Acta Pacis Westphalicae II B 5,1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 5, 1. Teil: 1646 - 1647 / Guido Braun unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy und Achim Tröster, unter Mithilfe von Antje Oschmann am Register
5. Memorandum Longuevilles, d’Avaux’ und Serviens für Ludwig XIV Münster 1646 November 26
Münster 1646 November 26
Ausfertigung: Ass.Nat. 276 fol. 366–373’ = Druckvorlage. Duplikat [für Mazarin]: AE , CP
All. 62 fol. 351–356’. Kopien: AE , CP All. 67 fol. 372–378; AE , CP All. 78 fol. 426–428.
Druck: MN III, 356–364; NS III, 375–377.
Glaubwürdige Beteuerungen des schwedischen Friedenswillens, jedoch Schwierigkeiten
durch das barsche Verhalten Oxenstiernas; sein Drängen auf Salvius’ Rückkehr nach Osna-
brück und Untersagung jeglicher inhaltlicher Zugeständnisse durch diesen in Münster. Kon-
ferenz mit Salvius: schwedisches Nachgeben trotz entsprechender Instruktionen praktisch
nur im Einvernehmen mit Oxenstierna möglich; Salvius’ Bitte um einen französischen Brief
an diesen. Bedeutung schwedischen Einlenkens angesichts des beabsichtigten Ultimatums des
Kurfürstenrates und der Kaiserlichen an Kurbrandenburg zur Teilabtretung Pommerns; vor-
gesehene Unterstützung dieser Mission durch die Franzosen und Contarini. Französisches
Bemühen um Beilegung der Gravamina; Aussicht auf baldigen Erfolg. Zweifel an der Be-
reitschaft Mantuas zu Verhandlungen über Cavour, Perosa und die Kriegsverpflichtung
gegen Genua in Münster. Mehrere Anhaltspunkte für die spanische Absicht, ein Separat-
abkommen mit den Generalstaaten zu schließen. Erneutes Drängen auf niederländische Er-
klärung in der Garantiefrage; wiederum ausweichende Antwort hierauf. Beabsichtigte Vor-
haltungen an die Adresse der kurbayerischen Gesandten wegen des Ersuchens ihres Herrn
bei Kaiser und Spanien um Absprache über die weitere Kriegführung. – Antwort auf das
zweite Memorandum vom 16. November 1646 ( APW II B 4 nr. 258): Benachrichtigung
der Königin wenn möglich acht Tage vor Vertragsunterzeichnung; Inkrafttreten des Waffen-
stillstandes in Katalonien möglichst zwei Wochen nach Einnahme Léridas wegen Absicht auf
Eroberung der Umgebung; Unverständnis der italienischen Gesandten angesichts der spa-
nischen Proposition zur vorläufigen Beibehaltung des Besitzstandes in Italien; eventuelles
Nachgeben Frankreichs bei der Höhe des Beitrages zum Unterhalt der Garnison von Casale;
Beobachtung der vorgegebenen Reihenfolge der italienischen Fürsten in der Intitulatio, mög-
lichst nur Erwähnung des Papstes und Venedigs; Ablehnung einer Garantie des Vertrages
von Cherasco durch italienische Fürsten und Spanier; Übergabe der Beilagen 2 und 3 (zu
Cherasco und Graubünden) an die Niederländer; Schwierigkeit der Vermittlung einer sa-
voyisch -mantuanischen Heirat; Zustimmung zum Vorschlag des Hofes in Sachen Lothrin-
gen ; Einsatz für die Freilassung Eduards von Braganza; Portugal im Friedensvertrag nicht
zu erwähnen, faßt Spanien bereits als bedeutendes Zugeständnis auf; daher vermutlich
schwierig, seine Zustimmung zum französischen Recht auf Unterstützung Portugals zu er-
reichen ; Kompromißvorschlag der Gesandten mit Bitte um dessen Prüfung am Hof: beider-
seitiges Zugeständnis der Unterstützungsmöglichkeit angegriffener Verbündeter, ohne hier-
aus Vertragsbruch abzuleiten.
Ce que le comte de La Garde
Gf. Magnus Gabriel de La Gardie (1622–1686), Sohn des schwed. Reichsmarschalls Gf.
Jacob Pontusson de La Gardie und Günstling Kg.in Christinas, war am 5 September
1646 als ao. schwed. Ges. nach Paris gekommen (zu dieser Mission existiert ein anonymes
frz. Memorandum; Kopie, s.l. s.d.: AE , CP Suède suppl.1bis fol. 116–124); 1660 wurde er
schwed. Reichskanzler ( SMK II, 233ff.; Wittrock ; Fâhræus ; Heimer ).
Majesté, |:qu’elle auroit subject de satiffaction des responses venues de
Suède:|, est conforme aux advis du sieur Chanut; et les plénipotentiaires
de ceste couronne nous assurent |:qu’ilz ont ordre et désir de faire la
paix:|.
Il faut advouer pourtant que leur conduite, ou du moins celle de monsieur
Oxenstiern, nous donne icy beaucoup de peine. Il avoit esté arresté entre
nous qu’estant de retour à Osnabrug, il essaieroit de tirer des députez de
l’électeur de Brandebourg le plus d’avantage qu’il pourroit, et que mon-
sieur Salvius demeureroit icy pour traicter cependant avec les Impériaux,
ausquels il devoit donner la réplique sur la response dont on a envoié
copie par le courrier , faicte en suite de la demande des Suédois . Ils
nous avoient mesme |:donné parolle de diminuer de leurs premières de-
mandes , et de les modérer:|.
Mais dans une conférence que nous eusmes hier avec ledict sieur Salvius,
il nous dit que son collègue le presse de retourner à Osnabrug, estant
tousjours dans ceste opinion que les affaires qui touchent la couronne de
Suède, ne doivent pas estre traictées ailleurs, et qu’il ne pouvoit faire de
réplique sinon pour |:la formalité, sans rien changer dans la substance de
ce qui est au premier escrit :|.
Nous fismes touttes les instances possibles pour le tenir dans les premiè-
res résolutions, le pressans de sorte qu’il fut réduict à nous déclarer qu’ils
avoient bien |:ordre de se relascher de quelque chose, mais qu’estans obli-
gez de le faire par degrez:|, il ne peut rien avancer sans l’advis de son
collègue, qui pourroit donner à |:entendre en Suède que s’il eust esté plus
ferme, ilz eussent pu obtenir de plus grandz avantages:|. Il pria mesme
l’un de nous qu’il estima pouvoir gagner quelque chose sur l’esprit dudict
sieur Oxenstiern, de luy escrire en particulier, ce qui fut faict à l’instant en
la façon que l’on verra par la copie de la lettre cy-joincte. On ne sçait pas
quel effect s’en promettre, veu l’humeur de la personne. Monsieur Salvius
promit de plus d’escrire en conformité et de luy persuader de trouver bon
que la |:réplique fust donnée ainsy qu’il avoit esté concerté:|.
S’il y consent, cela sans doute avancera beaucoup les affaires, parce que les
Impériaux et le collège électoral doivent escrire ensuitte et |:envoyer des per-
sonnes expresses à l’eslecteur de Brandebourg pour luy proposer de deux
partis l’un:|, ou de donner son consentement sur la partie de la Poméranie
prétendue par la Suède en recevant l’autre et l’évesché de Halberstat
Hst. Halberstadt; unter Hg. Heinrich Julius von Braunschweig (1564–1613; 1566 Fbf.)
wurde dort die Reformation eingeführt; 1566–1623 Fbf.e resp. Adm. en aus dem Haus
Braunschweig-Wolfenbüttel; 1627 wurde mit Ehg. Leopold Wilhelm (s. Anm. 18 zu nr.
52) ein kath. Fbf. gewählt; seit 1643 befand sich Halberstadt in schwed. Hand. Im WF
(Art. XI § 1 IPO) fiel es als säkularisiertes Ft. an Kurbg. ( Geist ; Klapper ; Schrader ,
Halberstadt; Brodkorb ).
récompense de celle qu’il perd, ou de luy déclarer que ne pouvans contrain-
dre ladicte couronne à luy restituer ceste province entière, ils estoient réso-
lus d’en donner l’investiture avec les promesses de garantie accoustumez [!]
et de ne continuer pas la guerre plus longtemps. Nous devons aussy de
nostre part |:faire office envers ledit eslecteur, et monsieur Contarini luy
escrira dans le mesme sens:|, afin que toutte l’assemblée agissan〈t〉 pour
une mesme fin, on fasse d’autant plus d’impression sur son esprit, et que
plus promptement on puisse prendre les dernières résolutions.
Nous continuons noz diligences pour terminer les différens des catholi-
ques et protestans, et ce qui est à remarquer, ces derniers ont député vers
monsieur Salvius pour le prier de faire séjour à Munster, ce qui dans les
longueurs que l’on est contrainct de souffrir, ne donne pas peu d’ espéran-
ce , puisqu’il se connoît clairement que chacun souhaitte la paix.
C’est avec beaucoup de raison que madame ayant remis à |:la conclusion
de la paix de traicter de Cavours, de La Pérouze et de la descharge de
l’obligation de faire la guerre à Gennes:|, on luy peut demander qu’elle
ayt à en convenir présentement. Sy elle en envoie le pouvoir à son ambas-
sadeur , nous travaillerons pour terminer icy s’il se peut ces affaires, mais
nous craignons bien que madame n’y estant pas portée, ne fasse difficulté
d’envoier par deçà les ordres nécessaires, et que cela ne nous oste le moien
d’en pouvoir traicter icy.
Les Espagnols ne perdent pas encor toutte espérance de |:traicter en par-
ticullier avec Messieurs les Estatz. La copie d’une lettre que:| les ambassa-
deurs desdicts Sieurs Estatz ont escrit à La Haye |:le faict assez cognois-
tre :|, ainsy que nous l’avons desjà mandé . Nous sçavons de plus que les
ministres d’Espagne pour |:se justiffier envers les Médiateurs de ce qu’ilz
n’ont pas pris leur entremise pour traicter avec nous:|, ont dict que
c’estoit afin que |:les François ne se portans pas à la raison, ilz pussent au
moins faire en sorte, auprès des Hollandois, qu’ilz achevassent le traicté
commencé avec eulx:|.
Ce discours et l’obligation de satisfaire au commandement de Leurs Ma-
jestez qui nous ordonnent avec très grande raison de |:prendre bien garde
à la seureté, nous a faict redoubler noz instances:| auprès desdicts Ho-
landois , que nous avons veu exprez depuis peu sur ce suject, les ayans
prié de se vouloir |:déclarer nettement sur la garantie que l’on se doit les
uns aux autres pour toutes les choses dont il sera convenu au traicté:|.
Encor que ce soit la troisiesme fois que nous leur en avons parlé, et que
nous leur aiions apporté touttes les raisons que l’on a de désirer d’eux
ceste déclaration, qui nous semblent très justes et bien fondées, ils sont
|:néantmoins demeurez aussy froidz qu’à la première fois, et ne nous ont
respondu qu’en termes généraux et ambigus:|, après s’estre tirés à part
deux fois pour en délibérer ensemble. Nous les avons prié et pressé d’en
escrire à leurs supérieurs, et au mesme temps il en a esté donné advis au
sieur Brasset avec charge de faire à La Haye les mesmes instances de
nostre part.
L’advis que l’on a eu de Vienne des |:sollicitations du duc de Bavière pour
concerter les moyens de continuer la guerre, et que la mesme instance a
esté par luy faicte auprès du marquis de Castel-Rodrigue
estre de grande importance:|, d’autant plus qu’il s’est dict icy que Sala-
manca portoit quantité de lettres de change en Alemagne. Nous sommes
bien résolus de |:voir sur ce subject les ambassadeurs de ce prince
Kurbayern wurde auf dem WFK in Münster seit 1645 durch den Prinzipalges. Haslang
und den Sekundarges. Krebs vertreten, kurbay. und hgl.-bay. Sekundarges. war Ernst (seit
Januar 1646 in Osnabrück zur Führung des Votums im FR) ( Egloffstein ; Immler ,
17–20). – Georg Christoph FH. von Haslang zu Hohenkammer und Giebing (1602–1684),
seit 1621 im bay. Verwaltungs- und im Militärdienst, 1645 GR ( Heydenreuter , 335). –
Dr. Johann Adolph Krebs (Khrebs), später baron de Bach (gest. in/nach 1670), pflegte auf
dem WFK mit den frz. Ges. vertrauten Umgang; spätestens seit 1627 in Diensten des
Mgf.en von Baden-Baden, seit 1641 für den Kf.en von Bayern tätig, 1644 Hofrat, 1647
GR ; nach 1651 wieder in badischen Diensten, seit 1661 in Hagenau ansässig ( Becker , 164
Anm. 130; Heydenreuter , 314; NDBA nº 22, 2105f.; Tischer , Krebs). – Dr. iur. Johann
Ern(n)st (1604–1667), seit 1635 Hofrat und Ges. auf verschiedenen Reichsversammlungen;
1651 Hofkanzler ( Heydenreuter , 323; Biographisches Repertorium E, 448f.; Immler ,
passim – vgl. Register, 531) (vgl. auch APW III A 3.1 Anm. 16 zu nr. 3 und Anm. 52 zu
nr. 7).
nous en esclaircir avec eux en leur déclarant qu’il ne seroit pas juste que
|:la France mescontentast les Suédois, les protestans d’Allemagne, Mes-
sieurs les Estatz et toute la maison palatine pour conserver le Hault- Pala-
tinat et la dignité eslectoralle à leur maistre:|, sy au lieu d’acquérir son
amitié en luy procurant ces avantages, elle |:le voyoit unir aux Espagnolz,
desquelz:| il avoit tesmoigné cy-devant ne faire pas beaucoup d’estat.
Nous mettrons ensuitte quelques responses sur les poinctz dont il est
parlé dans l’autre mémoire du 16 de ce mois
APW II B 4 nr. 258. Die im folgenden benutzte Art.-Zählung nimmt Bezug auf die Re-
sponsion der span. Ges. auf die frz. Poincts plus importans, [Münster] 1646 Oktober 1
(Kopie: Ass.Nat. 276 fol. 226–227 = APW II B 4 Beilage 1 zu nr. 188; Druck einer it.
ÜS, datiert auf 1646 Oktober 8: Siri VIII, 887ff.) sowie auf die Replik der frz. Ges. auf die
span. Responsion, [Münster] 1646 Oktober 3 (Kopie, mit Kommentar der frz. Ges. :
Ass.Nat. 276 fol. 228–233 = APW II B 4 Beilage 2 zu nr. 188; Druck einer it. ÜS: Siri
VIII, 889–895). Die frz. Ges. beziehen sich im folgenden auch inhaltlich auf die beiden
gen. Schriftsätze und die dazu ergangenen kgl. Memoranden; neben APW II B 4 nr. 258
vgl. auch das Memorandum von 1646 Oktober 19 ( ebd. nr. 210).
Sur le 1 er article.
Quand on verra à peu près |:le jour de la signature du traicté:|, on fera en
sorte, s’il est possible, que |:la Reyne en soit advertie huict jours aupara-
vant :|.
S`ur le 2.
On essaiera d’obtenir que |:la trêve ne commence en Catalogne que
quinze jours après le siège de Lérida achevé:|, afin que pendant ledict
temps, on puisse |:décider par les armes qui demeurera en possession de
la plaine d’Urgel et de tous les postes que le marquis de Leganez
avoir depuis peu occuppez:|. Nous ne sçaurions assez louer la prévoiance
que l’on a |:d’envoier du secours de tous costez pour faire réussir l’ entre-
prise de Lérida:|, ce qui ne peut estre que très avantageux, soit |:pour la
prise de cette place ou pour la conservation des lieux qui donnent de
l’estendue à ce que la France retiendra par la trêve en Catalogne:|, ou
soit enfin pour faire |:conoistre aux Catalans avec quelz soingz et quelle
affection l’on embrasse leurs intérestz:|.
Sur le 6.
Tous les ministres des princes d’Italie qui sont icy, ayans eu le vent de la
proposition faicte de la part des Espagnols, |:de garder les places que les
couronnes y tiennent, attandant l’exécution de ce qui sera convenu pour
cette province, ne peuvent comprendre pourquoy les Espagnolz ont faict
cette ouverture, veu qu’ilz n’ont à garder que Vercel
laissent par ce moyen la France en possession de plus d’une douzaine de
bonnes places dans le cœur de l’Italie:|, ce qui les faict entrer en quelque
crainte et jalousie; mais c’est |:un grand bonheur pour nous que la pro-
position en est venue du costé d’Espagne:|.
Sy après avoir offert de |:payer la moitié de l’entretènement de la garnison
de Cazal, on peut faire agréer que le Roy des cinq parts n’en paye que les
deux:|, nous essayerons de le faire, mais sy on nous |:rebute sur ce poinct:|,
nous n’estimons pas que Leurs Majestez veuillent que l’on y insiste bien
fort, veu mesmes que plus |:le Roy contribuera au payement de ladicte
garnison, plus il semble qu’il se conservera de respect et d’aucthorité
dans la place,
ordinairement en la disposition de celluy qui paye la garnison:|.
On observera |:les qualitez:| et on suivra soigneusement l’ordre prescrit
|:pour la nomination des princes d’Italie:|, où l’on essaiera pour éviter les
jalousies de ne |:nommer en tout que le Pappe et la République:|.
Les princes d’Italie sont sy esloignez de vouloir |:entrer en obligation
pour garantir le traicté de Querasque:| que tous les jours Monsieur le
Nonce et monsieur Contariny disent que la |:Savoye devroit relascher
quelque chose pour avoir le consentement de Mantoue:|, et les ministres
d’Espagne ont tousjours déclaré que leur maistre ne se pouvoit obliger
pour le faict d’autruy. Nous envoyons l’article que nous avons dressé
sur ce poinct et sur celuy des Grisons
Graubünden, der schweizerischen Eidgenossenschaft zugewandte, überwiegend prot. Al-
penrepublik aus drei Bünden (Grauer Bund, Zehn-Gerichte-Bund und Gottes-Haus-
Bund), zu denen als Untertanenland das kath. Veltlin (s. Anm. 9 zu nr. 77) gehörte, zwi-
schen Tirol, Venezien, Mailand, den Kantonen Uri und Glarus sowie den Hft.en Sargans
und Vaduz; wegen seiner wichtigen Pässe von großer strategischer Bedeutung ( Zedler
XI, 633–636; Parker , Spanish Road, 70–76; Wendland ).
mains des Hollandois pour savoir si les Espagnolz en voudront convenir:|.
Sy l’on juge à la cour qu’il y faille adjouster quelque chose, nous aurons
peut-estre le temps de recevoir les ordres qu’on nous voudra envoier.
Il seroit sans doute très à propos pour plusieurs importantes considéra-
tions de faire |:le mariage du duc de Savoye avec la princesse de Mantoue:|,
mais on ne voit pas le moien |:d’introduire une négotiation sur laquelle les
ministres n’ont aucun pouvoir et qui en effect semble se pouvoir mieux
mesnager auprès des princes mesmes:|, veu que nous avons reconnu de-
puis peu aux discours de |:monsieur Contarini que sa république n’est pas
de cet advis:|, ce qui nous donne plutost suject de craindre de sa part des
offices contraires que d’en espérer de favorables.
Sur le 13 e .
Nous avons bien compris l’utilité de |:l’expédient pour l’affaire de Lorrai-
ne :|, dont les considérations nous ont esté marquées en divers mémoires;
et pour celles que l’on attendoit de nous à cause de la diversité des advis
où nous avons esté sur ce suject, on a très bien jugé qu’après avoir receu
les dernières dépesches qui nous ont esté faictes sur ce suject, il ne seroit
plus besoing de demander de nouveaux esclaircissemens, chacun ayant
acquiescé à ce qui a esté mandé, et s’estant trouvé pleinement persuadé
de la solidité des raisons sur lesquelles cet expédient est fondé.
Sur le 15.
On a bien remarqué ce qui a esté dict par un ministre du roy d’Espagne
touchant |:dom Edouart
Eduard (Dom Duarte) von Braganza (1605–1649), Bruder Kg. Johanns IV. von Portugal;
nach Ausbruch des port. Aufstandes von 1640 war er 1641 in ksl. Gewahrsam genommen
und an die Spanier ausgeliefert worden, die ihn bis zu seinem Tode in Mailand gefangen
hielten ( Rebello da Silva IV, 370–378; Ramos-Coelho ; GEPB IV, 1048f.). Die frz.
Ges. , die schon in Proposition II (1645 Juni 11; Druck: Meiern I, 443 ff.) seine Freilassung
gefordert hatten, wurden hierin durch die mit APW II B 4 nr. 258 übermittelte Nachricht
bestärkt, ein hoher Beamter in Brüssel sehe sie nicht als Friedenshindernis.
bout à |:demander la liberté de ce prince:|.
Sur le 16 e .
Les Espagnols ont cru beaucoup faire quand ils ont consenti que |:dans le
traicté, il ne fust rien dict du Portugal:|, et il y aura grande difficulté d’ ob-
tenir qu’il |:paroisse que c’est de leur consentement exprès que la France
pourra assister ce roy:|. Nous voyons bien qu’il importe d’oster ce |: pré-
texte aux Espagnolz de recommencer la guerre:|, et de les obliger aussy à
|:penser un jour aux moyens de nous faire quitter cette assistance:|. On
fera tous effortz pour |:gaigner cet advantage:|, mais comme ce poinct est
|:capable de porter les choses à l’extrémité:|, nous supplions très humble-
ment la Royne de nous faire sçavoir sa volonté sy après |:avoir tenté tous
les moyens d’obtenir quelque chose de plus, on pourra se contenter de
mettre au traicté une clause qu’il sera permis aux deux roys d’assister
leurs alliez quant ilz seront attaquez:|, sans que pour cela on puisse pré-
tendre que la paix soit violée, ny qu’il soit permis de venir à une rupture
entr’eux.
3 Ass.Nat. 276 fol. 378–378’: Französischer Entwurf eines Artikels Pour le fait des Grisons
für den Frieden mit Spanien (frz.), den niederländischen Gesandten praes. [vor 1646 No-
vember 26], Kopie (s.l. s.d.); Eingang laut Dorsal, fol. 378A’: 1646 Dezember 4.