Acta Pacis Westphalicae II B 5,1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 1. Teil: 1646 - 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
27. Servien an Lionne [Münster] 1646 Dezember 15
[Münster] 1646 Dezember 15
Konzept, z.T. eigenhändig: AE , CP All. 78 fol. 550–551’, 548–549’ = Druckvorlage.
Beschwerden über d’Avaux. Angebot Saint-Ybals, im Falle der Freilassung Montrésors für
Frankreich tätig zu werden; sein möglicher Nutzen bei den Garantieverhandlungen mit den
Generalstaaten; Erforderlichkeit außerordentlicher Mittel für diese Verhandlungen ange-
sichts der für Frankreich ungünstigen Stimmung in den Niederlanden; Ziel der Niederländer
nicht Separierung von Frankreich oder Verhandeln ohne Frankreich, sondern Erhaltung ei-
gener Handlungsfreiheit bei gleichzeitiger Verpflichtung Frankreichs auf die bestehenden
niederländisch-französischen Verträge; Notwendigkeit der Suche nach anderweitigen Sicher-
heiten für den Friedensvertrag bei mangelnder Vertrauenswürdigkeit der Generalstaaten.
Bedeutung der Garantieverhandlungen mit ihnen; dafür erforderliche Bestechungsgelder;
Berichte über beabsichtigte Ausübung diplomatischen Drucks auf Frankreich und Einstel-
lung der Feindseligkeiten durch die Niederländer im Falle ihrer Einigung mit Spanien, auch
wenn Frankreich mit Spanien uneins bleibt.
PS: Gespräch mit Longueville über das Verhältnis zu d’Avaux. Bevorstehende Abreise in die
Niederlande.
D’Avaux verleumdet mich im Hause Longueville und wirft mir vor, ihn
am Hofe als seinen Domestiken darzustellen, dessen Partei er sich an-
schließe , um von Enghien protegiert zu werden. D’Avaux’ Vorwürfe ge-
gen mich wurden begleitet von solchen seiner Anhänger, vor allem seines
Neffen, d’Irvals
Préfontaine (Lebensdaten und nähere -umstände konnten nicht ermittelt werden), Sekretär
d’Avaux’; häufig auch als Kurier zwischen Münster und Paris eingesetzt sowie vorüberge-
hend Gesandtschaftssekretär und Rechnungsführer in Münster; aus der Zeit vor dem WFK
ist über Préfontaine wenig bekannt: sicherlich hatte er kein Studium absolviert; nach dem
WFK wurde er Sekretär Mademoiselles, in deren Diensten er bis 1655 blieb ( Ogier , 153
Anm. 1; Bosbach , 34, 42; Bouyer , Gaston, 298f., 304f.).
Eminenz zu versichern, daß d’Avaux genau über alles informiert wird,
worüber ich Ihnen Bericht erstatte; hingegen legt d’Avaux alle auf ihn
bezüglichen Aussagen Seiner Eminenz zu meinem Nachteil aus und führt
sie auf mich zurück.
Saint-Ybal
Henri d’Escars de Saint-Bonnet, sieur de Saint-Ybal (Saint-Ibal, Saint-Ibard, Saint-Ibar,
Saint-Ibald oder Saint-Tibal; Lebensdaten konnten nicht ermittelt werden), frz. Edel-
mann ; er galt als Oppositioneller und war gemeinsam mit seinem Cousin Montrésor (s.
Anm. 5) bereits 1636 in einen nicht gänzlich aufgeklärten Attentatsversuch gegen Richelieu
verstrickt. Die Hg.in von Chevreuse wollte mit ihm als Mittelsmann eine Liga zwischen
Spanien und den Condé, deren Vertrauter er war, herstellen. Sein Aufenthalt in Münster
sollte Zwietracht zwischen Longueville und Mazarin säen ( Mazarin , Lettres I, 957; Ba-
tiffol , 230f.; Dethan , Orléans, 122, 178f.; Bouyer , Gaston, 136f.); da Saint-Ybal aber in
den Ndl.n einen gewissen Einfluß hatte, pflegte Servien während seiner Reise nach Den
Haag Umgang mit ihm (vgl. z.B. nr. 77). Während der Fronde ergriff Saint-Ybal die Partei
Condés ( Granges de Surgères IV, 464).
vrir le subjet qui l’y a amené dans une saison comme celle-cy. Monsieur de
Longueville m’a tesmoigné de n’en faire pas grand cas, et luy treuve
l’esprit affoibly. Néantmoins, cet affoiblissement ne m’a point paru. Il
m’est venu veoir et m’a voulu faire croire qu’il auroit moyen de rendre
des service〈s〉assez considérables sy l’on vouloit mettre son cousin de
Montrésor
Claude de Bourdeille, comte de Montrésor (1608–1663), Cousin Saint-Ybals (s. Anm. 4)
und Vertrauter der Madame de Chevreuse; er vertrat eine neostoizistische politische Welt-
anschauung und gehörte zum Kreis der Oppositionellen um Gaston d’Orléans, in dessen
Diensten er seit 1626 stand und dessen principal conseiller er seit 1635 war. Montrésor
war mehrfach ins Exil gegangen oder inhaftiert worden; nachdem er sich nach der Cabale
des Importants bis 1646 in Holl. aufgehalten hatte, kehrte er nach Frk. zurück und ver-
brachte , bis zu seiner Freilassung im Juni 1647, 14 Monate im Gefängnis von Vincennes
( ABF I 759, 442–449; Granges de Surgères III, 692; Batiffol , 229; Dethan , Orléans,
121–124 und passim – vgl. Index, 422; Bouyer , Gaston, 120ff., 226, 235f. und passim; seine
Memoiren wurden ediert: Montrésor ).
par quelque service signalé, je ne doubtois point qu’il ne pust espérer la
liberté de son cousin et quelqu’autre advantage pour luy, mais que la rai-
son vouloit qu’il commençast pour effacer les impressions contraires qu’il
avoit donnéez jusqu’icy. J’ay tasché longuement de luy persuader cette
conduite, mais sans effect. Je tiens cette humeur capable de faire beaucoup
de mal en Hollande dans la conjuncture présente. Il s’est mis entièrement
dans la façon de vivre de ceux de [ce] pays, et a beaucoup de crédit sur
quelques-uns des principaux qu’il mène comme il veult, principalement
quand 〈i〉l s’agist de mal faire. Je ne sçay point quelz intérestz ont faict
arrester Montrésor, mais sy je suis contrainct de faire le voyage de Hol-
lande , et qu’on me permist de gagner Saint-Ybal en luy promettant la
liberté de son cousin avec quelqu’autre chose pour luy, je pourois peult-
estre me servir utilement de son entremise pour obtenir la garentie réci-
proque au point qu’on la désire, qui est l’affaire la plus importante que la
France aura jamais à traicter avec les Provinces-Unies.
Sy vous croyez que cette proposition puisse desplaire à Son Eminence ou
mesme à monsieur l’abbé de La Rivière
Louis Barbier (1593–1670), Abt von Saint-Benoît-sur-Loire, gen. abbé de La Rivière; er
trat zunächst als précepteur in der Familie des Hg.s von Orléans und als dessen Günstling
hervor; anfänglich, v.a. bei Friedenssondierungen 1645, von oppositioneller Seite umwor-
ben , ließ er sich von Mazarin gewinnen; er wurde grand aumônier de la Reine, 1646/1648
ministre d’Etat und Mitglied des Conseil; gleichzeitig blieb er, bis 1650, einflußreichster
Ratgeber des Hg.s von Orléans; 1655/1656 wurde er Bf. und Hg. von Langres sowie pair
de France ( Mazarin , Lettres I, 937; Granges de Surgères III, 185f.; Gauchat IV, 221;
DBF V, 343f.; Bouyer , Gaston, 123f., 235f., 246f., 257 und passim).
mais sy vous ne me donnez d’ailleurs quelque moyen extraordinaire
d’agir efficacement en Hollande, les espritz y sont sy desbauchez, quoy
que vous puisse mander monsieur Brasset, que je voy peu de moyen de les
ramener dans le debvoir. Leur intention n’est pas de se séparer de la
France présentement, ny de traicter sans elle, voulant tousjours avoir cet
appuy en cas de nécessité. Mais ilz veullent aussy demeurer en liberté,
s’ilz peuvent, de faire dans quelque temps des alliances plus estroittes
avec l’Espagne; et pour cet effect, ilz éviteront aultant qu’il leur sera pos-
sible , de s’engager davantage avec la France, en demeurant, comme ilz
disent, dans l’observation des traicte〈z〉 précédens
voir tousjours explicquer à leur avantage et en sorte qu’ilz nous tiennent
attachez sans l’estre.
Cela mérite bien, par mon advis, une délibération solide de Son Emi-
nence . Car sy après avoir faict tous les effortz qu’on pourra pour conser-
ver l’amitié de Messieurs les Estatz, on recognoissoit de n’y pouvoir pas
faire un fondement bien asseuré, il vauldroit peult-estre mieux, sans rien
gaster ny sans rompre, songer dès à présent à chercher d’aultres seuretez
pour le traicté qui sera faict que de se fier à de vaines espéranc〈es〉 qui ne
pourroient jamais produire aucun effect. Sy on a tant de peine de les faire
parler clairement quand il ne s’agist que de promettre une chose qui leur
est aussy nécessaire et plus advantageuse qu’à la France, et qu’ilz de-
vroient souhaitter plus impatiemment que nous sy ceux qui gouvernent
parmy eux n’avoient point l’esprit préocupé d’aultre intérest que du bien
de leur Estat, combien fauldra-il craindre d’obstacles, de longueurs, de
subtilitez et d’écquivoqu〈es〉 quand on aura besoin de leur demander
l’exécution de ce qu’ilz auront promis? Je veux dire par là que sy estant
sur les lieux, on ne recognoist de les pouvoir ramener dans de bons senti-
mens et ausquelz on puisse prendre confiance tant pour le présent que
pour l’avenir, il fauldroit chercher d’aultres seuretez pour la paix que
leur garentie.
Je vous prie de représenter à Son Eminence que sy elle juge ce qu’on doibt
traicter en Hollande important, comm〈e〉, selon mon advis, c’est le prin-
cipal fondement de tout le traicté, il importe que j’aye de quoy gaigner
des espritz intéressez, ou au moins de quoy oster l’authorité à ceux qui
ont esté gaignez par les Espagno〈lz〉. Quand monsieur de Charnacé
Hercule-Girard baron de Charnacé (1588–1637), frz. Diplomat und Militär, hatte als ao.
frz. Ges. in Den Haag 1633–1634 den frz.-ndl. Vertrag vom 15. April 1634 (s. Anm. 9)
ausgehandelt und unterzeichnet ( ABF I 209, 396–401; II 142, 310–314; Waddington ,
Provinces-Unies I, 211–231; Granges de Surgères I, 745f.; DBF VIII, 607f.).
le traicté de 1634 , on luy fist distribuer des sommes très considérables
dans le pays; aussy est-ce le plus avantageux de tous ceux qu’on a faictz
avec eux .
Noz plus confidentz amys nous advertissent que toute l’intention des mal
affectionnez, et à laquelle ilz espèrent d’attirer toutes les provinces, est,
quand leu〈rs〉 plénipotentiaires auront ajusté icy leurs affaires av〈ec〉
l’Espagne, s’il reste quelque différend avec la Fran〈ce〉 qui l’empesche
de conclurre son traité, de ne signer pas le leur, mais de le renvoyer à La
Haye pour sçavoir des supérieurs si l’intérest de la France doit empescher
de passer outre, qu〈i〉 est un premi〈er〉 escueil; après cela, d’envoyer une
ambassade à la Reyne pour luy représenter qu’on ne peut plus continuer
la guerre, et cependant ne faire aucune hostilité et ne mettre pas seulement
leur armée en campagne.
[PS] Ich habe mich mit Longueville über mein gespanntes Verhältnis zu
d’Avaux ausgesprochen, wobei sich eine mögliche Verständigung abzeich-
nete . Ich bereite mich darauf vor, in drei Tagen nach Holland abzureisen.
Als Beilage übersende ich un advis qui m’a esté donné de fort bon lieu de
la disposition de Messieurs les Estatz, et des subtilitez qu’ils veullent
exercer contre nous. Ich bitte Sie um strikte Geheimhaltung des von mir
Berichteten.