Acta Pacis Westphalicae II B 5,1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 1. Teil: 1646 - 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
21. Longueville an Mazarin Münster 1646 Dezember 10
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Münster 1646 Dezember 10
Schwedisches Verhalten in der Pommernfrage nutzt dem Ansehen Frankreichs; dessen Un-
entbehrlichkeit für einen sicheren Frieden in der Sicht der Kaiserlichen, der Reichsstände und
Schwedens. Beschluß über eine Deputation zum Kurfürsten von Brandenburg durch Kaiser-
liche , Kurfürstenrat und Franzosen: Drängen auf Aufgabe Wollins, Stettins und Garz’; für
den Brandenburger vorteilhaftere (noch nicht schriftlich vorliegende) Proposition durch den
französischen Deputierten vorzutragen; Optionen bei deren Ablehnung durch Brandenburg.
Hoffnung auf Voranschreiten der Verhandlungen aufgrund der Rückkehr der niederlän-
dischen Gesandten nach Münster und der Äußerungen Bruns gegenüber Servien; voraus-
sichtlich große Reputation Mazarins nach dem Friedensschluß; schwindendes Einvernehmen
zwischen Kaiserlichen und Spaniern. Ansätze für Verständnis der französischen Portugalpoli-
tik bei den portugiesischen Gesandten auf dem Kongreß. Konferenz mit den mantuanischen
Gesandten: uneingeschränktes Bestehen auf dem Vertrag von Cherasco; Übergabe des Arti-
kels zu Casale und dessen wohlwollende Aufnahme. Vor Beantwortung von Beilage 2 zu nr.
20 Drängen auf formellen Beschluß der Niederländer zur Garantie. Einsatz Longuevilles für
die Erhaltung des guten Einvernehmens innerhalb der französischen Gesandtschaft.
Nous avons receu une lettre de messieurs les ambassadeurs de Suède dont
nous envoyons la copie , par laquelle vous verrez que |:s’ilz ne se mettent
dans le party qui puisse faire avoir le consentement de Brandebourg:|, au
moins |:demeurent-ilz dans l’autre qui peut:| promptement donner la paix.
|:Leur conduite sert:| extrêmement |:à faire considérer la France, et Bran-
debourg sera davantage obligé de la proposition que nous avons faite , qui
luy estoit bien plus advantageuse.
Les Impériaux et les estatz de l’Empire voyent qu’ilz ne sçauroient sans
nous parvenir à la paix, et les Suédois mesmes, dans les termes où ilz se
tiennent, ne peuvent espérer de seureté que demeurans estroictement unis
à la France:|; aussi |:ont-ilz esté retenus par cette considération de ne point
demander ceste fois d’éveschez ny de biens d’Eglise:|.
Nous nous sommes aujourd’huy assemblez avec les Médiateurs et les Im-
périaux
nous envoyerions vers l’électeur de Brandebourg pour sçavoir sa dernière
résolution. |:Ceux qui iront auront ordre de travailler puissament pour le
faire résoudre de quitter, avec Wolin, Stetin et Gartz, et pour l’y rendre
plus facile, celuy qui ira de nostre part sera chargé seul de luy faire une
propositon plus advantageuse qu’il n’en a point eu jusqu’à cette heure
qui nous sera demain donnée par escrit:|, dont nous envoyerons coppie
par le courrier
Die Ergebnisse der Konferenz wurden im folgenden Schriftsatz festgehalten: Monasterii
Westphalorum die decima decembris anno 1646 acta sunt inter sacræ cæsareæ et regiæ
christianissimæ maiestatis legatos plenipotentiarios assistente etiam serenissimæ Veneto-
rum reipublicæ legato quæ sequuntur (lat.); Kopie (aus der Kanzlei Longuevilles, mit Dor-
sal aus der Mazarins): AE , CP All. 80 fol. 43–44’; daneben existieren folgende lat. Kopien
mit frz. Zusammenfassungen aus der Kanzlei Godefroys, z.T. mit dessen eigh. Korrekturen
und Marginalien, die in der Regel in die jeweils höhere Bearbeitungsstufe eingearbeitet
sind: AN K 1305 nº 44 (zweite Stufe); AN K 1305 nº 44 2 (vierte Stufe); AN K 1305 nº
44 3 (dritte Stufe); AN K 1305 nº 44 4 (erste Stufe); BNF Coll. Dupuy 739 fol. 104–107
(fünfte Stufe). Zur Überlieferung des ksl. Instruments vgl. APW II A 5 Beilage B zu nr.
161. Druck einer it. ÜS: Siri VIII, 1154f.
au moins de voir s’il ne pourroit pas convenir de ce qui a esté proposé à
monsieur Salvius lorsqu’il estoit icy, pour ensuite faire toute sorte d’ ef-
fortz vers les Suédois pour les porter à l’une ou à l’autre condition, et,
au pis-aller, de prendre le tout avec la garentye de l’Empereur, de l’ Em-
pire et de tout ce qui interviendra au traicté:|.
Les ambassadeurs de Hollande sont revenus, |:et je croy que l’affaire s’en
advancera davantage:|. Les discours qu’a tenus |:Brun à monsieur Servien
nous donnent bonne espérance:|. Dans la visite aussi que j’ay fait il y a
quelques jours à monsieur de Trautmensdorff, j’ay reconnu que lorsque
la paix sera faicte, vous allez estre recherché avec grande ardeur de ces
deux costez-là |:et qu’il y aura jalousie entre eux à qui se pourra mettre
le mieux auprès de vous:|. Il n’y a point d’asseurances que monsieur de
Trautmensdorff ne m’ayt prié de vous donner. |:Il reconnoist que le main-
tien de son crédit dépend:| principalement |:de celuy qu’il aura auprès de
vous:|, et il est aisé à voir qu’il ne fait point de doute qu’il |:ne soit poussé
par les Espagnolz. La mésintelligence est desjà toute née entre eux, dont
Brun mesme ne s’est pas caché à monsieur Servien:|, dont il m’a dit qu’il
vous informeroit plus particulièrement , et de tout ce qui s’est passé dans
la visite que |:ledict Brun luy a faite:|.
J’ay envoyé la lettre aux ambassadeurs de Portugal
Mazarin an Andrade und Castro, Paris 1646 November 30; Konzept: AE , CP All. 62 fol.
371–371’; Regest: Mazarin , Lettres II, 830; Druck einer it. ÜS: Siri VIII, 1110; nach
Münster übersandt als Beilage 1 zu Mazarin an Longueville, Paris 1646 November 30
(Kopie: AE , CP All. 78 fol. 451–452’; Konzept: AE , CP All. 62 fol. 366–366’; Regest:
Mazarin , Lettres II, 829f.). Mazarin versichert die port. Ges. nachdrücklich der frz. Unter-
stützung , soweit diese Frk. möglich sei.
sieurs mes collègues et moy, qu’elle fera un très bon effect. Ilz commen-
cent à comprendre qu’ilz voyent clairement que l’on fait pour eux tout ce
que l’on peut; et vostre lettre sans doute sera cause qu’ilz prendront en-
core mieux nos raisons:|.
J’ay veu les ambassadeurs de Mantoue; |:je leur ay entièrement osté l’ es-
pérance qu’il se puisse apporter de changement au traicté de Querasque,
ny mesme sur la lésion prétendue, et me suis servy des fortes raisons:| qui
sont contenues au mémoire qui nous a esté envoyé . |:Je leur ay aussi
communiqué l’article de Casal
dit sur l’un et sur l’autre poinct, a esté assez bien receu et a fait impression
sur leur esprit. Cela nous servira fort à |:applanir les difficultez que nous y
pourrions trouver avec les Espagnolz:|. J’espère que |:lesdicts ambassa-
deurs en escriront en bons termes à madame de Mantoue:|.
Les Hollandois nous ont donné un escrit sur les poincts qui sont encore
en différent entre les Espagnolz et nous, dont nous vous envoyons cop-
pie ; demain nous y ferons response, |:et à cette heure que leurs collègues
sont venus, nous les presserons incessamment sur le fait de la garentye et
ne leur donnerons point de part en cela que nous n’y ayons une formelle
résolution:|.
J’apporteray tout ce qui me sera possible pour maintenir la bonne intelli-
gence entre ceux qui servent dans ceste négociation, et ce qu’il vous plaist
de m’en mander m’y fera encore redoubler mes soings.