Acta Pacis Westphalicae II B 4 : Die französischen Korrespondenzen, Band 4: 1646 / Clivia Kelch-Rade und Anuschka Tischer unter Benutzung der Vroarbeiten von Kriemhild Goronzy und unter Mithilfe von Michael Rohrschneider
264. Longueville an Mazarin Münster 1646 November 19
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Münster 1646 November 19
Ausfertigung: AE , CP All. 62 fol. 297–298’ = Druckvorlage. Kopie: AE , CP All. 78 fol.
377–379’.
Anwesenheit Oxenstiernas in Münster. Verhandlungen über Pommern. Zufriedenheit mit Cha-
nut . Hoffnung auf Beilegung der Differenzen zwischen protestantischen und katholischen Stän-
den und anderer Streitpunkte. Bemühen um Vertragsgarantie durch die Generalstaaten. Aussicht
auf baldigen Vertragsschluß mit Spanien.
PS: Schreiben der niederländischen Gesandten nach Den Haag.
Nous avons icy monsieur Oxenstierna depuis quelques jours
Vgl. [ nr. 263 Anm. 1 ] .
venu en assez mauvaise humeur, et en résolution de n’y traicter en façon du
monde d’affaires. Enfin nous l’avons résolu de donner aux Impériaux le
poinct de la satisfaction de Suède, et de marquer quelle partye de la Poméra-
nie ilz veulent laisser à l’électeur de Brandebourg pour avoir son consente-
ment . Ilz nous ont faict entendre qu’ilz se contenteroient d’avoir l’Oder pour
borne entre Brandebourg et eux, en quoy ilz se relaschent de plus que ce qui
est porté dans l’escrit qu’ilz ont donné aux
Die schwed. Satisfaktionsforderungen, Münster 1646 November 7/17, wurden Trauttmans-
dorff am 8./18. November 1646 von Biörenklou übergeben (Druck: Meiern III S. 754f. ).
Oxenstierna hatte zuvor Volmar einen von Salvius verfaßten Entwurf gezeigt, ohne ihm das
Schriftstück auszuhändigen ( APW III C 2,1 S. 736f.; Meiern III S. 752 ).
ne sont pas mesme venus avec nous à leur dernier mot à ce deffaut du consen-
tement . Ilz demandent toute la Poméranie, dont les Impériaux sont d’ ac-
cord :|, de sorte qu’il semble que |:au pis aller ce sera là une voye infaillible
pour vuider d’affaires.
Nous ferons tous nos effortz pour faire qu’ilz se contentent de moins pour
avoir le consentement de Brandebourg, leur seureté en estant mieux establye
et par conséquent celle de la France:|.
D’autre costé |:par l’envoy des sieurs de Saint-Romain et Courtin
Honoré Courtin, sieur de Chanteraine et des Mesnuls (1626–1703), conseiller am Parlement
von Rouen, war ein Verwandter d’Avaux’, in dessen Gefolge er sich auf dem WFK befand. Er
wurde 1649 oder 1651 maître des requêtes und übernahm ab 1660 zahlreiche diplomatische
und politische Aufgaben ( DBF IX Sp. 1030–1032; Jusserand S. 342 Anm. 1; Repertorium
S. 215–217, 222, 225, 229, 234).
disposé Brandebourg à consentir pour l’antérieure Poméranie
Kf. Friedrich Wilhelm von Brandenburg hatte am 10. Oktober 1646 Berlin verlassen und
befand sich auf dem Weg nach Kleve ( Hüttl S. 121). Zur Begrüßung schickten die frz. Ges.
am 8. November Saint-Romain und Courtin zu ihm. Auf die Pommernfrage angesprochen,
lehnte der Kf. einen Verzicht auf Wolgast und Stettin ab ( Ogier S. 170; UA IV S. 465, 468).
qu’il |:disoit tousjours „en retenant Volgast“, mais il s’est bien pénétré qu’il
s’en relaschera, et si la Suède se résolvoit à s’en contenter, cela se feroit avec
l’agréement de tout le monde, mesme des ministres de Pologne
Wahrscheinlich sind Krockow und Roncalli (s. [ nr. 72 Anm. 5 ] ) gemeint. Matthias von Krok-
kow (1600–1675), erst in pommerschem, dann polnischem und schließlich kurbrandenburg-
ischem Dienst, war 1646–1648 polnischer Res. in Osnabrück ( Schultz S. 45–47). Nach sei-
ner Ankunft dort im September 1646 hatte er sich bei den Kaiserlichen gegen eine Abtretung
Pommerns an Schweden ausgesprochen ( APW II A 5 nr. 28 S. 51; Meiern III S. 775 ). Neben
Polen meldeten auch die Generalstaaten, Dänemark und die ev. Reichsstände Bedenken zu-
gunsten Kurbrandenburgs an ( Dickmann S. 306).
escrit là-dessus amplement à:| monsieur Chanut |:qui:| sert parfaittement
bien en Suède, et les dépesches que nous en recevons sont si sensées qu’il se
void qu’il est personne fort capable de servir. |:Les estatz protestans regar-
dent avec respect la France, et il y a toute sorte d’apparence que leurs diffé-
rens avec les catholiques et les autres intérestz généraux s’accommoderont
assez facilement:|.
Pour |:Espagne nous n’avons pu faire parler monsieur Pau sur la garentye que
la France et leur Estat sont obligez de se donner l’un à l’autre de tout ce qui
demeurera à chacun par la paix ou la trêve dans ce présent traicté, et mesme
nous avons sceu que quoy que monsieur de Niderhost ayt pu faire, il n’a pu
obliger ses collègues d’en escrire à La Haye suivant l’instance que nous leur
avions faicte, ou de se déclarer nettement en conformité des traictez, ou d’en
escrire à Messieurs les Estatz. A ce deffaut nous fismes une ample dépesche à
monsieur Brasset , et quand nous verrons les ambassadeurs de Holande, nous
leur demanderons une formelle résolution là-dessus et comme ils ne nous la
donneront pas, nous leur ferons plainte fort vive, lorsqu’ilz diront n’en avoir
pas escrit, ne pouvans leur tesmoigner de le sçavoir, de peur de nuire à mon-
sieur de Niderhost et au secrétaire de qui nous recevons à toute heure advis
de tout ce qui se passe, ce qu’ilz font par affection pour la France, mais prin-
cipalement par le motif de servir leur Estat.
Nous déclarasmes l’autre jour ausdicts ambassadeurs que sans ce poinct bien
esclaircy de mutuelle garentye à laquelle nous nous offrions de la part de
Leurs Majestez, la paix ne se pouvoit faire, et qu’il leur estoit pour le moins
aussi utile d’avoir la garentie de la France qu’à nous celle de leur Estat, et que
si cette négotiation se rompoit, les Espagnolz pouvoient estre asseurez qu’on
ne se relascheroit plus touchant le Portugal:|.
Par |:la response des Espagnolz nous verrons bien ce qui se doit espérer de
leur traicté:|. Il y a grande apparence qu’il |:s’achèvera, pourveu que Mes-
sieurs les Estatz puissent estre disposez à la garentye qu’on désire, n’y ayant
plus que le poinct de Casal, Piombino et Portolongone qui ne soient pas ter-
minez , il y aura:| néantmoins |:encore de la contestation à coucher l’article
de la Catalogne et celuy des conquestes des Pays-Bas:|.
C’est, Monsieur, l’estat des deux traictez …
PS: Depuis ma lettre escritte j’ay appris que |:monsieur de Niderhost avoit
enfin emporté sur ses collègues qu’ilz escriroient à La Haye l’instance que
nous leur avions faicte pour la garentye du traicté, mais que ç’a esté en sorte
qu’ilz ont voulu faire voir que c’est un engagement nouveau, et non pas une
réelle obligation des précédens traictez. Ilz nous ont demandé audiance pour
demain, en laquelle nous apprendrons quelz seront les sentimens des Espa-
gnolz :|.