff,
auf die fehlende Bereitschaft des Ks.s zur Erörterung von Heiratsprojekten hingewiesen
worden; vgl. APW II A 5 nr. 180, 340 z. 13ff.
verture de celluy du Roy avec la fille de l’Empereur, auquel je sçay qu’ilz
prætendent beaucoup; s’ilz luy vouloient donner en dot les pays et villes
que la maison d’Autriche a proche de Brisac
Breisach, Stadt und Festung in Vorderösterreich von zentraler strategischer Bedeutung,
nach der Einnahme durch Bernhard von Sachsen-Weimar am 17. Dezember 1638 und
dessen Tod am 18. Juli 1639 in frz. Hand ( Dickmann , 279f.; Wetzer ); zur frz. Kenntnis
des Umfangs der österreichischen Besitzungen im Breisgau, unter denen neben Breisach
v.a. Freiburg den Franzosen von großer Bedeutung erschien, vgl. APW II B 3 Anhang 2,
auch Anhänge 1, 3, 5 und 6; danach zählte zum habsburgischen Besitz der Breisgau mit
Ausnahme der folgenden Orte und Hft.en: Hochberg, Rötteln, Sausenberg ( Sausenbourg ),
Badenweiler, Lohr, Mahlberg, einige zum Hst. Basel und zur Abtei Sankt Blasien rech-
nende Dörfer, Buchen, Heitersheim, die Abtei Ettenheimmünster, die Reichsabteien Gen-
genbach und Schuttern sowie Lichtenegg ( HHStD VI, 58f., 122, 141, 199, 247f., 288, 324f.,
343f., 386, 483, 496f., 672f., 686f., 718f.); zum Kampf um die österreichischen Oberrhein- Be-
sitzungen während des Dreißigjährigen Krieges vgl. Heydendorff .
rejetter en cas que celluy de l’infante d’Espagne ne réussisse pas, mais il y
aura du temps pour y penser.
L’on nous fait extrêmement apréhender que les Suédois n’ay〈ent〉 inten-
tion de continuer la guerre et je sçay que les députez protestantz ont cette
apréhension. La reyne de Suède incline à la paix, à ce que nous marque
monsieur Chanud par toutes ses lettres, mais l’habileté du chancelier
Oxestiern qu’on n’y croid pas porté luy fait treuver moyen de la retarder
ou détourner contre l’intention de sa maistresse, tantost intéressant la di-
gnité de la couronne contre ce qui se propose, tantost la religion luthé-
rienne qui est 〈le〉 〈…〉 dominant de tous les Suédois. Ilz travaillent à
faire de nouvelles levées, et pour la guerre, et pour ce qui est de la négo-
tiation ; en mesme temps qu’ilz nous font agir auprez de Brandebourg
pour le disposer à leur quitter la plus grande partie de la Poméranie, ilz
luy font dire soubz mai〈n〉 qu’ilz ne prætendent plus rien contre luy et
qu’ilz cherchent leur satisfaction ailleurs. Nous ne pouvons pas encore
bien juger si ce changement de proposition tend en effect à favoriser
Brandebourg ou à l’obliger par de vaines espérances à tenir ferme, affin
de leur donner subjet en tenant ferme et refusant son consentement pour
une partie de la Poméranie, de la retenir toute entière contre so〈n〉 gré,
avec la garentie de l’Empereur et des estatz de l’Empyre. Il y a plus d’ apa-
rence à la première conjecture qu’à la seconde et toutes leurs actions et
leurs conférences secrètes font croire qu’ilz forment des desseins dont ilz
ne s’expliquent pas, tendantz à se passer de la France en cas qu’elle veuille
faire la paix sans eux. Cette considération et le procédé des Espagnolz qui
font les renchéris doit obliger par nécessité de se præparer à la guerre,
sans quoy nous nous treuverions en très
les Estatz faisoient〉 leur acomodement sans nous, ou bien ilz voudroient
nous forcer de faire tout ce qui plairra aux Espagnolz.
Je vous suis bien obligé des soins que vous prenez pour les intérestz de
Madame la Lantgrave, ses ministres m’en tesmoignans de grands ressenti-
mens , dont je vous remercie de tout mon cœur. Mais je vous suplie de
représenter à Son Eminence que sy les bonnes volontez qu’elle a pour
cette princesse ne sont suivies de l’effect, et qu’elle ne soit promptement
payée de ce qui luy est deu en attendant ce qui se résouldra icy, de la
paix ou de la guerre, il luy sera impossible de pouvoir entretenir la moytié
de ses troupes après les choses qu’elle a souffertes cette année
Lgf. Georg von Hessen-Darmstadt hatte im Marburger Erbschaftsstreit (vgl. Anm. 2 zu
nr. 60) für den Feldzug 1646 unter Aufbietung aller Kräfte bedeutende Aushebungen zum
Kampf gegen Hessen-Kassel vorgenommen und sich auch die militärische resp. finanzielle
Unterstützung des Ks.s, Kurbayerns und Spaniens gesichert; nach einem erfolgreichen
Sommerfeldzug (Eroberung der Stadt Kirchhain 1646 August 15, Sieg über die hessen- kas-
selische Reiterei 1646 August 18, daraufhin Wiedereroberung Rauschenbergs und Blan-
kensteins ) gegen die zeitweise von den schwed. und frz. Armeen unterstützte Lgf.in, deren
Land seit 1636 mehrfach stärkste Verwüstungen hatte hinnehmen müssen, war der Lgf.in
jedoch – im Anschluß an eine Konsolidierung der Lage im September, mit einem erbitter-
ten Kampf um Alsfeld, und wechselndes Kriegsglück im Oktober – Anfang November bei
Frankenberg ein Sieg gegen Lgf. Georg gelungen, der den Fall Paderborns im selben Mo-
nat kompensierte und Hessen-Darmstadt zwang, um einen Waffenstillstand zu ersuchen;
vgl. zu den militärischen Einzelheiten Rommel IV, 696–706; Hans Heinrich Weber ,
95–126; zusammenfassend Bettenhäuser , 68.
Monsieur de N. vient de m’envoyer la copie d’un escript que les Espa-
gnolz ont donné aux plénipotentiaires de Messieurs les Estatz en forme de
manifeste contre nous . Si nous eussions attaqué ouvertement les trois dé-
putez
eussions rendu sans pouvoir et eussions 〈…〉 les autres. Je ne voy pas com-
ment je pourray parler à La Haye de 〈l〉eur conduite sans 〈m’en〉 plain-
dre , mais 〈je〉 ne crois que j’aye 〈ordre〉 de Son Eminence sus ce 〈su〉bjet.
Les bons alliez, au lieu de rejetter un semblable escrit ou de nous le com-
muniquer , le tiennent fort secret et quelques-uns d’entre eux l’envoyent en
Hollande à leurs correspondans. Je vous suplie de croire que la maxime que
l’on a tenue jusqu’icy de tout souffrir patiemment sans en tesmoigner du
ressentiment, nous a faict très grand préjudice.
〈C〉omme je le lisois 〈…〉 me l’a envoyé 〈d〉emander 〈…〉 de l’envoyer
〈…〉d qui l’en a 〈…〉 prié. 〈Je〉 ne doute point 〈qu〉e ce ne soit pour
〈l’en〉voyer à la cour 〈…〉 nous en 〈…〉.
L’advis de faire cète espèce de manifeste vient certainement de Contarini.
Prom o
j’allois à La Haye, il dist tout hault: «Cet homme s’en va pour troubler la
paix. Sy les Espagnolz me croyent, ilz y envoyeront en mesme temps
quelqu’un des leurs pour destruire les pratiques de Servien. Je ne manque-
ray pas de leur en donner le conseil»; et à l’heure mesme envoya un des
siens dire au Nonce
m’envoyer en Hollande; lequel le dist promptement à l’oreille audict Pi-
gneranda . Jamais médiateur ne s’est conduict sy imprudemment et sy in-
solemment que celuy-là. Il est le confident de Trautmansdorff, il se rend
le conseiller des Espagnolz, il escript à La Haye et partout ailleurs des
lettres qui sont le plus souvent des déclamations contre nous, et l’aultre
jour il eut l’effronterie de nous dire, parlant à nous des affaires d’Italie:
«Vrayment je croy qu’on prendra de bonnes résolutions pour l’Italie.
Ceux qui les traictent de la part d’Espagne ne les entendent pas, et ne
veullent pas les laisser entre les mains de ceux qui leur pouroient donner
de bons advis». Monsieur le Nonce luy jetta un regard qui portoit une
censure de cette imprudence et je ne puis m’empescher de respondre:
«Quoy, Monsieur, vous voudriez do〈nc〉 servir de conseiller contre
nous? Cela ne s’accorderoit pa〈s〉bien avec la médiation!» A quoy il
n’eut pas Passeur〈ance〉 de respondre un seul mot. Il n’y a que les mi-
nis 〈tres〉 françois qui demeurassent dans la retenue estans traic〈tez〉 de
la sorte, et dans le besoin que la République a de la Fran〈ce〉, je ne
doubte point qu’elle ne luy fist de rudes censur〈es〉 sy elle avoit cognois-
sance de la moytié de ses extravagan〈ces〉. En vérité, je croirois très né-
cessaire pour rendre inutiles l〈es〉 mauvais offices qu’il nous peult faire à
Venize et partout ailleurs, d’y faire entendre que l’on cognoist sa partialité
et que l’on a très grand subjet de s’en plain〈dre〉.
Ich wurde von mehreren Personen gewarnt, man werde mir auf meinem
Weg Hinterhalte legen; ich werde mich dennoch niemals von ihm abbrin-
gen lassen, da es keinen rühmlicheren Tod gibt als den für König und Va-
terland . Im Falle eines Unglücks trage ich Seiner Eminenz die Sorge um
meine Frau
Louis-François Servien (1645–1710/1712), marquis de Sablé et Boisdauphin, baron de
Châteauneuf, grand sénéchal d’Anjou, unverh., ohne legitime Nachkommen; Augustin
Servien (gest. 1716), abbé de Saint-Jouin-les-Marnes, prieur de Sainte-Catherine du Val-
des -Ecoliers (Paris); Marie-Antoinette Servien (1644–1702), seit 1658 verh. duchesse de
Sully ( Moréri VI, 429; Rochas II, 416; Isolle , 408; Cras , 48; Tischer , 27 Anm. 72).