Acta Pacis Westphalicae II B 5,1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 1. Teil: 1646 - 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
9. Brienne an Longueville, d’Avaux und Servien Paris 1646 November 30
Paris 1646 November 30
Kopie: Ass.Nat. 272 fol. 589–593 = Druckvorlage. Teilkopie von der Hand Alards: AE , CP
All. 62 fol. 372. Druck: NS III, 378–380 (ohne PS und Angabe des Absenders; mit Abwei-
chungen ).
Empfangsbestätigungen. Unzufriedenheit Oxenstiernas mit dem französischen Verhalten;
befriedigende Aussprache mit Magnus Gabriel de La Gardie über die erhobenen Vorwürfe;
Ausnutzung des Gegensatzes zwischen den Familien La Gardie und Oxenstierna wün-
schenswert . Lösungsmöglichkeiten der Pommern-Frage mit und ohne Zustimmung des Kur-
fürsten von Brandenburg; Druck auf Schweden durch Friedenswunsch der katholischen und
protestantischen Reichsstände; Kummer Oxenstiernas rührt vielleicht daher. Mißtrauen der
Vereinigten Provinzen angesichts der geplanten kurbrandenburgisch-oranischen Heirat; un-
zutreffende Berichte der niederländischen Gesandten in Münster an die Generalstaaten; de-
ren Resolution zu den Hauptpunkten ihrer Verhandlungen mit Spanien; territorial unbe-
schränkte Garantieverpflichtung der Generalstaaten gegenüber Frankreich unzweifelhaft.
Argumentation gegenüber Mantua zur notwendigen Exekution des Vertrages von Cherasco.
Streben Portugals nach Inklusion in den Friedensvertrag, aber unzureichende Maßnahmen
zum eigenen Schutz; bislang von den Generalstaaten abgewiesener Wunsch Portugals nach
französischer Vermittlung zwischen beiden Staaten in Sachen Brasilien. Freude über die von
den Gesandten berücksichtigte Forderung nach der Restitution Sabbionetas; Inklusion des
Fürsten von Monaco in den Frieden mit Spanien. Militärische Nachrichten aus Katalonien.
Streben der Spanier, die französischen Alliierten von der Krone zu separieren; dennoch be-
rechtigter Anlaß zur Hoffnung auf künftige Überlegenheit Ludwigs XIV. gegenüber Spa-
nien . Königliche Entscheidung im Streit zwischen Saint-Romain und La Court; Wunsch nach
ihrem Einvernehmen. Nützlichkeit der Reise Saint-Romains und Courtins zum Kurfürsten
von Brandenburg; Hoffen auf dessen Einlenken. Nachrichten aus England.
PS: Beilage 1.
Le 28 e vostre lettre du 19 e
avec les deux mémoires que vous avez faits et quelques autres que vous
nous avez envoyez . Vous avez esté louez de l’extraordinaire travail que
vous avez fait et de toutes les précautions que vous avez prises affin de sy
bien explicquer les intentions de Sa Majesté sur aucuns des articles qui ne
sont pas encores ajustés avec les Espagnols, qu’il ne leur en restast nul
doute. Et de vostre prudence et addresse, on se promet la continuation
de ce mesme soing et qu’il en réussira divers avantages au bien du service
de Sa Majesté.
Sy Oxenstern s’est picqué pour voir que vous estiez trop recherchez des
Impériaux et des desputez des princes de l’Empire, ou pour ce que vous
n’avez pas assez soustenu les intérêts de la couronne de Suède, ou pour
avoir fait trop d’effort envers la reyne
tions , c’est ce qui n’est pas esclaircy, et les discours de l’ambassadeur La
Gardie m’obligent d’adjouster ce doubte à ceux que vous nous avez pro-
posés . Et bien que ledit de La Gardie m’ayt assuré qu’il n’avoit point eu
de lettres ny d’Oxenstern ny de Salvius, mais seulement veu entre les
mains de quelques résidents des princes d’Allemagne qui sont en cette
cour, celles de leurs correspondans, j’ay doubté de la vérité de ses parolles
jusques à ce que j’aye eu leu vos dernières despesches, et du depuis j’ay cru
que la fierté et la gloire de la nation estoyent les vrays motifs de la con-
duicte d’Oxenstern, ou bien Salvius et luy sont en sorte divisés que l’un
condamne ce que l’autre approuve sans autre motif que de contrarier son
collègue. Et s’il y eust eu en ce rencontre la moindre chose qui les eust deub
chocquer, le dernier d’entr’eux, estant très habile, l’eust bien remarqué;
néantmoings l’ambassadeur me l’ayant voulu faire appréhender, je luy ay
respondu fortement que cela ne pouvoit estre, mais que c’estoit un inconvé-
nient dans lequel tombent pour l’ordinaire ceux qui essayent de persuader
quelque chose, et que s’il avoit conoissance de la sorte dont les Impériaux
et les députez de Brandebourg se plaignent de vostre manière d’agir, il se-
roit obligé de prendre une autre oppinion de la sincérité avec laquelle vous
pressez et poursuivez les avantages de sa reyne. Et soit qu’il ayt esté con-
vaincu de mes raisons ou qu’il se soit souvenu que c’est Oxenstern seul qui
se plaint, il a donné les mains et m’a fort prié de ne vous point escrir〈e〉 ce
qui s’estoit dit entre nous; ce que je luy ay promis, et dont je vous fais notte
affin qu’il vous plaise n’en tesmoigner aucune chose à Salvius, se passant
entr’eux une estroitte confidence qui prend sa seureté de la dépendance que
ledit Salvius a au connestable son père et aux ministres de la cour de Suède
qui sont opposez au chancelier
beaucoup emporté parlant avec moy sur la difficulté qu’avoit fait Hœufft
Vermutlich Johann (Jan) Hoeufft (1578–1651), seit 1601 naturalisierter Franzose, Rats-
sekretär unter Kg. Ludwig XIII., als Finanzagent der frz. Krone für die Finanzierung
der frz. und schwed. Truppen zuständig ( BAB 322, 81 und 105; Mazarin , Lettres II,
1021; Barbour , 30 Anm. 59; Hoeufft , 68–72). Über seinen Neffen Matthias (Mattheus)
Hoeufft (1606–1669), Bankier in Amsterdam ( ebd. , 79–84), erfolgte die Auszahlung der
Gelder an die frz. Ges. auf dem WFK ( Bosbach , 67).
de luy bailler diverses sommes dont il l’avoit fait prier, croyant que c’est le
chancelier qui a modiffié la force des lettres de crédit de la reyne dont il
estoit chargé. Et je ne doute point que s’il arrive en Suède qu’il ne prenne
à tasche de contrarier ce qui sera appuyé par le chancelier, dont j’ay in-
formé monsieur Chanut affin qu’il essaye de proffiter de l’aversion qui
est entre ces familles et qu’il règle pourtant sa conduitte avec telle addresse
qu’il ne paroisse pas qu’il ayt pris party et qu’il suive pourtant le mouve-
ment de la cour et celuy de la reyne.
Il a esté remarqué en vostre dépesche deux choses bien essentielles, l’une
que Brandebourg se soit une fois explicqué qu’il peut cedder une partie de
la Poméranie, l’autre qu’y apportant trop de difficulté, l’Empereur seroit
pour en investir la reyne de Suède et que cette majesté pourroit se dis-
poser de l’accepter et de se passer du désistement de l’électeur, lequel
prétendant tant de diocèses, mesmes aucuns posseddez par les catholic-
ques , fait bien conoistre que la diminution de la religion catholicque
luy est autant à cœur qu’aux Suédois, lesquels s’estans laissés pénétrer
d’estre résolus de ne point persister pour l’obtention d’un évesché dont
ils n’avoyent jamais parlé, nous laissent espérer, ainsy que vous l’avez ju-
gé , qu’ils n’ont pas encores lasché leur dernier mot. Et sans doute ce qui
se mesnage entre les députez des princes catholicques et protestans, leur
disposition à s’accommoder et l’aversion qu’ils tesmoignent à la continua-
tion de la guerre, sont des raisons solides à presser les Suédois à se modé-
rer , et peut-estre la seule du chagrin dudit Oxenstern.
Il vous aura esté mandé par Brasset
teur de Brandebourg et de mademoiselle d’Orange
Pz.in Louise Henriette von Oranien (1627–1667), älteste Tochter des Statthalters Pz.
Friedrich Heinrich (s. Anm. 2 zu nr. 6) ( BAB 420, 339f.; DBA I 789, 445; NNBW I, 1286;
Poelhekke , Frederik Hendrik, Stamtafel auf 568f.). Ihre Ehe mit Kf. Friedrich Wilhelm I.
von Bg. (s. Anm. 10 zu nr. 2) wurde am 7. Dezember 1646 geschlossen; vgl. Anm. 6 zu nr.
7.
que la conoissance qu’en a pris la province de Zélande a contribué à les
faire revenir à l’avis des autres de préférer la paix à la trêve , m’ayant esté
mandé que les alliances d’Angleterre et d’Est-Frise
Angespielt wird auf: erstens die Eheschließung 1641 zwischen Pz. Wilhelm II. von Ora-
nien (s. Anm. 15 zu nr. 31) und Mary Stuart (s. Anm. 9 zum Anhang); zweitens die Ver-
lobung 1641 zwischen Pz.in Henriette Catharina von Oranien (1637–1708) mit Gf. Enno
Ludwig von Ostfriesland (1632–1660; 1648 Gf., 1654 F.), die jedoch 1656 gelöst wurde
( Groenveld , Grenze, 148f.).
pluspart des provinces, et que cette troisiesme les chocquoit encores à
cause des Estats que cet électeur possedde de la succession de Juliers ,
plusieurs de leurs principaux s’estans imaginez que l’on ne s’allie pas
sans desseing avec des princes desquels les Estats confinent aux leurs. La
lettre que j’ay eue du résident Brasset, dattée du 19 e du courant , a beau-
coup de rapport avec vostre despesche du 24 , et il a bien remarqué que
les députez de Messieurs les Estats qui sont à Munster ne donnent pas à
leurs maistres au vray les informations comme les choses se passent, et
qu’ils ne sçauroyent s’empescher de faire conoistre leur partialité pour
l’Espagne, et ils sont venus en un tel aveuglement qu’ils ne veullent pas
veoir ce qui les peut ruyner pourveu qu’ils fassent un guain sordide, ou
qu’ils puissent parvenir à diminuer l’autorit〈é〉 du prince d’Orange, et
qu’enfin les Estats ont pris résolu〈tion〉 sur les huit articles dont aucuns
de leurs plénipotentiaires estoyent venus les consulter . Selon l’ordre
qu’il aura rece〈u〉 de vous, il aura parlé avec force et courage et en des
termes sy mesurés que les Estats ne s’en pourront point plaindre, lesquels
demandans que la France leur garanti〈sse〉 le traitté qu’ils feront avec
leur ennemy, s’obligent aussy au réciproque envers cette couronne; et ils
ne sçauroyent faire de distinction des lieux où la France seroit attacquée,
soit parce que tout engagement doit estre esgal, qu’ils y sont obligez par
les traittez précédents
soient explicquez affin que tout subjet de doute soit levé pour prévenir
de grands inconvéniens, et qui seroyent autant à craindre par les Estats
que par nous, dont vous vous estes sy nettement explicquez, et les avez
sy prudemment préveus, qu’il n’y sçauroit avoir lieu de doubter que les
mesmes choses ayant esté par vous mandées audit résident , le faisant
entendre aux Estats, ils n’en prévoyent les conséquences, et par leur pru-
dence esveillée de leur intérest ils n’aillent au devant de tant de maux aus-
quels ils demeureroyent exposés pour s’estre laissés surprendre à l’ en-
nemy commun et pour avoir donné trop de créance à quelques-uns
d’entr’eux qu’on veoit avoir esté gagnés par les Espagnolz.
Enfin le résident Priandi
duchesse de Mantoue. Et il fist un long discours pour conclure qu’il fal-
loit confirmer le traitté de Querasque et le modiffier. Et m’ayant esté
commandé de luy enlever toutte sorte d’espérance, je n’y manqueray
pas, et de faire considérer que le peu du Montferrat dont Savoye a esté
partagé au-delà de ce qui luy pouvoit appartenir est le prix de Pignerol
que la maison de Mantoue doit désirer d’estre soubs la domination de
cette couronne affin que les Espagnols n’ausent entreprendre contre le
Montferrat, dans la possession duquel elle n’a esté conservée que par les
armes de France, à laquelle cette guerre couste tant d’hommes et d’argent
qu’il feroit le prix d’un royaume et que le traitté de Querasque a restabli
dans Mantoue le duc
l’on envoyra à Mantoue quelqu’un pour rendre la duchesse capable de ces
raisons, c’est ce qui n’est pas encores résolu, mais je m’aperçoy bien que la
républicque de Venise flatte cette princesse dans ses pensées et son ambas-
sadeur ne me l’a sceu dissimuler. Vous avez admirablement bien dit que
les ministres de Portugal se tuent pour faire admettre dans le traitté de la
paix leur maistre, et qu’ilz s’aplicquent peu à considérer ce qui le peut con-
server . Souvent je suis entré en ce discours avec le résident de ce mesme
roy qui est en cette court, mais je ne luy ay sceu faire comprendre qu’il
falloit que son maistre fist provision d’amis, et qu’il engageast en sa def-
fense divers princes, et soit qu’il l’en cognoisse incapable et qu’il n’a nulle
habilté au mestier de la guerre, ou qu’il sache que les peuples ne la veullent
pas continuer, il ne gouste point ce qui luy est dit. Il voudroit bien que
soubs la médiation de la France l’ajustement se fist entre son roy et Mes-
sieurs les Estats des différends qu’ils ont au Brésil, mais jusques à présent
les Estats ne l’ont pas voulu consentir; pour les porter à rechercher la mé-
diation de Sa Majesté, Brasset a fait diverses avances, mais on les en a trou-
vés si esloignés que Sa Majesté n’a pas esté conseillée de l’offrir, qui eust
bien désiré, comm’elle le confirme à souhaitter, que par un bon accommo-
dement cette semence de guerre entre des princes alliés feust ostée.
Vous vous estes souvenus de demander la restitution de Sabionnette ,
dont Sa Majesté est restée très satisfaitte; il sera bien à propos de com-
prendre dans le traitté le prince de Monaco et que les Espagnols renon-
cent aux droits que d’une protection ils avoyent voulu faire dégénerer en
une subjection qu’ils avoyent contractée avec ses pères. Il est en cette cour
depuis deux jours, où nous avons eu nouvelles que le mareschal Du Ples-
sis -Praslin
César de Choiseul, comte (ab 1665 duc et pair) Du Plessis-Praslin, baron de Chivry
(1598–1675), seit 1645/1646 maréchal de France; er war bei Hofe aufgewachsen, hatte
spätestens 1621 die militärische Laufbahn eingeschlagen, war in den 1630er Jahren auch
diplomatisch in Italien tätig gewesen und 1641 lieutenant général der frz. Italien-Armee
geworden; er zeichnete sich 1646 bei der Einnahme Piombinos und Porto Longones aus
( ABF I 224, 321–334; II 153, 262ff.; Mazarin , Lettres I, 952f.; Granges de Surgères I,
804–807; DBF VIII, 1202f.).
considérable. Cela aydera à la prise de Lérida et à occupper de par delà
divers postes qui pourront contribuer, la trêve expirée ou rompue, à par-
venir ou à l’entière conqueste du principat ou à de plus grandes choses.
J’apprends que Son Eminence vous envoye la coppie de la lettre qu’ell’a
escritte à dom Castel-Rodrigo , qui servira beaucoup à confondre la ma-
lice des Espagnolz, lesquels font bien veoir qu’ilz ne viennent que de pure
force à la paix, et qu’ils la voudroyent avec les alliez de la France, et con-
tinuer leur guerre contre nous. Ils nous menacent de rompre; on juge bien
que leurs lèvres profèrent ce qu’ils ont dans le cœur, mais grâces à Dieu
nos affaires seront sy bien establyes qu’ils auront de la peine à nous faire
du mal, et nostre maistre, duquel l’Estat sera augmenté avec ses années, se
trouverra en celle d’agir de soy, et bien plus puissant que ne l’ont esté ses
pères, sera en estat non seullement de leur résister, mais de les attacquer.
Il se fortiffie en la grâce comm’en la taille et l’on peut dire sans le flatter
qu’on veoit en luy touttes les semences des vertus qui sont nécessaires aux
grands roys; et certes, ce qu’il a de naturel est cultivé avec des soings du
tout extraordinaires.
Les lettres que j’ay eues de messieurs de Saint-Romain et de La Court
La Court (vgl. Anm. 26 zu nr. 11) an Brienne, Münster 1646 November 19, Kopie: AE ,
CP All. 62 fol. 294–295. Der Brief Saint-Romains an Brienne konnte nicht ermittelt wer-
den ; vgl. aber zu seinem Präzedenzstreit Saint-Romain an Mazarin, Münster 1646 No-
vember 19, Ausf.: AE , CP All. 62 fol. 301–302’; ders. an [Chavigny], Münster 1646 No-
vember 19, Ausf., z.T. eigh.: AE , CP All. 67 fol. 332–333’.
subjet de quelque différend qui a esté entr’eux, ayant esté considérées, Sa
Majesté m’a commandé de vous dire que les traittez préliminaires
establi une nécessité qu’il y auroit auprès des plénipotentiaires de Suède un
résident de France qui seroit admis en toutes les conférences qu’ils tien-
droyent avec les médiateurs et les parties, l’employ de celuy-là est absolu-
ment nécessaire, et qu’il importe au service de Sa Majesté et pour l’acréditer
davantage envers les Suédois, et pour luy donner une conoissance entière de
ce qu’il doit faire, qu’il assiste aussy aux conférences qui se tiennent entre
les plénipotentiaires des deux couronnes; que la mesme nécessité n’y estant
point à l’esgard d’un autre qui auroit mesme tiltre de résident que ledit sieur
de La Cour y fust préceddé [!]. Et comme l’on estime sa naissance, et celle
de Saint-Romain, et touttes les bonnes parties qui sont entr’eux, Sa Majesté
sera bien aise que ce qu’elle détermine à l’avantage de l’un ne soit point
subjet de quelque mésintéligence ou alliénation d’affection entr’eux.
Le voyage dudit de Saint-Romain et de monsieur Courtin vers l’électeur
de Brandebourg n’a pas esté inutile, ainsy qu’il a cy-devant esté remar-
qué , et on espère que ce prince prendra des résolutio〈ns〉 conformes au
bien public et à l’estat où sont les affaire〈s〉.
Depuis plus de 15 jours nous n’avons point eu de nouvel〈le〉 de monsieur
le président de Bellièvre
Pomponne II de Bellièvre (1606–1657), 1646 Juli – 1647 November ao. frz. Ges. in Lon-
don ; er hielt sich 1646 August – 1647 Januar mit Genehmigung des Parliaments in
Newcastle auf ( Bigby , 116f.). Bellièvre war zuvor 1637–1640 frz. Botschafter in England
gewesen und seit 1642 président à mortier beim Pariser Parlement ( Granges de Surgè-
res I, 313f.; Firth / Lomas , 35f. und 38; DBF V, 1363; vgl. auch Jusserand , 1–15, 55–64,
mit Abdruck seiner Instruktion vom 27. Juni 1646 ebd. , 15–40; auch, in it. ÜS, datiert auf
1646 Juni 26, bei Siri VII, 768–789).
Pierre de Bellièvre, gen. président de Grignon (1611–1683), Parlamentsrat und président
aux enquêtes; er hatte seinen Bruder Pomponne de Bellièvre (s. Anm. 36) nach London
begleitet ( Bigby , 144) und führte während dessen Aufenthalt in Newcastle (s. Anm. 36)
stellvertretend die Korrespondenz mit dem Hof; er wurde nach der Abreise seines Bruders
aus England 1647 November – 1649 Mai ordentlicher frz. Ges. (wahrscheinlich Botschaf-
ter ) in London ( Granges de Surgères I, 313f.; Firth / Lomas , 38; Jusserand , 65–80;
DBF V, 1363).
meuré à Londres, duquel nous apprenons qu’il paroist quelque estincelle
de feu qui esclaire encore à l’avantage du roy. Et s’il estoit capable de
prendre une bonne résolution et de s’accommoder au presbitéria〈t〉 qui
luy est demandé par les Escossois, et qui seroit agréablement receu d’une
bonne partie de l’Angleterre, il y auroit lieu d’espérer que les affaires se
racomoderoyent et que sa puissance prenderoit du relief. On luy a fait
remarquer ce qui seroit de son avantage, sans luy donner conseil, pour
n’estre pas garand des esvénements, l’ayant laissé en sa liberté entière.
[PS] Je vous addresse un mémoire qui m’a esté mis entre les mains par
monsieur l’abbé
ce royaume à la collation de quelques abbayes scituées en pays ennemy.
Vous prendrez, s’il vous plaist, la peine de l’examiner, et de vous en servir
en ce que vous jugerez important au service du Roy.